ici, le rapport Coffe sur cette question (12 pages)

Est-ce qu'il préconise de s’approvisionner chez L... ?

j'ai été de 1995 a 2009 gestionnaire de site de restauration sur deux crous différents

le rapport enfonce des portes ouvertes : les conclusions et autres recommandations sont connues des acteurs des crous depuis des lustres mais il pointe du doigt un problème vital : le tarif demandé aux étudiants; il est clair que 2.90€ ne suffisent évidemment pas à financer le repas qui coute environ 6€ toutes charges comprises ; le déficit s'est aggravé depuis la fin du financement paritaire du ticket par l'Etat voici de nombreuses années !

sur tous les CROUS ce sont les cafétérias et les résidences qui absorbent le déficit chronique de la restauration traditionnelle ; sinon c'est vrai qu'il y a des chefs de cuisine et des personnels remarquables et qui font des miracles : je me souviens de repas "beaujolais" qui attiraient sur le resto que je gérais plus de 2200 couverts contre 1700 en temps normal et ce n'était pas seulement pour boire 10cl de beaujolais offerts ! le rôle des producteurs régioanux est vital : les jeunes adorent cà et c'est une clé de réussite pour les crous

pour la restauration du soir : ne rêvons pas il n'est plus dans les moeurs des étudiants de se coltiner un repas au RU le soir : on leur construit des chambres avec kitchnette !



ceci dit cela me donne un petit coup de blues de reparler des CROUS car finalement j'y étais bien !

Mad Max a écrit:

ici, le rapport Coffe sur cette question (12 pages)

Ne pas oublier de citer le co auteur du rapport , Jean Robert Pitte

blanvile a écrit:

j'ai été de 1995 a 2009 gestionnaire de site de restauration sur deux crous différents

le rapport enfonce des portes ouvertes : les conclusions et autres recommandations sont connues des acteurs des crous depuis des lustres mais il pointe du doigt un problème vital : le tarif demandé aux étudiants; il est clair que 2.90€ ne suffisent évidemment pas à financer le repas qui coute environ 6€ toutes charges comprises ; le déficit s'est aggravé depuis la fin du financement paritaire du ticket par l'Etat voici de nombreuses années !

sur tous les CROUS ce sont les cafétérias et les résidences qui absorbent le déficit chronique de la restauration traditionnelle ; sinon c'est vrai qu'il y a des chefs de cuisine et des personnels remarquables et qui font des miracles : je me souviens de repas "beaujolais" qui attiraient sur le resto que je gérais plus de 2200 couverts contre 1700 en temps normal et ce n'était pas seulement pour boire 10cl de beaujolais offerts ! le rôle des producteurs régioanux est vital : les jeunes adorent cà et c'est une clé de réussite pour les crous

pour la restauration du soir : ne rêvons pas il n'est plus dans les moeurs des étudiants de se coltiner un repas au RU le soir : on leur construit des chambres avec kitchnette !



ceci dit cela me donne un petit coup de blues de reparler des CROUS car finalement j'y étais bien !

Tout à fait d'accord !

J'ai moi aussi dirigé RU et cafétérias et j'ai mille fois préféré cette activité à celle de gestionnaire d'EPLE. Une réelle autonomie, un partenariat avec les universitaires, une clientèle agréable que toute l'équipe avait à coeur de choyer, parce que même avec des moyens limités on peut très bien y parvenir si on a un chef de cuisine compétent.

J'ai voulu découvrir autre chose en venant en EPLE et pas un jour ne passe sans que je le regrette. Ce que j'y ai trouvé ne correspond pas du tout à mes attentes. Pour des raisons personnelles il serait à présent très difficile que j'obtienne à nouveau un poste dans un Crous, mais j'y ai fait la majeure partie de ma carrière et ce sont de loin les meilleures années de mon parcours professionnel.

GM Aquitaine a écrit:

J'ai voulu découvrir autre chose en venant en EPLE et pas un jour ne passe sans que je le regrette. Ce que j'y ai trouvé ne correspond pas du tout à mes attentes. Pour des raisons personnelles il serait à présent très difficile que j'obtienne à nouveau un poste dans un Crous, mais j'y ai fait la majeure partie de ma carrière et ce sont de loin les meilleures années de mon parcours professionnel.

Ben pas moi, j'en suis parti et j'en suis bien content! J'espère ne plus jamais remettre les pieds là-dedans!