Bonjour,

Je me suis rendu compte lors d'un entretien professionnel avec un personnel que celui-ci enregistrait notre entretien à mon insu.
Je lui ai posé la question, il m'a répondu que oui, je lui dit qu'il aurait pu me demander mon accord avant de le faire mais je n'ai pas demandé
d'arrêter l'enregistrement, je ne sais pas pourquoi!! en fait j'étais  choqué de ce manque de confiance.
Je regrette maintenant de ne pas avoir arrêté l'entretien, au moins sur le principe.
Qu'en pensez vous?

Bonjour,

Je porterais sur le rapport d'entretien ce fait. (à la CT également d'ailleurs)

par contre en droit je ne sais pas s'il peut y avoir de suite.






Une nouvelle affaire Bettencourt?

Personnellement, je n'aurais pas arrêté l'entretien. J'aurais fait arrêter l'enregistrement en rappelant son caractère illicite et j'aurais ensuite essayé de comprendre avec l’agent la raison de cette apparente défiance.

Sur les suites juridiques : a priori, les enregistrements à l'insu de la personne enregistrée ne peuvent servir de preuve qu'en matière pénale. La cour de cassation les refuse en matière civile, commerciale et sociale. J'ignore quelle est la position du juge administratif à ce sujet, si ce n'est qu'il reconnaît ce genre d'enregistrement comme un motif de poursuites disciplinaires.

Ca m'aurait légèrement énervé. J'aurais fait arrêter l'enregistrement sur-le-champ avec mention de ce fait dans le rapport d'entretien. Faut pas charrier quand même.

J'aurais fait un mélange des réponses de racadoince et Hippos: arrêt de l'enregistrement, poursuite de l'entretien en rappelant le caractère illicite de l'enregistrement, discussion pour comprendre, intégration de ces faits dans la synthèse de l'entretien.

faire arrêter l'enregistrement, et en discuter afin de comprendre le pourquoi de cette action.
et reprendre l'entretien sur de bonne base.