Bonjour,

Je ne sais pas si c'est la bonne rubrique, mais bon...

J'ai quelques questions pour ceux
qui sont passés les années précédentes par l'IRA, univers ASU (choix de l'univers ou
univers choisi faute de choix):

1) Avez vous beaucoup travaillé
pendant le cycle d'approfondissement, plus précisément: combien d'heures
quotidiennes de travail avez vous effectué ?

2) Avez vous
connaissance d'élèves qui étaient très mal classés au classement
intermédiaire et qui ont renversé la vapeur au classement final, pouvant
choisir leur affectation ?

3) L'oral de titularisation
porte-t-il exclusivement sur l'univers ASU ou faut-il redouter des
questions dans tous les sens comme lors de l'oral de classement
intermédiaire ?

4) Comment avez vous vécu cette période sur le
plan relationnel , sachant que la concurrence pour les affectations
(surtout dans l'Académie de Lille) est très forte ?

Mon ambition étant de devenir gestionnaire, j'ai pensé à m'adresser à de futurs collègues pour des réponses à mes questions.

Merci pour vos réponses

1. Jamais foutu une rame, ça sert à rien. Jamais emprunté un bouquin et j'ai eu ce que je voulais...
2. Ca dépend de ce qu'on entend par "choisir". Si on est mobile on aura mieux que ceux qui ne le sont pas sauf si on est premier. Il y a tellement de postes que même les derniers ont le choix.
3. Normalement c'est sur l'éduc au sens large.

Je suis sortie des IRA de Lilles il y a maintenant 2 ans. Il n'y a pas eu de grands bouleversements dans le classement. On est tous restés à peu pres aux mêmes places qu'au classement intermédiaire à part peut etre 1 ou 2 exceptions qui ont gagné ou perdu une dizaine de place.

Pour le travail à fournir, honnetement, si tu écoutes bien pendant les cours, que l'univers ASU a été choix, il suffit de relire les cours pour bien connaitre les notions ... Refaire éventuellement quelques exercices budgétaires pour préparer l'écrit qui est souvent à Lilles une épreuve très pratique : construction budgétaire, un calcul du R2, calcul d'un bilan (fonds de roulement...)... Pour l'oral, pour ma part, les questions concernaient que l'univers ASU et même que l'EPLE, car ma présentation finissait par dire que je voulais etre gestionnaire. L'oral passe par une présentation de 10 à 15 min (de mémoire), des questions sur l'EPLE (la TA, les financements, la gestion de personnel...) puis des mises en situation.... Une chose est sur plus tu es en haut de la liste est moins tu es stressé, car tu auras du choix (dans une liste fermée tout de même) contrairement à la fin de la liste.... Tout dépend de ta mobilité et de ce que tu souhaites... Bon courage

Le Forgeron a écrit:

Il y a tellement de postes que même les derniers ont le choix.

Pas tant que ça...

Je confirme que les choix de fin de classement de l'univers ASU à l'IRA de Nantes ont été difficiles à faire pour certains... quand on ne veut pas aller en EPLE (ce que je peux concevoir) et qu'il ne reste que ces postes, de surcroît au fin fond de département ruraux, ou dans la riante académie de Créteil, il y a de quoi se faire des cheveux blancs...
Pour le classement, il y a eu des grosses remontées et quelques
gadins, mais pas non plus de surprise atomique. Ensuite, il faut voir la
qualité de la liste proposée fin juin par votre IRA...

Sinon, pour la quantité de travail en univers ASU, comme le collègue, je pense qu'en suivant bien les cours, en s'appliquant sur les exercices et en essayant le plus possible de faire le lien entre ce que l'on a vu en cours et le stage pratique, seule une petite semaine de révision est nécessaire pour préparer le grand oral et l'écrit... mais ça dépend d'une personne à l'autre.

Pour l'oral, on reste centré sur l'univers éducation nationale, sauf surprise...

Bozinchu a écrit:

Le Forgeron a écrit:

Il y a tellement de postes que même les derniers ont le choix.

Pas tant que ça...

J'entendais par là que le nombre des postes offerts était strictement supérieur à celui des stagiaires...
Le dernier a quoi, 10-20 postes ? Bon, pas les plus alléchants mais quand même...

A Bastia l'an dernier, la lanterne rouge du classement avait le choix entre 3 ou 4 postes ....
Pas plus!
J'ai la liste des postes proposés pour les autres IRA mais je ne sais pas combien ils étaient dans l'univers.
C'est pas top du tout...

il me semble que les derniers n'ont plus autant de choix qu'avant. Dans ma promo (Metz 2002/2003), le dernier avait une vingtaine de choix (nous étions une petite promo de 110 classés et il y avait 130 postes environ)... Mais c'était bien avant toutes les réformes (disparition des concours directs externes AASU, choix de l'univers à mi-parcours...).

A lille, 4 postes sont restés vacants l'année dernière, tous dans l'académie de Lille. Et cette année il y aura au moins deux postes vacants suite à des admissions d'élèves au concours de la magistrature.

promo Victor Schœlcher entropie ?

riel a écrit:

promo Victor Schœlcher entropie ?

Leopold Sedar Senghor

Bozinchu a écrit:

A Bastia l'an dernier, la lanterne rouge du classement avait le choix entre 3 ou 4 postes ....
Pas plus!
J'ai la liste des postes proposés pour les autres IRA mais je ne sais pas combien ils étaient dans l'univers.
C'est pas top du tout...

pareil à Nantes l'an passé, 5-6 postes au choix à la fin...

malthus a écrit:

Bonjour,

Je ne sais pas si c'est la bonne rubrique, mais bon...

J'ai quelques questions pour ceux
qui sont passés les années précédentes par l'IRA, univers ASU (choix de l'univers ou
univers choisi faute de choix):

1) Avez vous beaucoup travaillé
pendant le cycle d'approfondissement, plus précisément: combien d'heures
quotidiennes de travail avez vous effectué ?

Bonjour,
Le travail, c'est pendant les cours que je l'ai effectué pour la quasi totalité. Si tu es assidu et attentif, il n'y a pas de raison que ça coince.

malthus a écrit:

2) Avez vous
connaissance d'élèves qui étaient très mal classés au classement
intermédiaire et qui ont renversé la vapeur au classement final, pouvant
choisir leur affectation ?

Tout dépend de ce que l'on entend par très mal classé et par choix d'affectation. D'une manière générale, ceux qui étaient à la fin du classement lors du choix de l'univers professionnel y sont restés, mais quand tu es 50e sur 70, tu as quand même le choix entre 20 postes.
Comme cela a été dit, si la mobilité géographique n'est pas un problème, tu as de grandes chances d'avoir le type de poste recherché, même si tu es mal classé.

malthus a écrit:

3) L'oral de titularisation
porte-t-il exclusivement sur l'univers ASU ou faut-il redouter des
questions dans tous les sens comme lors de l'oral de classement
intermédiaire ?

La théorie voudrait que l'oral soit plutôt professionnel. Encore faut-il d'une part que le jury l'ait compris et d'autre part qu'on prenne conscience qu'en tant qu'attaché, savoir ce qui se passe ailleurs (en tous cas les grandes réformes ou politiques publiques) est aussi normal (et donc qu'il est normal qu'on nous pose des questions dessus).

malthus a écrit:

4) Comment avez vous vécu cette période sur le
plan relationnel , sachant que la concurrence pour les affectations
(surtout dans l'Académie de Lille) est très forte ?

Pas d'état d'âme. On connait le système quand on passe le concours (même si on ne l'approuve pas forcément) et personne ne nous met un pistolet sur la tempe pour qu'on le passe. Donc, même si ça n'a pas été le cas, je n'aurais pas eu de scrupules à choisir le poste voulu par une mère célibataire moins bien classé, tout comme je n'aurais rien trouvé à redire si un jeune sans contrainte mieux classé que moi avait choisi le poste que je voulais.
Ceux qui ne sont pas prêts à jouer le jeu n'ont pas l'obligation d'accepter le bénéfice du concours et peuvent toujours se faire réintégrer dans leur ancien corps (s'ils étaient déjà fonctionnaires) ou chercher le poste de leur rêve dans le privé.

Tu trouveras ici la composition du jury de l'IRA de Bastia.
Tu pourras voir qui composent les jury, et en déduire le champ de compétences de chacun...

il y a un lycée laetitia bonaparte en corse

A Ajaccio c'est un peu normal....

oki j'ai rien dit corse du sud , haute corse c'est pas la même tribu

Sorti de l'IRA de Bastia en 2010, en ce qui me concerne.

1) Pour le travail, j'avais beaucoup plus 'révisé' pour les épreuves du tronc commun, et ça ne m'a pas été très utile, vu les questions posées. Pour les épreuves de l'univers ASU, je dirais comme mes prédécesseurs : assiduité aux cours, plus quelques révisions la semaine avant l'oral. Les plus gros bosseurs n'ont pas nécessairement été les mieux classés au final.

2) Certains ont remonté quelque peu dans le classement (cela a été mon cas : j'ai gagné 7 places par rapport à ceux qui ont 'choisi' l'univers ASU à l'issue du tronc commun, ce qui a été suffisant pour choisir mon académie), d'autres se sont quasiment écroulés, mais globalement, la logique du classement intermédiaire a été respectée, à quelques exceptions près.

En fait, le classement peut très vite varier vers le bas : une gamelle à l'une des épreuves, vu les coefficients, on plonge ! Il est rapide de perdre 20 places, voire plus. Vers le haut, les écarts sont moins prononcés : une dizaine de places maxi, et encore (c'est arrivé à un ou deux collègues, je crois).

Pour le choix de l'affectation, les personnes issues de l'Ile de France sont tous rentrés chez eux, vu le nombre de postes proposés notamment dans l'Académie de Créteil.
Les candidats issus d'autres régions ont parfois eu du mal à aller dans l'académie souhaitée : aucun poste sur l'académie de Nice ni celle de Corse, 1 ou 2 sur Bordeaux, 2 sur Toulouse (de mémoire), 5 sur Montpellier (l'académie, pas la ville), et quelques-uns sur Marseille ou Limoges. Il y eu pas mal de déçus...

3) L'oral de titularisation a porté uniquement sur ASU, et je l'ai trouvé beaucoup plus pertinent que l'oral de TC, durant lequel je n'ai eu droit à aucune (je dis bien aucune) question liée au contenu de la formation ! Je ne suis pas le seul à avoir vécu ça : ça nous a valu une explication avec l'équipe de direction de l'IRA, dont nous ne sommes pas sortis convaincus...

4) Niveau relationnel, pas de grand changement durant la scolarité. Les personnes qui se sont retrouvées en ASU malgré eux ont marqué le coup durant plusieurs semaines pour certains, d'autres s'en sont remis plus vite.
Par contre, des changements entre la publication du classement final et le choix des postes : j'ai vu certains collègues se rapprocher de personnes mieux classées qu'eux alors que jusque là ils ne s'adressaient pas la parole (histoire de tenter des négociations ?), et j'ai également vu l'inverse, à savoir des collègues qui s'entendaient bien ne plus se parler quasiment du jour au lendemain (pour éviter de faire des confidences à un possible rival ?).
Remarque, c'est un moyen pour distinguer ses vrais amis des faux, et ça
peut permettre de faire un tri dans ses relations. Mais je trouve que
c'est un peu dommage d'en arriver là.

En fin d'année, c'est vraiment chacun pour soi ; c'est un constat, pas forcément ma façon d'envisager les choses. Maintenant, c'est vrai que les règles du jeu sont connues dès le départ. Heureusement que cette période est finalement courte, parce que j'ai trouvé qu'à ce moment là, l'ambiance était plus que tendue.

J'ai regretté que certains refusent d'évoquer leurs souhaits avant l'amphi blanc ("Secret défense !" Ridicule...), ce qui aurait permis à d'autres de se positionner en consultant leur famille avant le choix définitif. J'ai aussi regretté que certains, qui avaient annoncé la couleur dès le choix de l'univers ("C'est ce type de poste ou cette académie que je veux"), changent d'avis au dernier moment. Personnellement, je n'ai pas trop subi ça du fait de mon classement, mais beaucoup d'autres moins bien classés ont du faire face à ce type de situation, pas vraiment confortable.

Voilà pour mon vécu et mon ressenti personnel. Maintenant, mes réponses n'engagent que moi...

petaukask a écrit:

Maintenant, mes réponses n'engagent que moi...

intervenant régulier à l'IRA de Bastia et ancien élève (1996/1997) je trouve que cette analyse est très bonne et n'engage pas que toi