N'empêche, entre Agathe, VI, Wizzz et maintenant Avalon, on a du lourd , nous. C'est pas dans des forums de profs ou de docu qu'on peut lire ces récits criants de vérité (surtout celui du CPE, si, si ) et si bien tournés qu'on en pisse de rire.

C'était super, même la fin.

Très agréable à lire, hilarant pour certains passages, un vraiment moment de détente et puis ...
Un sentiment diffus, un malaise, c'est ça mon métier ? Malheureusement la réponse est souvent oui !
Pour la fin, j'aurais bien vu un remake de Columbine

Désolé, le texte est super mais je ne le ferai lire à personne avec une fin pareille. Je pense que c'est une bêtise. On peut rigoler de tout, mais pas avec n'importe qui : il y en a sur ce forum qui n'apprécieront pas du tout.

Cher Avalon, je te presse de revoir ta copie, en l'état ce n'est pas acceptable. C'est dommage de gâcher un si beau travail juste par une conclusion sur un mode de fermeture. En rhétorique, on nous enseigne que toute conclusion doit être une fenêtre ouverte sur les possibles. Là, l'imagination se borne à tâcher de contourner un truc pénible, sans trop y croire. A reprendre.

En toute amitié.

Si tu dis ça, c'est que tu es capable de faire mieux. Nous attendons donc ta production avec impatience!

Dupont a écrit:

Si tu dis ça, c'est que tu es capable de faire mieux. Nous attendons donc ta production avec impatience!

Je ne prétends pas avoir de l'humour, mais seulement savoir reconnaître ce qui ne sera vraiment pas marrant pour tout un tas de gens.

@Avalon

Super ton dessin, tu n'as pas le même au féminin ?car c'est tout à fait moi en ce moment !!!!!

Mad Max a écrit:

22h 45 : j’ouvre la porte de mon si sublime appartement, ma femme m'attend à moitié endormie sur le canapé, dans le souffle d'un bisou elle me glisse que notre fils ne dors pas encore, il attend son papa. Je vais le voir, il me dit dans un demi-sommeil m'avoir vu dans la journée avec des pompiers et des gendarmes. "Tu en as de la chance papa d'avoir un si beau métier, je ferai comme toi quand je serai grand".

Bien essayé, mais désolé c'est incohérent avec

Avalon a écrit:

17 h 50 : je passe à mon appartement pour boire un café avant le CA. Je trouve un mot sur le frigo m’annonçant que ma femme part habiter avec mon fils chez son amant qui n’est autre que le chef du service des ressources humaines de la région. Elle explique qu’elle veut enfin avoir une vie normale et décente. Qu’elle ne supporte plus que je passe tout mon temps au travail, la semaine, les week-ends, les astreintes, que je sois constamment fatigué, stressé, sans avoir même le temps pour les devoirs de mon fils, que je n’ai jamais de vraies vacances ; et qu’elle en a assez de vivre dans un logement insalubre avec un voisinage infect, sans réelle intimité.

Faudrait voir à suivre, nom de Diouss !

L'intendant zonard a écrit:

En rhétorique, on nous enseigne que toute conclusion doit être une fenêtre ouverte sur les possibles.

Je plussoie
Sans vouloir faire mon beagle malin , j'ajouterai que ce qui vient d'être clairement décrit par l'IZ est d'ailleurs souvent désigné sous le terme de conclusion "apéritive"

Et même si j'ai écrit plus haut -avec humour, tout comme le fait notre cher Avalon - qu'une journée qui a ainsi débuté ne peut que mal se terminer, je ne partage pas le choix fait par son auteur en guise de conclusion à un texte par ailleurs drôle et lisible par tous .

En toute amitié également.
Comment pourrait-il en être autrement

et pour le dessin

Bon, à la place du RAID je mets le GIGN
et le pistolet

sauf qu'il n'y a plus de bonbons.

Chacun a le droit de penser ce qu'il veut et de faire la critique, évidemment constructive, de la production de notre collègue.

Ce qui me choque dans la réaction du lapin fougueux, c'est ça :

L'intendant zonard a écrit:

Cher Avalon, je te presse de revoir ta copie, en l'état ce n'est pas acceptable

AVALON a écrit:

Mais
le mélange humour débridé et réalisme noir est un exercice littéraire
trop difficile pour un écrivaillon d’occasion. Je proposerai
prochainement une fin alternative plus joyeuse pour ceux qui souhaitent
faire lire le conte à des personnes extérieures à notre univers.[/size]

Je pense que tu as justement tapé dans le mille avec cette fin un peu
choquante, mais cohérente avec le pessimisme sous-jacent dans ton texte.
Ne change rien.

AVALON a écrit:

Je comprends ton point de vue IZ. J’ai longuement hésité sur la fin et même sur le contenu. Fallait-il tomber dans le délire le plus total ou garder un lien avec la réalité ? A partir du moment où j’ai fait le choix de détailler sur une journée des comportements que j’avais plus ou moins rencontré dans ma vie professionnelle, j’ai choisi de pousser le trait à l’extrême. Les comportements en CA, les anecdotes avec les photocopieurs, les voyages, le SAH, le CVL, etc… nous les avons rencontrés ou entendus rapportés. Les problèmes familiaux aggravés par le travail sont aussi une réalité. La fin du « conte » aussi n’est malheureusement pas dénuée de tout lien avec la vraie vie. Que cela gâche le plaisir de la lecture et mette mal à l’aise certains collègues qui ont peut être été confrontés à de tels drames, je le comprends et je m’en excuse. Mais derrière la plaisanterie j’ai voulu qu’apparaisse la pression et la fragilité, la souffrance parfois et l’isolement surtout, du gestionnaire. Mais le mélange humour débridé et réalisme noir est un exercice littéraire trop difficile pour un écrivaillon d’occasion. Je proposerai prochainement une fin alternative plus joyeuse pour ceux qui souhaitent faire lire le conte à des personnes extérieures à notre univers.[/size]

De mon côté, je pense pour deux raisons qu'il n'y a rien à changer. D'abord parce que c'est toi l'auteur et que tu écris la fin que tu veux. On aime ou on n'aime pas, mais on ne fait rien changer à une production personnelle. Ensuite, parce que sans cette fin, ce texte est drôle, bien tourné, mais reste quand même dans la caricature et la grosse farce.

Si tu changes la conclusion pour un "happy and funny end", une fois le texte lu, les réactions seront "n'importe quoi" ou "c'est drôle" et les gens passeront à autre chose. Si tu ne changes rien, les réactions seront "n'importe quoi" ou "c'est drôle et en plus je n'avais jamais vu les choses comme ça, sous cet angle".

Je n'aime pas faire la politique de l'autruche. Que cette fin (supposée) dramatique nous renvoie un peu brutalement à notre quotidien n'est pas pour me déplaire, même si elle induit un légitime sentiment de malaise. Mais, en pensant aux collègues en souffrance, je me demande ce qui serait le plus dur à lire pour eux: le fait de voir que, poussés également dans leurs retranchements et confrontés à des difficultés qui ne sont insurmontables que si l'on ne se sent pas soutenu par un proche ou la hiérarchie, d'autres peuvent également envisager des actes à ne jamais commettre; ou le fait qu'après cette litanie d'avatars, on s'en tire d'une pirouette et tout va bien dans le meilleur des mondes.

Prêter implicitement à Avalon le pouvoir d'inciter quelqu'un à commettre un geste irréparable à travers quelques lignes est à mon sens démesuré, quand bien même personne ne pourrait prétendre que le risque est nul. Plutôt que de censurer ces lignes, on ferait mieux d'y chercher ce que l'on peut changer pour que ces situations personnelles et professionnelles décrites ne soient pas un quotidien qui continue à faire concensus, autour de nous et même parmi nous, et à faire les vrais dégâts.

Bof, je trouve le lapin un peu prude sur ce coup, il y a bien des policiers qui écrivent des polars sanglants en mettant en scène leurs conditions de travail, et avec des conséquences aussi terribles (éventuellement) sans que cela choque grand monde.

je suis rassurée de partager l'avis des collègues ci-dessus : surtout ne change pas la fin de ton récit !

D'abord je trouve qu'il ne s'agit pas du tout d'une fin "fermée", au contraire tout est possible...

Et puis y en marre de ces livres/films où on nous livre l'intrigue et le dénouement clés en main comme du "prêt-à-penser", là au moins tu fais appel à notre réflexion, notre imagination et c'est très bien ainsi. Enfin c'est juste mon avis

delph a écrit:

Bof, je trouve le lapin un peu prude sur ce coup

Pas moi.

Ce qui m'ennuie dans le récit d'Avalon, fort bien écrit au demeurant, c'est que je pense que la fin telle qu'elle est "remue" plutôt les gestionnaires que les autres personnels (pas tous, certes, mais un nombre non négligeable au vu des premières réactions).
Vu qu'Avalon a demandé qu'on laisse son conte dans la partie du forum accessible à tous, j'en avais conclu que le but de cet écrit était justement de faire réfléchir les personnes qui ne connaissent pas l'envers du décor. Mais, telle que l'histoire est rédigée, je crois qu'elle peut provoquer des sentiments pour le moins inconfortables chez pas mal de collègues. En revanche, elle ne doit rien évoquer de particulier à ceux pour qui notre quotidien est inconnu, qui vont juste dire une fois de plus "ils sont tout de même bizarres à l'intendance".

Cela n'enlève rien à tes qualités, Avalon . Et je reconnais qu'il est plus que probable que mon avis n'est pas représentatif. D'ailleurs je m'abstenais de répondre pour cette raison, mais quand même, je ne peux pas laisser mon pote le Lapinou se faire allumer sans me montrer solidaire. Certaines choses nous atteignent plus que d'autres selon notre sensibilité ou notre vécu. Alors s'il est prude, je le suis aussi. D'ailleurs, je vais attendre la fin alternative pour faire lire l'histoire à mes collègues.

PS : qui a vérifié s'il avait un compartiment sous son coffre ?

salut,
selon moi, cette fin d'histoire amène forcement le lecteur - profane ou non en la matière - à réfléchir sur sa propre expérience avec le milieu de l'éduc nat en particulier ou avec celui de ses collègues en règle générale ...
Il n'est jamais néfaste de réfléchir ni de prendre de la hauteur sur ce que l'on vit ou ce que l'on n'est !!!
C'est à chacun de l'interpréter à l'aune de son propre vécu et/ressenti !!!

Encore bravo Avalon !!!

Bonjour , je suis d'accord avec D6.

Citation :

De mon côté, je pense pour deux raisons qu'il n'y a rien à changer.

Reste à savoir quelle est "la ligne éditoriale" du site et du forum et à mon sens, seul le créateur du forum peut la donner.

Bravo à Avalon pour son humour et ses dessins

Winnie a écrit:

Mais, telle que l'histoire est rédigée, je crois qu'elle peut provoquer des sentiments pour le moins inconfortables chez pas mal de collègues. En revanche, elle ne doit rien évoquer de particulier à ceux pour qui notre quotidien est inconnu, qui vont juste dire une fois de plus "ils sont tout de même bizarres à l'intendance".

Mon Ourson,

Je me permets de m'inscrire en faux contre cette assertion. Une litanie d'emmerdements compréhensibles par tous et une fin***.

AVALON a écrit:

[Ce n'est qu'un conte et un conte n'est pas forcément gai. De plus tout conte à une vérité cachée, une morale à décrypter. J'ai écrit ce conte pour amuser, faire sourire ; mais aussi faire réflechir.

.

Ce conte amuse, fait sourire et fait réfléchir.

Pour ma part, j'ai apprécié. Bravo.

Je souhaiterais à mon tour donner mon avis :

Titi a écrit:

Reste à savoir quelle est "la ligne éditoriale" du site et du forum et à mon sens, seul le créateur du forum peut la donner.

Euh.... ben.... il y a bien des règles de fonctionnement du forum, mais pas vraiment de ligne éditoriale.... je laisse les autres administrateurs décider à la majorité...

Bref... je suis bien embêté ; mais compte tenu des avis divergents, je renonce à mettre le "conte" sur le site Gestionnaire03 (ou du moins cette version).



p.s. il semble par contre qu'il y ait bien une malédiction attachèe à cette ratatouille....

Cette fiction c'est plus sérieux que tous ces romans à l'eau de rosse.
Il n'y a que le réel qui soit vrai.

Si Avalon s'essayait modestement à l'écriture, on découvre de nombreux critiques littéraires...

Ce petit conte à toute sa place dans la section malaise des gestionnaires et son style humoristique, mais non dénué de sens, permet plutôt aux personnes extérieures de saisir les difficultés de la fonction. Heureusement que l'issue n'est en réalité pas aussi sombre que dans l'histoire, mais pourquoi accepter l'outrance dans l'énumération des pb rencontrés et vouloir une fin sobre. Avalon est allé au bout de son idée, une fin exagérément sombre, au regard d'une journée exagérément difficile (mais drôle).

C'est rude, ça brasse, mais c'est bien.

C'est justement ce contraste je pense qui déplait. Après une histoire exagérée et drôle, on s'entendait à une fin identique ou alors encore plus exagérée s'il est possible, mais en tout cas drôle. Mais franchement après avoir tant ri, je pense qu'on ne peut lui en vouloir !

Winnie a écrit:

D'ailleurs je m'abstenais de répondre pour cette raison, mais quand même, je ne peux pas laisser mon pote le Lapinou se faire allumer sans me montrer solidaire.

On n'arrive déjà pas à débrancher le lapin rubicond (lui-même attaché à son autolaveuse à fil), ce n'est pas pour l'allumer

N@n@rd a écrit:

p.s. il semble par contre qu'il y ait bien une malédiction attachée à cette ratatouille....

Ça aussi, c'est drôle !

Dites... Vous allez lui lâcher la corde à noeuds, au Avallon?

Il cherche à faire rire, avec une fin acide. Bon. C'est son choix. C'est son texte. Pondre un écrit pareil nécessite du temps, de l'investissement, de l'imagination. Faites donc mieux.

Se prononcer sur le fait que ça plaise ou pas est une chose, un droit même. Nous refourguer une ressuçée de critique sur le fond et la forme, franchement, ça fait de la peine pour un type qui a juste essayé d'amuser les collègues. Et qui a réussi, en plus...

Ça me fait maaaaaal d'être d'accord avec un CPE ( ) mais, oui, il a raison !

Avalon: ils ne savent pas ce qu'ils disent !