Bonjour à tous,
Me plongeant dans les profondeurs de ma gestion 2011 en vue de la présentation du compte fi, je constate les caractéristiques suivantes:
- si je retiens les dépenses strictement pédagogiques (à mon sens), c'est-à-dire en ôtant le B, le C, le D, le F et le R2, 27% des ressources de la CT (conseil général) servent à financer directement la pédagogie.
- si j'ajoute les crédits d'Etat, j'arrive à un ratio de 39%.

S'il est délicat de comparer un établissement avec un autre, avez-vous de votre côté, dans un moment d'égarement, calculé ce type de ratio ? Si oui, qu'avez-vous obtenu ? Les enseignants ne se plaignent pas vraiment dans mon bahut du manque de moyens (de guerre lasse, peut-être), mais il demeure toujours un sentiment diffus que je ne consacre pas suffisamment au pédagogique. Il me semble néanmoins que réserver 25 % des financement d'un bahut à la pédagogie stricto sensu ne me paraît pas trop mal. Toutefois, n'ayant aucun point de comparaison, je raisonne dans le vide, et c'est la raison pour la quelle je me permets de vous interroger, chers collègues.

Je dois arriver a peu près a ce taux là, mais au moment de la présentation de ces chiffres je n oublie pas de signaler que si on rajoutait la masse salariale le taux monterait bien plus !

Ben tu devrais être content avec la RCBC. Ces chiffres apparaîtront.

J'arrive aussi à un ration de 25% pour les dépenses pédagogiques mais sans distinction CT/Etat.

Pas encore calculé un ratio comme celui là, mais il va falloir que je le fasse, pour voir ...

Sinon, sans blaguer, un formateur nous a dit une fois, sur une question, justement, de la part de la pédagogie stricto senso dans un budget en baisse vertigineuse, que "le reste", c'est à dire, le B, le C, le D (surtout le B), c'est de la pédagogie également, car cela concourt à de bonnes conditions d'enseignement.

C'est vrai, ça, allez faire cours dans des salles pas chauffées ou sans lumière, vous...

Son raisonnement n'était donc pas : "tant de toutes façons pour la pédagogie, et le reste on fait comme on peut", mais "les dépenses incompressibles d'abord, et ensuite la pédagogie, si il reste des sous."

A instiller (avec modération) en CA ?

On peut tenir ce type de discours, certes, mais tout dépend de la bienveillance du réalisme du CA.