- godzilla a écrit:
- C'était ironique car bien entendu on ne peut rien faire. Et puis voyez vous bien souvent dans les îles il y a aussi les CPE, les profs, certains gestionnaires qui picolent. Le problème est bien plus courant ... La plupart des gens qui viennent ne viennent que pour de mauvaises raisons (problèmes de couple, financiers ...), alors soit ils buvaient déjà avant et cela s'aggrave, soit ils se mettent à boire parce que plus le temps passe plus l'isolement, le manque de repères pèsent lourd.
Ce particularisme peut donner lieu à des fonctionnement ahurissants et inconcevables en métropole.
Alors encore des volontaires pour venir au soleil boire un cocktail sur la plage
Godzilla, tu exagères en simplifiant. Il y a un seul confetti de l'empire - dont parfois l'on puisse penser à te lire que tu en regrettes la disparition, de l'empire, pas des confettis - où les border-line professionnels de métropole à comportement inqualifiable et surtout à ne pas qualifier, étaient réputés envoyés volontiers par l'institution qui a des pudeurs de tribunaux d'ecclésiastiques pour s'éviter du linge sale sur la place publique, c'était Mayotte (des Comores dans l'océan indien, je précise pour ceux qui pensent qu'au nord, ou au sud, de la Corse le monde s'arrête). Parce que moins cher que tes îles pour l’État français.
Maintenant qu'il y ait en outre-mer des fuites en avant personnelles de métros, c'est encore le cas. Mais moins qu'avant. À l'ère et à l'heure électroniques, les gens ne peuvent plus fuir leurs obligations professionnelles ni se mettre vraiment à l'abri de leurs méfaits antérieurs. Surtout en restant fonctionnaires. Ils doivent au moins changer et passer au privé. La fuite pour échapper à de leur obligations personnelles ? Oui. En partie mais en partie seulement.
Ce que tu dis, donc, est moins vrai maintenant mais pas encore complètement faux... Puisqu'il est encore fortement conseillé à ceux qui envisagent de partir de métropole de mettre toutes leurs affaires en ordre y compris sentimentales et de préparer leur retour s'il y a le moindre doute dans leur capacité d'acclimation.
Et à propos de Mayotte, cela le sera moins encore à mesure de son intégration réelle au rectorat de La Réunion. La départementalisation n'enchante pas tous. Ni à Mayotte. Ni à la Réunion.
Par contre la picole - c'est le sujet du fil - les îles, et pas seulement celles de l'océan indien, y aident fortement et souvent la font découvrir à bien des primo-arrivants abonnés jusqu'alors à l'eau de source et aux costards avec ou sans cravates. Désinhibés, par le soleil, par la facilité de contact, les dames peu farouches, des élèves cools souvent, des collègues arrangeants, ils adoptent rapidement des comportements limites et des accoutrements de plage, de surf et autres activités de glisse, alors qu'ils doivent assurer, devant tableau et indigènes et même en intendances, leur rôle - de la France, en être les représentants, son élite, porteur de la civilisation, c'est le moins !
-; il faut même maintenant aux rectorats faire des discours d'accueil aux fonctionnaires bizuths, toutes catégories, débarquant, et leur recommander quelque prudence, une hygiène de vie ad hoc. C'est rigolo.
Le temps n'est plus où il fallait quelques semaines de bateau, propices à en connaître - au moins les risques - du lieu de destination par les récits des habitués à bord; maintenant en douze, vingt-quatre heures, trente six heures au pire, tu passes de la froidure aux cocotiers. Sans mode d'emploi des cocotiers.
Jean-Pax ne chante rien à ce propos ?
. Mais qu'est-ce qu'il fiche ? C'était mieux avant.
Entre nous, ici, à part l'I.Z., les six-clones et toi, qui connait J-P ? V.M.B sans doute... Cela fait un quarteron d'une autre époque. Pas une légion, n'est-ce-pas ? En plus, si l'I.Z. chante juste, c'est attesté, qu'en est-il de V.M.B ? Bref, pas de quoi faire une chorale...
SvP .