le centre d'analyse stratégique a publié une note n° 313 sur ce thème.
En 2010, deux élèves français sur trois déclaraient aimer “un peu” ou “beaucoup” l’école et neuf jeunes
sur dix s’y sentir bien. Ce constat relativement satisfaisant doit néanmoins être nuancé. On note une forte
dégradation de cette opinion avec l’âge et une différence significative liée au sexe, les garçons appréciant
moins l’école que les filles. En outre, les jeunes Français ont une représentation de l’avenir
professionnel très conditionnée par le niveau et le domaine d’études. Ce présupposé est à la base d’un
double phénomène : il existe, d’une part, une forte concurrence entre les meilleurs élèves ou les plus favorisés
sur le plan socio-économique et, d’autre part, un sentiment de démotivation chez les autres.
Or plusieurs études démontrent que la qualité de l’expérience scolaire et des interactions qui lui sont
associées est essentielle pour les compétences sociales de l’enfant, mais aussi pour sa capacité
d’apprentissage. Des pays, en particulier anglosaxons et scandinaves, ont fait du bien-être un axe fort
de leur pédagogie scolaire. Il apparaît que les stratégies visant à améliorer le climat scolaire, pour
être efficaces, doivent s’inscrire dans le quotidien de l’établissement et impliquer l’ensemble de la
communauté éducative (personnels, élèves, parents), ce qui peut exiger une série de changements
modestes ou plus ambitieux. Il s’agit tant de lutter contre la violence scolaire que de
valoriser la coopération entre les élèves ou encore rendre l’environnement de travail plus accueillant.
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"Mad Max en Père-la-Vertu, on aura tout vu !!!" (Tavi Lou Pastou, 10 avril 2013)
"Comme pertinemment indiqué par mon vieux pote Mad Max (le lapin rouge, le 25 octobre 2021, mais comme dirait Obélix, je ne suis pas vieux !)