Bonjour,

Je viens d'apprendre dans la presse locale que l'indemnité de résidence était supprimée pour certaines communes de moselle.
Nous étions en zone 2, donc cela représentait 1% du traitement indiciaire brut.


<cette décision n’a pas été prise dans un souci d’économie pour l’Etat.  Nous voulons juste appliquer la loi. Les communes de Moselle-Est étaient les dernières concernées par cette prime. Les sommes en jeu sont minimes »


La méthode : courrier du Préfet  en date du 10 juillet avec application au 1er juillet!
Bonnes vacances à vous !


Je suis curieux de voir la réactivité du Rectorat sur ce point.
Réactivité certainement bien plus grande que d'habitude..

Faut-il rappeler le gel du point d'indice depuis .. plusieures années, l'augmentation chaque année de la cotisation pension civile.
Mais également la réforme du régime d'occupation des logements (taille du logement en proportion du foyer familial et payement des charges pour les nas si on va jusqu'au bout de l'idée), et la réforme du calendrier scolaire.

C'est vrai que chaque année je touche un peu moins et que l'augmentation du traitement, automatique mais très périodique, issue du changement d'échelon ne suffit plus à compenser l'augmentation permanente du coût de la vie (ceci d'autant plus que le reclassement effectif n'intervient qu'une fois par an et toujours de 8 à 10 mois après la date réelle). Mais je crois aussi qu'il va falloir s'habituer car, avec la révision de la PFR, nombreux sont les personnels (de catégorie A notamment) qui vont voir leurs indemnités baisser. Mais puisqu'on nous dit que c'est pour le bien de tous et notamment le nôtre puisque ça va nous éviter une baisse du traitement de base d'ici quelques temps

Ah, oui, j'avais oublié la réforme de la PFR ..
ça promet !

 

ALO a écrit:

Mais puisqu'on nous dit que c'est pour le bien de tous et notamment le nôtre puisque ça va nous éviter une baisse du traitement de base d'ici quelques temps

Mais le traitement de base baisse, puiqu'il n'est pas revalorise ! Depuis 1980, on doit en etre a environ 50 % de pouvoir d'achat en moins par point d'indice, si ce n'est pire.

Je trouve que tu as mauvais esprit. Je te renvoie donc à de saines lectures qui t'expliqueront bien mieux que moi à quel point tu n'es pas à plaindre

L'intendant zonard a écrit:

ALO a écrit:

Mais puisqu'on nous dit que c'est pour le bien de tous et notamment le nôtre puisque ça va nous éviter une baisse du traitement de base d'ici quelques temps

Mais le traitement de base baisse, puiqu'il n'est pas revalorise ! Depuis 1980, on doit en etre a environ 50 % de pouvoir d'achat en moins par point d'indice, si ce n'est pire.

Ne te plains pas trop, rires. Il y a toujours la GIPA au cas où tu restes bloqué trop longtemps. Et animateur GRETA ici,  tu as aussi les IPDG me semble t'il !
Cette année, j'ai vécu une situation trop drôle (comme s'il me restait un peu d'humour après cela) et bien rare dans la fonction publique d'état. J'ai vu mon traitement de base indiciaire baisser avec une reprise à deux ans en arrière, soit une amputation de revenu d'environ 3000 € étalée sur 3 mois. Et, que faire alors? Un référé ne se justifie pas (aucun caractère d'urgence....), une procédure au TA sur le fonds, c'est trois ans d'attente, puis une fois gagnée, c'est une procédure d'appel du ministère, histoire de freiner la procédure, un avocat obligatoire en CAA, deux ans de plus, des frais à payer par avance. Ben, j'ai réfléchi et je ne fais rien. Le pot de fer a écrasé le pot de terre.

Quelle est la raison de la baisse de ton traitement indiciaire ?
Une erreur du service paye de ton rectorat, remarquée seulement au bout de deux ans ?

Victor57 a écrit:

Quelle est la raison de la baisse de ton traitement indiciaire ?
Une erreur du service paye de ton rectorat, remarquée seulement au bout de deux ans

Pas vraiment; c'est en fait une remise en cause d'un reclassement effectué en 2006 par un autre rectorat. Enfin, cela c'est la version officielle puisqu'en faisant cela, le reclassement demeure dans l'attente. En réalité, c'est une façon très puérile de réagir de la part d'un chef de division de rectorat d'être mis en faute pour ne pas avoir régler des retards avec état liquidatif joint du rectorat précédent ni pour avoir régler des indemnités de déplacement importantes au titre d'un déplacement à 90 kms par décision d'exercice.
C'est juste un réaction de gaminerie d'une personne prise en faute à ne pas respecter ni les statuts, ni la législation.

D'accord, mais d'une remise en cause d'un reclassement il y a plusieurs années à l'application de la "correction", il y a normalement plusieurs étapes ..

Concernant l'indemnité de résidence en question sur ce post, je n'ai pas eu de changement pour juillet.
Peut-être l’information n'était elle pas encore parvenue au Rectorat de Nancy-Metz ?

Victor57 a écrit:

D'accord, mais d'une remise en cause d'un reclassement il y a plusieurs années à l'application de la "correction", il y a normalement plusieurs étapes ..

Tout est dans le "normalement"....

Cher et malheureux Patrick, je ne râle pas pour moi, mais pour tous les autres. J'observe que si je serais vraiment gonflé de me plaindre de ma rémunération, j'observe avec intérêt qu'elle se compose à plus de 60 % de part variable : à côté de l'avantage en nature du logement, des ipédégées du Greta, de l'indemnité de caisse, de la PFR et de la NBI du gestionnaire additionnés, le traitement est franchement à la ramasse. Ça rend très pénible toute réflexion sur une mutation, par exemple.

Je trouve globalement malsain que le point d'indice soit aussi maltraité, et que dans ce forum on passe autant de temps à pleurnicher sur le montant de la PFR. Entre autres très nombreux arguments, j'en relève deux de poids :

- si la part variable était moins importante et le traitement plus raisonnable, on aurait moins de disparités entre les ministères, celles-là mêmes dont au MEN nous sommes les grands cocus
- ce système est une atteinte profonde à ce qui devait demeurer l'indépendance des fonctionnaires

L'intendant zonard a écrit:

Je trouve globalement malsain que le point d'indice soit aussi maltraité, et que dans ce forum on passe autant de temps à pleurnicher sur le montant de la PFR.

Je suis d'accord avec toi pour la première partie de ta phrase et tout le développement qui s'en suit. En revanche, la fin de ta phrase néglige le fait que tout le monde sait que lorsqu'une indemnité est diminuée ou supprimée, elle n'est pas compensée par une augmentation similaire du traitement indiciaire de base. Pleurer sur la diminution d'une PRF correspond à appliquer l'adage que "un tient (même mauvais) vaut mieux que deux tu l'auras (jamais)".

Dans l'établissement que je vais rejoindre à la rentrée, mon prédécesseur a fait nommer un adjoint administratif régisseur du Lycée. Le seul objectif apparent était de lui faire octroyer la prime de régie alors que pour lui, cette prime, fondue dans la PFR, ne changeait rien à son traitement. Curieux, n'est ce pas !