Bonjour,

J'ai lu pas mal de trucs sur le fonds de roulement, notamment que c'est l'addition des réserves disponibles du service général et des services spéciaux.

Le montant du fonds de roulement figurerait en bas à gauche de la pièce 14 du compte fi.
Bien, mais chez moi ce chiffre de la pièce 14 est la somme à la clôture de l'exercice 2012:
      des réserves disponibles ,
 +   de la valeur des stocks
 +   des réserves utilisées à des achats immobilisables

Est-ce bien ça le fonds de roulement (je ne m'intéresse qu'à la pièce 14)?

D'après ce qui s'est raconté dans les formations, le FDR version RCBC serait ce que tu dis, mais sans compter les res. immobilisées.

Seraient concernés : les fonds dispo, les stocks, et les dépôts et cautionnements ?

Et il figure en bas à droite (c'est à dire au 31/12/2012 - il faut y enlever les res. immo encore une fois). Tu as bien noté que la pièce 14 du cofi de cette année est toujours "ancienne mouture", bien sûr.

Le fond de roulement global comprend aussi, il me semble, les reserves immobilisés nettes (amortissements déduits). C'est pourquoi les gestionnaires et CE doivent faire attention à ne pas croire que leur fonds de roulement représente grosso modo leurs réserves disponibles comme c'était le cas auparavent.

Donc, concrètement, on ne voit plus la ligne relative aux réserves disponibles dans la classe 1 de la balance ? Quand j'ai demandé à mon agent comptable, il n'a pas trop su me répondre, étant donné qu'il n'a pas encore fait les reprises du bilan d'entrée pour 2013.
Pour connaître nos réserves, il faut donc à chaque fois se référer au COFI de l'exercice N-1 et soustraire les éventuels prélèvements de l'année N. Ou bien abandonne-t-on la notion des réserves au profit de celle du fonds de roulement ?

On peut sauf erreur de ma part subdiviser le 1068 (déjà pour les SS genre SRH pour ne pas être obligé de faire un budget annexe).
et pour les réserves du SG dissocier les réserves immobilisées (valeur nette) des réserves totales.

MOA a écrit:

On peut sauf erreur de ma part subdiviser le 1068 (déjà pour les SS genre SRH pour ne pas être obligé de faire un budget annexe).
et pour les réserves du SG dissocier les réserves immobilisées (valeur nette) des réserves totales.

C'est une question que je me pose subdiviser le 1068 ou non.
L'idée de conserver des "reserves du R2" est-elle compatible avec RCBC ou alors faire un budget annexe...
Et vous?

Tous mes établissements et ceux du coin ont choisi d'individualiser les réserves (SG, services mutualisateurs, SRH) et de subdiviser le 1068.

Ne pas m'en vouloir après ce que j'ai pris hier sur un autre fil, j'espère ne pas m'en reprendre une aujourd'hui.

Dans mon agence comptable et dans celle du bassin , pas d'individualisation pour des raisons invoqués dans une autre discution.

Je tends le dos.....!

invoquées, pardon

On a opté pour une subdivision. Il faut aussi penser aux parents qui seraient "gênés" par une comptabilisation globale... et je les comprendrais.

Béret, c'est pour toi

Virgule a écrit:

On a opté pour une subdivision. Il faut aussi penser aux parents qui seraient "gênés" par une comptabilisation globale... et je les comprendrais.

Béret, c'est pour toi

ce qui laisse supposer que c'est toujours le SRH qui subvient aux besoins du SG alors que rien ne peut démonter que certaines années la participation du SRH aux charges communes est bien inférieure aux charges réelles générée par ce service spécial.
ça laisse supposer aussi que les 2.xx euros que douillent les parents par repas couvrent l'ensemble des charges, alors que le coût moyen d'un repas est de l'ordre de 7.xx euros, le reste étant payé par l'impôt. On oublie que le SRH ce n'est pas que des denrées.
Les poncifs ont la vie dure, surtout celui "on pique l'argent des familles"

Nous avons opté pour le "service spécial autonome du SRH" © où la totalité des charges du SRH sont retranscrites dans un service spécial. A ce titre la transparence et la sincérité budgétaire est totale ; le fait d'avoir des réserves identifiées va dans le sens de cette séparation d'un service qui reste annexe à la mission première d'un EPLE.

Entièrement d'accord avec VMB. La subvention de la collectivité (charges de personnel et remplacement du "gros matériel"), représente au moins 40% du montant des frais rééls engendrés par le srh.

C'est une des raisons qui m' a incité à proposer aux C.A. dont je suis le comptable d'inscrire les fonds de roulement sur un compte unique de réserve.

Maintenant, chaque établissement a en théorie (sauf pression des collectivités) le droit de faire comme il l'entend.

volcan a écrit:

Nous avons opté pour le "service spécial autonome du SRH" © où la totalité des charges du SRH sont retranscrites dans un service spécial. A ce titre la transparence et la sincérité budgétaire est totale ; le fait d'avoir des réserves identifiées va dans le sens de cette séparation d'un service qui reste annexe à la mission première d'un EPLE.

C'est plus qu'intéressant. Tu as donc réussi à individualiser en totalité les charges du SRH. Avec des divisionnaires j'imagine et des clés de répartition (sur le chauffage, l'eau, le téléphone, les contrats d'entretien et de contrôles obligatoires etc ...).
Peut-être ces modes de calculs ont-ils été abordés sur le forum ou sur le site mais si c'est le cas ils m'ont échappé et je serais vivement intéressé ... même si chaque établissement a ses spécificités structurelles qui nécessitent des clés de répartition spécifiques.
Pour ma part, si je sais compter le nombre d'extincteurs du SRH, évaluer le nombre d'appels téléphoniques, j'ai encore du mal sur plusieurs points : consommation d'eau et électricité (sans divisionnaire), contrôles obligatoires notamment.

V.M.B a écrit:

Virgule a écrit:

On a opté pour une subdivision. Il faut aussi penser aux parents qui seraient "gênés" par une comptabilisation globale... et je les comprendrais.

Béret, c'est pour toi

ce qui laisse supposer que c'est toujours le SRH qui subvient aux besoins du SG alors que rien ne peut démonter que certaines années la participation du SRH aux charges communes est bien inférieure aux charges réelles générée par ce service spécial.
ça laisse supposer aussi que les 2.xx euros que douillent les parents par repas couvrent l'ensemble des charges, alors que le coût moyen d'un repas est de l'ordre de 7.xx euros, le reste étant payé par l'impôt. On oublie que le SRH ce n'est pas que des denrées.
Les poncifs ont la vie dure, surtout celui "on pique l'argent des familles"

Moi, je suis pour la paix des ménages d'où la subdivision.

Tu penses bien qu'au moment de l'élaboration du budget, je me suis foulée de faire un calcul très approfondie (mais toujours approximatif) et nous sommes passés de 10% à 20% de prélèvement. A 8 euros près, ça tombait sur mes calculs. Et le CA, dont les parents, a accepté.
Maintenant, il est certain que le fonds de roulement du SRH ne sera plus aussi juteux... et je m'en fous. Parce que l'an dernier, avec les 10% de prélèvement, c'est le SG qui a financé une bonne partie du R2 et je ne pouvais même plus payer le fuel pour chauffer le collège... On marchait sur la tête !

Nicolas a écrit:

volcan a écrit:

Nous avons opté pour le "service spécial autonome du SRH" © où la totalité des charges du SRH sont retranscrites dans un service spécial. A ce titre la transparence et la sincérité budgétaire est totale ; le fait d'avoir des réserves identifiées va dans le sens de cette séparation d'un service qui reste annexe à la mission première d'un EPLE.

C'est plus qu'intéressant. Tu as donc réussi à individualiser en totalité les charges du SRH. Avec des divisionnaires j'imagine et des clés de répartition (sur le chauffage, l'eau, le téléphone, les contrats d'entretien et de contrôles obligatoires etc ...).
Peut-être ces modes de calculs ont-ils été abordés sur le forum ou sur le site mais si c'est le cas ils m'ont échappé et je serais vivement intéressé ... même si chaque établissement a ses spécificités structurelles qui nécessitent des clés de répartition spécifiques.

Article intéressant de volcan à ce sujet dans la revue de l'AJI, l'an dernier je crois (pas sous les yeux).

N° 120 de la revue "Intendance".

Pour les calculs et documents je les mettrai sur le site prochainement.

On s'éloigne (un peu beaucoup) du sujet initial à savoir le calcul du FDR....ou plutôt des FDR car il faut bien distinguer la version M9.6-1962 et la version RCBC. (cf. cahiers Aix Marseille ici ou différence avec réserves là)

Pour le SRH, je pense qu'il doit être possible d'estimer avec une précision suffisante le coût des fluides (eau, électricité)....et Volc@n a plusieurs fois détaillé ici son analyse sur la question mais je suis impatient de découvrir le détail de ses calculs.

L'esprit de la RCBC répond à une nécessité de simplification : un résultat unique, un fonds de roulement unique, un compte de réserves unique...

Il apparaît donc être un compromis judicieux que d'appliquer cet adage à la lettre tout en tenant, hors balance comptable, un suivi détaillé de l'origine des fonds disponibles dégagés...voir explication ici