Le processus de révision de la directive marchés publics, initié par la
Commission européenne, prend des allures de boîte de Pandore. Et ce pour la plus grande
angoisse des praticiens des marchés publics. Car voilà ainsi réussi, au
détour de l'article 84 du projet de directive, l'inconcevable tour de
force de créer un organe de contrôle qui est à la fois coûteux,
inutile, dangereux, source d'insécurité juridique, et doté de missions
aussi démesurées qu'hybrides. D'aucuns parlent déjà d'un « Big Brother
». Mais « canular de caméra cachée » n'eut finalement été guère usurpé.
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