La réponse de Volcan est la meilleure. De toute façon, pas d'instructions écrites, pas d'astreintes.

delacôte a écrit:

Là, on est dans le très théorique, dans l'ultra virtuel même.
Sérieusement, qui ,dans ce métier, a déjà vu la fonction publique et l'Education nationale fonctionner comme dans un manuel de droit administratif ?

Moi, j'ai déjà vu des gens se faire coincer sur ce genre de conneries. Maintenant, si vous le voulez, vous pouvez donner comme conseils aux collègues de s'asseoir sur leurs obligations professionnelles.
Je ne doute pas que vous viendrez subito sortir le collègue qui aura des problèmes à avoir cru à la virtualité de ses obligations professionnelles après vous avoir lu.

Après, comme le dit en substance une marmotte dans un autre fil, pouvons-nous être crédibles quand nous exigeons que les autres respectent la réglementation et que nous ne le faisons pas quand nous le jugeons nécessaire ?

Bien sûr qu'on peut se faire coincer sur des "conneries", et tous les jours.Qui cherche trouve, mais c'est valable partout , dans toutes les administrations.

Citez moi un seul établissement en France où chaque article de chaque loi ou règlement est respecté à la virgule près, que ce soit en matière de comptabilité, sécurité des biens et personnes, sécurité alimentaire, respect des procédures administratives...
On fait de notre mieux et, surtout, on agit avec discernement.

Il ne faut pas oublier qu'on nous a aussi collé sur le dos, selon les endroits, des corvées dont les tutelles, collectivités ou état, sont incapables d'assurer la charge, bien qu'elles en soient à l'origine. Ras le bol de gérer des dispositifs machinchose et de courir derrière des montages financiers ou juridiques bidon dont on nous demande d'assurer la responsabilité au final.

Qu'on nous débarrasse de tout ce fatras et je commencerai à appliquer à la lettre toute la réglementation.
 Mais je sais bien quelles en seraient alors les conséquences: mouvements divers, plaintes de spersonnels et des élèves, levée de boucliers des familles, agitation et inquiétude de la direction...pressions, mises en garde,etc.
Je pourrais citer des exemples concrets, quotidiens, que je vis dans mon établissement, mais je risquerais de me faire repérer. Je dois dire quand même: je ne suis pas peu fier d'avoir obtenu certaines choses dans le domaine de la sécurité justement, malgré l'inconscience , pour ne pas dire la bêtise de la grande majorité de nos collègues tous statuts confondus.

Ce n'est pas la question.
Mon intervention concernait votre qualification de ce devoir d'obéissance tel qu'il formulé dans le statut général de "très théorique, [d']ultra virtuel même".
Cette manière de voir les choses et de le dire aux collègues me paraît dangereuse.

delacôte a écrit:

Citez moi un seul établissement en France où chaque article de chaque loi ou règlement est respecté à la virgule près, que ce soit en matière de comptabilité, sécurité des biens et personnes, sécurité alimentaire, respect des procédures administratives...
On fait de notre mieux et, surtout, on agit avec discernement.
 Ras le bol de gérer des dispositifs machinchose et de courir derrière des montages financiers ou juridiques bidon dont on nous demande d'assurer la responsabilité au final.

Qu'on nous débarrasse de tout ce fatras et je commencerai à appliquer à la lettre toute la réglementation.
 Mais je sais bien quelles en seraient alors les conséquences: mouvements divers, plaintes de spersonnels et des élèves, levée de boucliers des familles, agitation et inquiétude de la direction...pressions, mises en garde,etc.
Je pourrais citer des exemples concrets, quotidiens, que je vis dans mon établissement, mais je risquerais de me faire repérer. Je dois dire quand même: je ne suis pas peu fier d'avoir obtenu certaines choses dans le domaine de la sécurité justement, malgré l'inconscience , pour ne pas dire la bêtise de la grande majorité de nos collègues tous statuts confondus.

Je vis des choses très semblables, on m'a fait une demande aujourd'hui c'est collector mais non diffusable.

Bonjour,

Je vais être de permanence le 21/12 dans l'établissement, or ce jour là ni le CE ni le CE adjoint, ni le gestionnaire-ac ne sont là.
Est-ce "normal" qu'il n'y est aucun personnel de direction dans l'établissement ce jour là ?
Je suis non gestionnaire, A mais pas perdir.
Merci de vos avis et conseils

Bonjour, le gestionnaire-comptable n'est pas perdir non plus. Par contre, en tant que A (et même B), tu es habilité(e) à encadrer du personnel et donc d'assurer la "permanence", notamment en cas d'accident de travail par exemple. Donc, oui, "normal" pour moi.

Le devoir d'obéissance est à comprendre dans un cadre où il ne compromet pas à court ou moyen terme le bon fonctionnement de l'établissement.
Il peut être contrebalancé dans son acception la plus "primaire" par le devoir de loyauté qui consiste aussi (voire surtout) à attirer l'attention de sa hiérarchie sur les problèmes induits par l'application stricte des consignes.
Et ceci dans l'intérêt de tous. 
On se trouve au sein d'une équipe de direction entre personnes intelligentes et compréhensives,n 'est-ce-pas ?

Ok merci
Dans l'administration où j'étais avant, il était hors de question que les cadres supérieurs, détenant des délégations de signature entrainant décisions partent en congés en même temps !
il y devait toujours y avoir au moins 50% de l'effectif.
En clair, ce jour là, histoire de faire les 1607h, nous sommes 2 clampins, dont ni l'un ni l'autre n'ont délégation pour prendre la moindre décision !
C'est pas le fait de faire une perm' qui me dérange, c'est le fait de n'avoir aucun responsable sur le site, sauf erreur de ma part (ou sur ma fiche de paie....) je ne suis responsable de rien du tout ici et surtout je n'encadre personne.

mutant 17 a écrit:

Bonjour,

Je vais être de permanence le 21/12 dans l'établissement, or ce jour là ni le CE ni le CE adjoint, ni le gestionnaire-ac ne sont là.
Est-ce "normal" qu'il n'y est aucun personnel de direction dans l'établissement ce jour là ?
Je suis non gestionnaire, A mais pas perdir.
Merci de vos avis et conseils

Oui c'est normal. On ne vous demande pas de signer des actes ou de prendre de grandes décisions qui ne seraient pas de votre ressort.
Si vous ne voulez ou ne pouvez pas gérer une situation sans en référer à un supérieur vous avez sans doute le numéro de téléphone d'un responsable qui pourra vous dire quoi faire. Mais pour le quotidien et les décisions de bon sens vous n'avez pas j'espère besoin d'un chef derrière votre épaule.
Un EPLE est une petite structure et nombre de collègues travaillent tout au long de l'année à de multiples occasions sans la présence permanente d'un supérieur en ayant la possibilité, en cas de réel besoin, de joindre ce dernier.

Comme Volcan.
Un personnel de catégorie A doit par nature prendre les décisions qui s'imposent.
Trop de collègues l'oublient et contribuent ainsi à donner une image dégradée de la façon dont nous exerçons nos fonctions.