"Il faut diviser pour mieux régner" (Machiavel) ou "Il n'y a pas de girouettes en politique, c'est seulement le vent qui tourne " (...)

tortue a écrit:

"Il n'y a pas de girouettes en politique, c'est seulement le vent qui tourne

Edgar Faure

Gentil Intendant a écrit:

tortue a écrit:

"Il n'y a pas de girouettes en politique, c'est seulement le vent qui tourne

Edgar Faure

ou Eric Besson ...

formation éducation et territoires ici

Ps : aucun AC-GM prévu parmi les intervenants...

on est sauvés, ils vont avoir la position des syndicats de gestionnaires!!!

Particulierement négatif ce programme.

Déjà évoqué je ne sais plus quand et je ne sais plus par qui.

Ils ont déjà fait une conf débat en 2010.

Ces gars sont notre employeur en fait?

Sur leur site:

Les consultants d’Éducation & Territoires, issus de l’univers éducatif, mettent leur
expertise et leur expérience à la disposition des élus et des services des collectivités
territoriales.


Yves Nazé,
associé-fondateur, consultant et formateur, inspecteur d’académie
honoraire, directeur de l’éducation d’une collectivité territoriale
pendant 9 ans.

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Serge Pouts-Lajus, associé-fondateur, consultant et expert reconnu dans le domaine des TICE.
Auteur de nombreuses publications et co-fondateur du Café pédagogique.

---

Michel Zucchiatti, associé-fondateur, consultant, ancien directeur général des Éditions Bordas.

---

Bernard Toulemonde,
formateur, professeur agrégé de droit public, inspecteur général
honoraire de l’Éducation nationale, ancien recteur d’académies.

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Daniel Tonneau,
consultant chargé des missions d’études administratives et financières,
formateur de cadres territoriaux et de cadres français et étrangers de
l’Éducation nationale, ex-gestionnaire comptable d’EPLE.

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Jean-Paul Martin, consultant et formateur, ex-gestionnaire comptable d’EPLE, ex-cadre de la Caisse des dépôts et consignations.

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Jean-Pierre Gauthereau, consultant et formateur, ex-directeur adjoint de l’éducation d’un département, ex-gestionnaire comptable d’EPLE.

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Madeleine Nagy, consultante et formatrice, ex-directrice de l’éducation et ex-DGA en charge de l’éducation dans deux départements.

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Andrée Nazé, consultante, ex-gestionnaire-comptable d’un établissement public national (ministère de l’éducation nationale).

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Claude Lefebvre, consultant et formateur, expert dans le domaine de la prévention, de la sécurité et de l’ergonomie.

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Elisa Leccia,
consultante, ingénieur en management spécialisée dans le domaine des
technologies de l’information et de la communication pour l’éducation,
la formation et la culture.

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Coraline Rasset, consultante et coordinatrice des formations, diplômée de Sciences politiques.

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Martine Bâlon, responsable administrative du département formation.

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Yves Richard, directeur de la fililale Education & Territoires - Maghreb, en résidence à Rabat au Maroc.

Isaac Newton a écrit:

Déjà évoqué je ne sais plus quand et je ne sais plus par qui.

Tu as raison, autant fusionner.

Winnie a écrit:

Isaac Newton a écrit:

Déjà évoqué je ne sais plus quand et je ne sais plus par qui.

Tu as raison, autant fusionner.

Il y a aussi d'autres solutions alternatives. Je pense notamment à l'organisation de l'enseignement agricole ou à celle des Lycées de la Mer.

Et si un jour on nous demandait notre avis, si on consultait les gestionnaires ?

Bon, j'ai dit une co....rie, excusez moi.

Vous remarquerez que dans la liste fournie par l'homme-café, on y trouve pas l'ombre d'un CE (même pas d'un ex-CE)

J'ai croisé ces personnes dans mon quotidien professionnel.

Ils n'ont qu'une légitimité, le prix de leurs interventions.

Plus l'audit est cher plus il est crédible (la preuve que c'est intelligent c'est que ça coûte cher..)

Pour 10 fois moins (et je fais encore mon beurre) je peux te donner les mêmes conclusions et même essayer d'être un tantinet plus pertinent...

C'est l'apanage du privé, et son avantage, sur le public

Malheureusement ce n'est pas l'apanage du privé.
J'ai assisté à un truc du genre il n'y a pas si longtemps, magistralement organisé par ce célèbre organisme PUBLIC (par ici nos impôts) qui accompagne les établissements du supérieur, que je ne citerai mais qui sévit depuis des décennies, et c'en était pathétique tellement c'était creux, mal ficelé .
Par contre pour mettre des jolies couleurs sur les "slides" power point , ça c'était chiadé.

Et je ne vous parle pas de l'intervenant qui ne connaissait pas la différence entre 2 concepts ultra simples, qui ne sont pas propres au supérieur mais qui relève de la culture générale. Tiens j'ai payé mes impôts cette année ? Je n'aurais peut être pas du .

Stanislas a écrit:

on va parler de nous le 29/11/11 à voir sur le site
http://www.education-territoires.fr/ (conférence / débat)

le compte rendu de la conférence est maintenant dispo sur le site cité plus haut.
Bonne lecture !

Merci Stanislas, c'est très intéressant.

A noter beaucoup de choses, entre autres le décret soi-disant "en panne" qui sort au JO 2 jours après (quel hasard), la nouvelle gouvernance académique où les inspecteurs et secrétaires généraux prennent tous deux la même dénomination d'adjoint au recteur avec des mobilités entre ces personnels (comme quoi, quand on veut), le "problème avec l'agent comptable mais la dissociation des fonctions est en cours", et bien d'autres choses dont le concept d'autonomie de l'établissement, les conventions tripartites, la création d'un Etablissement Public Régional de l'Education en lieu et place des académies,etc...

Lecture conseillée à tous.

Affligeant.

Ces personnes parlent d'un métier qu'elles ne connaissent pas. C'est truffé d'erreurs, d'approximations, de non sens, réducteur et incomplet.

On a le droit d'être pour ou contre la décentralisation ; mais pas de fausser le débat par des approximations, des contre vérités ou des généralités faciles. Intellectuellement ce n'est pas correct.

Quelqu'un pourrait-il citer le lien vers le compte rendu en question ?

Merci

Voilà.

ça commence bien

Comme vous le savez, le statut actuel des lycées et collèges relève d’un décret du 30 août 1985

Je pensais franchement que ce monsieur avait une capacité de réflexion...
J'ai maintenant des doutes...voir des certitudes

Bernard Toulemonde - Est-il normal que la collectivité territoriale finance la formation de personnels l’Etat, c’est le même problème du financement des repas des commensaux ?

La partie sur l'agent comptable est à hurler de rire. Vous saviez que l'agent comptable empiétait sur les prérogatives de l'ordonnateur en signant des contrats ?

Bozinchu a écrit:

Je pensais franchement que ce monsieur avait une capacité de réflexion...
J'ai maintenant des doutes...voir des certitudes

Bernard Toulemonde - Est-il normal que la collectivité territoriale finance la formation de personnels l’Etat, c’est le même problème du financement des repas des commensaux ?

L'un n'empêche pas l'autre : "Aujourd'hui, et c'est sans doute un bien, l'autorité est chaque jour davantage acceptée qu'imposée..." Belle phrase de l'ami Toulemonde, le même qui, sous sa cape de conseiller d'un (ancien instit) Pdt de Région normande (qui s'offre ses anciens boss comme conseiller) qui se pique de promouvoir l'anglais à l'EN (!), s'offusquait qu'on veuille rémunérer des ATOS (d'avant la 2e décentralisation, ça a existé !) qui allaient bosser l'été alors que l'argent coulait à flot pour les HS des profs...

Tout ce (le) monde là pour ça
On n'est pas loin des "Brèves de comptoir" de J.M. Gourio, en beaucoup moins drôle

Personne a écrit:

Le rôle du gestionnaire en la matière est très important car pour avoir des ressources propres, il faut aller les chercher notamment dans les entreprises ; et pour aller les chercher, il faut travailler avec toute l’équipe éducative pour organiser la rencontre. Le rôle de l’intendant est très important pour assurer l’accueil de ces entreprises au restaurant scolaire, lors de journées portes ouvertes ou lors d’animations dans laquelle l’intendance est fortement impliquée.

Quel que soit l'auteur du rapport -car notre propos ici n'est pas de mettre en cause x ou y - on ne peut que déplorer le simplisme rédactionnel qui caractérise certains passages et qui en dit long sur la manière dont nos fonctions sont appréhendées .
Je rejoins N@n@rd : c'est consternant, et inquiétant aussi .

L'extrait de prose cité plus haut en est un bel et triste exemple

personne a écrit:

En conséquence, l’orthodoxie comptable n’est pas respectée : on constate des irrégularités dans les écritures, par exemple une mauvaise surveillance des régies qui peut favoriser des détournements, des problèmes de recouvrement qui peuvent entrainer des pertes pour l’établissement, des comptabilités en désordre, avec des retards dans la rémission des comptes ; ce qui donne lieu à des amendes.

Si la citation de Personne, est exacte , on confond la rémission et la reddition .
Question : combien de temps devra attendre le malade avant de se considérer comme complètement guéri foutu ?

Les citations de Personne sont exactes. Mais je ne partage pas sa lecture à chaque fois. Par exemple, je suis obligée d'admettre que la formation de l'Etat au moment de la décentralisation de 2004 a été chez moi particulièrement indigente et qu'il valait mieux ne pas avoir de problèmes et besoin de conseils.

Il y a des approximations, des erreurs et des raccourcis dans ces débats. Mais ils ont le mérite d'exister et d'être portés à notre connaissance afin que nous soyons informés de beaucoup de choses dont trop peu d'entre nous (les gestionnaires en général) se préoccupent au point de chercher l'info, d'en prendre connaissance et de l'analyser.

D6. a écrit:

Il y a des approximations, des erreurs et des raccourcis dans ces débats. Mais ils ont le mérite d'exister et d'être portés à notre connaissance afin que nous soyons informés de beaucoup de choses dont trop peu d'entre nous (les gestionnaires en général) se préoccupent au point de chercher l'info, d'en prendre connaissance et de l'analyser.

Lorsque ces approximations se déroulent dans un débat avec des décideurs qui peuvent influencer notre avenir, elles sont intolérables.

Avoir, des mois après, un compte rendu qui ne nous est pas destiné n'est pas un point positif. Par contre nous consulter sur une question qui nous concerne au premier chef au lieu de nous traiter comme des objets qui n'ont pas leur mot à dire, là ce serait positif. Mais même nos syndicats ne nous considèrent pas comme assez adultes pour avoir un avis et nous le demander.

Ce qu'il y a de consternant, c'est qu'a priori, au vu de leur CV, la plupart des intervenants devraient mieux connaitre le fonctionnement des EPLE que ce qui est retracé dans le compte-rendu.

De deux choses l'une: soit l'Education Nationale a été ou est pilotée par de joyeux lurons, ou plutôt d'aimables amateurs; soit le rédacteur dudit compte-rendu a trahi les propos des éminents experts.

Je ne sais pas quelle alternative me choque le moins...