Ceci étant, Lennie met la souris sur un point important: peut-on mettre cela en place si le CE s'y oppose? doit-on le mettre en place uniquement pour les personnels d'intendance s'il refuse pour les autres?

On nous confie une responsabilité en termes de gestion de l'ensemble des personnels administratifs, mais on sait très bien ce qu'il en est sur le terrain.

Là encore, Winnie, je suis tout à fait d'accord avec toi. Le seul hic, c'est que je ne suis pas le chef d'établissement. Je ne demande qu'à ce que la loi soit appliquée mais, si je m'amuse à vouloir le faire sans l'aval du CE, je cours à l'échec et au devant de quelques problèmes, me semble-t-il. Je verrai bien si le prochain CE est prêt à s'atteler à la question. A mon sens, il n'y a aucune raison de faire traîner l'application de la loi sur plusieurs années. Il y a un temps de travail à effectuer, un point c'est tout.
Je précise que la tolérance, ou plutôt le laxisme, ne vaut que pour les agents de l'éducation nationale (l'exemple venant des membres mêmes de l'équipe de direction), les agents de la CT étant, eux, tenus d'accomplir toutes les heures dues. Difficile ensuite d'entretenir un esprit républicain, puisque certains sont plus égaux que d'autres.

Je remercie D6 pour son intervention.
Il ne me semble pas que ce que je décris soit un cas isolé. Mon établissement n'est pas le seul à connaître ce type de situation. Qui prétendrait ignorer les différences de traitement entre les secrétaires "d'intendance" et les secrétaires "de direction" au sein des EPLE ? (quoi que, chez moi, elles travaillent aussi peu les unes que les autres, l'égalité est rétablie)
Qui, à l'éducation nationale, soutiendrait que les personnels administratifs, même cadres supérieurs, ont du pouvoir, en comparaison des personnels pédagogiques et de direction (en très grande majorité issus des rangs des enseignants). Nous exerçons dans un ministère corporatiste (ce n'est pas le seul) et nous ne faisons pas partie de la corporation dominante, dirigeante et dotée du pouvoir de décision, quand bien même nous sommes CASU, agent-comptable et administrateur de l'éducation nationale.
Ne nous voilons pas la face, à l'EN, un administratif peut proposer tout ce qu'il veut, mais celui qui dispose, c'est le CE, le DASEN, le recteur, l'IGEN, ou bien encore le président de l'université dans le supérieur. Si le chef d'établissement dit non, l'administratif se tait et retourne dans son bureau comme il en était sorti. Sinon, il peut aussi demander sa mutation (mais c'est partout pareil), son détachement (mais souvent, ailleurs, c'est pareil aussi, si ce n'est qu'au lieu de profs, on a affaire à des ingénieurs, à des préfets, à des vétérinaires,...etc) ou bien encore démissionner de l'administration pour voir si ça se passe différemment dans le privé, où, à moins d'être son propre patron, on est également bien obligé de tenir compte de l'avis de son supérieur hiérarchique.
Donc, plutôt que de m'engager dans un conflit annoncé, je fais le dos rond, en attendant de tomber sur un CE qui prendra la question à bras le corps. Et si je ne rencontre jamais ce CE, et bien, les secrétaires continueront à travailler chaque année un mois de moins que ce qu'elle devraient. Je n'ai pas l'esprit kamikaze. Je ne vais pas changer le système à moi tout seul. J'ai accompli mon devoir en signalant la transgression de la loi à mon supérieur hiérarchique. Il a décidé de ne rien faire. Point final. On va peut-être aussi me dire qu'à défaut du rectorat (puisque les membres de la caste dominante se couvrent entre eux), je devrais plutôt alerter les syndicats ?

D6. a écrit:

Ceci étant, Lennie met la souris sur un point important: peut-on mettre cela en place si le CE s'y oppose? doit-on le mettre en place uniquement pour les personnels d'intendance s'il refuse pour les autres?

La mise en place en cas d'opposition du CE, cela doit dépendre du CE. Mais la différence secrétariat/intendance, beaucoup le font. Lennie en parle dans son message.
Un mois de perdu sur l'année, c'est tout simplement énorme.
Ce qui me met hors de moi, c'est qu'en général on ne se prive pas de faire travailler les agents des collectivités ou ceux des labos pour le temps réellement attendu.

Ce sujet me désespère...

Winnie a écrit:

La mise en place en cas d'opposition du CE, cela doit dépendre du CE

Lennie a écrit:

Je précise que la tolérance, ou plutôt le laxisme, ne vaut que pour les agents de l'éducation nationale (l'exemple venant des membres mêmes de l'équipe de direction), les agents de la CT étant, eux, tenus d'accomplir toutes les heures dues.

Winnie a écrit:

Ce qui me met hors de moi, c'est qu'en général on ne se prive pas de faire travailler les agents des collectivités ou ceux des labos pour le temps réellement attendu.

Vous avez tous les deux raison, c'est bien le problème.

Winnie a écrit:

Ce sujet me désespère...

Moi aussi.

tout à fait d'accord avec tout ce qui a été dit...

je me sens de moins en moins légitime à demander aux agents de réduire leurs pauses bavardages et cafés alors que ces mêmes pauses à rallonge sont une institution dans les bureaux... Qui donne l'exemple ?

Lennie a écrit:

Winnie a écrit:

La mise en place en cas d'opposition du CE, cela doit dépendre du CE

Je développe : la mise en place d'horaires différents pour les personnels du secrétariat et ceux de l'intendance, en cas d'opposition du CE à l'accomplissement de la totalité des heures de travail soit 1607h, cela doit dépendre du caractère du CE. Certains CE sont têtus juste pour leurs secrétaires et nous laissent au moins organiser notre service, d'autres ne lâchent rien.

(t'as raison c'était pas clair)

Winnie a écrit:

Lennie a écrit:

Winnie a écrit:

La mise en place en cas d'opposition du CE, cela doit dépendre du CE

Je développe : la mise en place d'horaires différents pour les personnels du secrétariat et ceux de l'intendance, en cas d'opposition du CE à l'accomplissement de la totalité des heures de travail soit 1607h, cela doit dépendre du caractère du CE. Certains CE sont têtus juste pour leurs secrétaires et nous laissent au moins organiser notre service, d'autres ne lâchent rien.

(t'as raison c'était pas clair)

Ca y est, j'ai compris !