Karine, ton successeur a vraiment de la chance: sortant d'IRA qui peut bénéficier de l'éclairage de l"ancien. Ah si j'avais pu avoir cette chance!!!
Au fait, tu peux dire "devancière" ou ""prédécesseure"

" Voudrais pas donner l'impression d'apporter de l'eau au moulin du LMDV, mais "

" quand il m'arrive de penser au moment où je prendrai ma retraite (je veux dire le tout dernier moment où "Tchao les gars !!"), l'idée de rester encore 1 ou 2 jours pour expliquer à mon successeur..., expliquer quoi, d'ailleurs ? toutes les subtilités de l'établissement ? Les tendances, les clans, les habitudes, bref on n'est pas sortis de l'auberge et c'est pas 3 jours qu'il faudra.
Alors, comme pratiqué à ma dernière mut', un beau cahier avec consigné dedans tout ce qu'il me semble pertinent de savoir pour qui me remplacera, me paraît plus adapté que 2 jours à se raconter malheurs et carrières respectives. Professionnellement, j'avais bien d'autres soucis dans ma nouvelle affectation qui dépassaient ceux d'une rentrée standard, et je pense sincèrement que finissant ma carrière, la perspective de crier "Taïaut !!" en partant dans de nouvelles aventures depuis si longtemps espérées faute de temps ne résistera pas longtemps à l'idée de "rester encore un peu" pour faire semblant de croire que le collègue se sentira utilement renseigné par mes soins.
Bien entendu je ne suis pas chien, je laisserai une adresse mél pour répondre aux questions existentielles du style "Mais où se trouve le double des clés qui permet d'ouvrir l'armoire de la salle 120" quand ce neuneu le prof l'aura une fois de plus paumée.
Si je m'en souviens.
Et si je peux consulter mes méls."

En trente minutes, sur un coin de table, dans un aéroport ou une gare, au croisement de celui qui part - toi - et de celui qui arrive - ton successeur - tu peux tout à fait transmettre l'essentiel de ce qui posera problème ou de ceux qui poseraient problèmes. Mais aussi des gens porteurs de projets.
Ils ne sont pas si nombreux, les sujets à partager, les gens, les choses dont il faille parler, sauf à vouloir se justifier. Mais de quoi ?
Les autres seront mieux traités, sans a priori, avec un œil neuf.
Le reste est dans les dossiers pour peu qu'ils aient été laissés nickel.
Et si tu sais faire abstraction de ce qui tient de l’animosité personnelle avec les gens en place, que le successeur soit prêt à se faire une idée sans préconçus, trente minutes d'entretiens bien préparés sont suffisantes. Largement. Plus serait suspect.

Apporter de l'eau au moulin de LMDV n'est pas un crime.


les clones

Passage a écrit:

Apporter de l'eau au moulin de LMDV n'est pas un crime.

Certes non (d'ailleurs il le fait très bien tourner tout seul, en fait comme tous les gros durs il a un coeur d'or, je parie...)

Bien sûr.

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J'admire toues les optimistes qui dissertent naïvement sur l'heure à laquelle ils seront en retraite... chapeau les gars!

néthou a écrit:

Alors, comme pratiqué à ma dernière mut', un beau cahier avec consigné dedans tout ce qu'il me semble pertinent de savoir pour qui me remplacera, me paraît plus adapté que 2 jours à se raconter malheurs et carrières respectives.(...) Bien entendu je ne suis pas chien, je laisserai une adresse mél pour répondre aux questions existentielles du style "Mais où se trouve le double des clés qui permet d'ouvrir l'armoire de la salle 120" quand ce neuneu le prof l'aura une fois de plus paumée.

Rien de moins et rien de plus, la méthode du cahier devant à mon avis s'appliquer également quand un collaborateur s'en va et qu'un autre le remplace. La prise de fonction du nouveau est facilitée et sa formation moins lourde pour le gestionnaire.

LMDV/LG a écrit:

La passation comptable est une formalité obligatoire, la passation entre gestionnaires une simple pratique. On en reparlera dans 40 ans quand ta retraite se profilera.

Dans certaines académies, la passation entre GMs fait l'objet d'une circulaire annuelle dans laquelle sont détaillées les informations à transmettre.
Je suis plus favorable à une transmission écrite qu'à une transmission orale, dont la teneur peut revenir à un catalogue de ressentis voire à l'étalage de frustrations à la veille du départ.
Et puis je préfère ne pas avoir d'a priori (positifs ou non) sur l'équipe que je vais diriger ou l'équipe de direction à laquelle je vais participer et me faire ma propre idée. Par exemple, je ne consulte pas les dossiers administratifs des agents avant plusieurs semaines (sauf si nécessité impérieuse).
Mais si le gestionnaire partant l'accepte, un échange par mail, sans en abuser, peut constituer un appui certain pour la gestion de dossiers complexes (restructuration par exemple).

Suite à ma dernière mutation, voici une expérience vécue.
Je suis à R-1 dans le nouvel EPLE, la sortante est là.
Je suis toute contente d'avoir, enfin, une passation sympa, que nenni !
Je n'existe plus après qq. minutes, en fin de journée, je tente le dialogue, j'ai pour réponse : "En arrivant, j'ai cherché, vous chercherez." Je passe une heure à gentiment discuter, je pense avoir établi un lien. Arrivée au bureau le 2ème jour, j'ai en guise de bonjour : " Encore là celle-là !". Je suis restée en salle des profs à étudier les plans et j'ai visité le bahut à fond. En fin de semaine, j'ai eu une remise des clefs et point barre. Des goujats, il y en a partout, on n'est pas obligé de le devenir, parce que ça existe.

Bonsoir,

quand je suis arrivé dans mon établissement actuel, j'ai eu la chance de passer plusieurs jours avec ma collègue en partance. De plus, elle m'avait fait tout un speech dans un document word sur les problématiques de l'établissement, les projets et des avertissements notamment sur des possibles difficultés en RH. changement par rapport à mon 1er poste (sortie d'IRA) où j'ai trouvé un bureau sans dessus dessous, une compta budgétaire et comptable à rattraper. Je me suis toujours promis de rencontrer mon successeur et de tout lui expliquer en long et en large en prenant soin de laisser mes coordonnées. je ferais la m^me chose à mon prochain départ. Pour ma part, c'est une question de solidarité entre collègues.

Et si on se mettait un instant à la place de l'arrivant, à fortiori du nouvel arrivant (je vais employé un masculin, n'y voyez pas de la misogynie). A supposer aussi qu'il soit là fin août et pas bloqué dans son ancien bahut ou empêché de revenir de congés à cause d'un nuage de poussières volcaniques !!!!!!

Que doit-il faire ?
- voir les livraisons à attendre à la veille de la rentrée (notamment les manuels scolaires et éventuellement les carnets de correspondance en collège, le papier pour les photocopieurs)
- les menus sont-ils prêts ? Manquerait plus que le chef de cuisine soit aussi nouveau et pas présent avant le 1er septembre !!!!
- le suivi des contrats aidés et les éventuels états à établir à l'ASP ou autre organisme
- l'emploi du temps des TOS... la dernière semaine est un bons moments de l'année pour discuter et les découvrir
- les questions financières, entre le mandatement (et la découverte de l'AC qui va oublier de venir dans son établissement rattaché -tout juste s'il sait qu'il a un nouveau collègue - et qui va mettre trois plombes ou créer la régie d'avances et de recettes et la validation de la DBM pour vote rendue exécutoire durant le mois de juillet)
- prise de connaissance du programme de formation engagé par le rectorat du coin pour les nouveaux gestionnaires (deux jours par semaine en plus du boulot normal )
- s'imprégner du programme de sécurité de son nouvel établissement (exercice incendie dans 3 semaines !!).....

Bonjour,

J'ai connu plusieurs passations en établissement et services.

Je crois qu'un document écrit est primordial avec les points importants prévisibles pour la rentrée, après...

La rencontre avec le prédécesseur est souvent l'occasion d'échanger sur les différentes particularités de l'établissement. Elle est surtout essentielle si sortant IRA ou 1er poste en EPLE.
Mais pour qu'elle soit vraiment constructive il faut la préparer.

D'ailleurs je vais en préparer une.