volcan a écrit:

Ce qui est certain c'est que c'est maintenant que cela se joue et que ce ne sera pas un mois avant ou après la mise en service du nouvel outil qu'il faudra que les syndicats se réveillent, comme c'est malheureusement souvent le cas.

Espac'Eple n'étant pas (encore) à l'heure actuelle un interlocuteur direct du Ministère (je veux dire avec suffisamment d'assise et de représentation), seuls les syndicats peuvent monter au créneau sur la question. Le tout c'est de savoir s'ils le souhaitent.

"L'affaire" Louvois ayant permis d’arrêter les frais concernant l'ONP (opérateur national de paye), la question est : sommes nous les seuls dont le ministère envisage de faire passer la compta par le web (pour résumer) ou avons nous quelque part des alliés potentiels ? qu'en est il de nos collègues du Trésor ? de l'enseignement agricole ? des autres ministères ?

Je vais vous faire crier : on peut peut être envisager de séparer compta ordo et compta générale : la compta ordo restant gfc et la compta générale passant par exemple sur NDL ou quelque chose d'apparenté (mais pas Chorus, svp !) Parce que tout cela finit sur NDL d'une manière ou d'une autre.


Je sais, cela amène la question de l'avenir des comptables au sein de l'EN, mais c'est un autre débat. Par contre, cela permettrait de poser fermement et clairement la séparation de l'ordonnateur et du comptable dans les agences même. Parce que moi, quand je vois les mêmes collègues enchainer le contrôle de "mes" opérations de compta ordo et les droits constatés de l'établissement support,  je me dis que la césure ne peut pas être claire et nette.

sebjo a écrit:

Concernant, le cahier des charges, ce que nous en savons est résumé dans l'article. L'asso n'en a pas d'exemplaire, les syndicats je ne sais pas, pas sûr qu'il soit finalisé d'ailleurs.
C'est encore le moment d'influer dessus.
Ca ne veut pas dire qu'on va y arriver, ça veut dire qu'au moins nous n'aurons pas attendu sans rien faire.
Pour ma part, je ne suis pas branché "lutte finale" ou autre joyeuseté. J'essaie juste de me positionner en tant que cadre de la fonction publique vis à vis d'un futur outil dont l'efficacité ou l'inefficacité va grandement impacter le travail. Il est donc normal non pas que je choisisse mais au moins que j'apporte des éléments de réflexion pour que la décision qui sera prise soit la meilleure possible. Et j'espère que si, au lieu d'une réflexion individuelle que chacun ferait remonter (ou pas d'ailleurs), nous sommes capable via l'asso d'apporter une réflexion collective, celle-ci aura peut être plus de poids.
Encore une fois, c'est pas gagné, mais il FAUT tenter. 
Donc les suggestions, avis, idées lumineuses ou autre, c'est ici : gfc-futur esc@rgot espaceple.org

Notre travail à tous est déjà de diffuser le message, d'expliquer les risques. Cela fait trois ans que je parle de GFCWEB dans les réunions académiques au point que cela en est même devenu un sujet de plaisanterie. Nous devons alerter les collègues, poser le problème aux autorités académiques, demander aux syndicats de se saisir dés maintenant de la question. Cela ne concerne pas que les comptables, mais aussi les gestionnaires, les CE, les services rectoraux.
Pour moi le risque majeur n'est pas celui des bugs informatiques, même si c'est une question capitale, c'est celui de la connexion.
Qui dans son établissement n'a pas de coupure internet, qui n'a pas de perturbations de liaison, de ralentissement, qui a oublié les débuts de SCONET ?
Hier toute l'après midi j'ai eu des ralentissements d'internet, les jours précédents des coupures. Imaginez dans une agence comptable passer 5 minutes pour saisir une écriture, dans un ER passer quatre minutes par liquidation et perdre tout le travail suite à déconnexion.
Il est de notre responsabilité de faire passer le message afin que chacun prenne sa part de responsabilité.
Perso, je continuerai à alerter au niveau académique, je relayerai le message d'Espac'EPLE sur mon site. J'attends des responsables syndicaux à tous les niveaux une implication sur ce dossier ; et pas lorsqu'il sera trop tard pour influer sur les décisions. Ne perdons jamais de vue que les informaticiens du ministère n'ont qu'une vision lointaine de la réalité de notre travail quotidien.
Après si chacun attend que le collègue d'à coté agisse à sa place, il ne faudra pas venir pleurer.

sebjo a écrit:

Pour ma part, je ne suis pas branché "lutte finale" ou autre joyeuseté. J'essaie juste de me positionner en tant que cadre de la fonction publique vis à vis d'un futur outil dont l'efficacité ou l'inefficacité va grandement impacter le travail. Il est donc normal non pas que je choisisse mais au moins que j'apporte des éléments de réflexion pour que la décision qui sera prise soit la meilleure possible. Et j'espère que si, au lieu d'une réflexion individuelle que chacun ferait remonter (ou pas d'ailleurs), nous sommes capable via l'asso d'apporter une réflexion collective, celle-ci aura peut être plus de poids.

Mais si tu comptes uniquement sur la capacité d'Espace'EPLE à faire en sorte que le Ministère change son fusil d'épaule, soit fasse machine arrière sur la logique-même de GFC-Web, c'est à dire un outil déporté, il me semble que tu fais preuve de trop d'optimisme...
Non pas qu'Espace'EPLE ne serve à rien, loin de là, mais si le message n'est pas relayé par les interlocuteurs syndicaux "institutionnels", il ne portera pas.

Comme le collectif de collègues l'exposait clairement sur le site d'Espace'EPLE, refondre GFC, oui, GFC-Web déporté et ses risques, non.

Sans parler de "lutte finale", il y a des moments où il faut dire "non". Et collectivement, c'est mieux.

Bonjour,
Entièrement d'accord avec Nanard; lors du séminaire Esen de Février dernier,( celui où les cadors se sont tant amusés...) je suis intervenu sur ce sujet; la qualité des liaisons internet est, je suppose, encore pire dans les académies des dom-tom, de Mayotte qu'en France métropolitaine. Certes, on peut espérer que d'ici trois ans la fracture numérique soit partiellement comblée mais j'en doute.
Lors de mon dernier passage à Mayotte, tous les établissements n'avaient pas encore accès à une connection de type adls. Je ne pense pas qu'il convient de passer en gfc web avant que l'ensemble des eple soit correctement connecté.
Pour mémoire les académies et vice académie  hors territoire  métropolitain représentent (à vérifier) au moins deux fois la population scolarisée de deux académies type Poitiers, Dijon ou Besançon.

Entièrement d'accord avec Nethou.

sebjo a écrit:

Donc les suggestions, avis, idées lumineuses ou autre, c'est ici : gfc-futur esc@rgot espaceple.org

Attention, non ! C'est gfc_futur esc@rgot espaceple.org avec un tiret du 8 (underscore)

Nous depuis hier soir (vers 17/18) nous n'avons plus accès à l'intranet du rectorat (courriel, sconet..)
Entre temps j'ai pu faire ma caisse hier soir , une FQE ce matin, saisir les liquidations.par contre je ne peux pas payer je n'ai pas accès à EFCI...
Il est 13h30 et ...toujours rien.

allez..., je vais me faire l'avocat du diable, tout en étant réaliste ...puisque je pratique la compta web dans le public.

Pour un produit complexe (avec TVA, et de multiple interface et une kyrielle de règle de droits, de rôles, de fonction), la première année...est horrible. Rien ne marche, rien n'est récupérer comme il faut et une galère pour saisir payer, avoir des patchs qui devraient corriger des erreurs et qui en rajoutent d'autres...les expérimentateurs sont des...héros.

1 an après, le produit est quasi-stabilisé et les nouveaux déployés ne peuvent même plus concevoir les difficultés du départ...

Certes, la question du temps d'accès reste un peu problématique (encore trop souvent) mais, le produit tourne sur les tâches essentielles.

Perso, je jugerais très pertinent d'instaurer une forte période d'expérimentation GFC WEB et un déploiement par vague avec une validation des produits livrés

On ne parle pas là de travailler en ligne dans une DDFiP ou une université, qui se paient depuis longtemps des liaisons fibre haute vitesse correctement sécurisées. Il est question de 7900 EPLE disséminés partout sur le territoire, avec pour toute infrastructure informatique un serveur à 1500 € maintenu à distance, si tant est qu'il y ait une maintenance, par des info-boyz du rectorat qui sont à 98 % des contractuels 10 mois payés 1200 € et un coup de pied au derche.

La solution réellement adaptée à notre situation serait de développer, dans un langage pérenne parce que libre, au besoin à partir de briques logicielles déjà disponibles, une application portable à la fois sous Windows mais aussi sous Linux (et Mac tant qu'on y est même si c'est pas trop l'objectif) : à terme avec des postes de travail sous Linux, on garantirait une sécurité et une pérennité des postes de travail absolument inconnus jusque là.

L'âge moyen des postes de travail des gestionnaires en EPLE est effarant, tout comme l'âge du parc de serveurs Amon ou Horus, sans redondance ni solution de repli en cas de panne.

Le MEN nous a habitués à fournir environ 20 % des moyens qui seraient nécessaires à la bonne fin de ses réformes et de ses nouveaux outils (et GFC ne fonctionne que parce qu'il a été créé par des collègues passionnés ayant travaillé pour des clopinettes). Louvois avait, en comparaison, bénéficié d'un appui financier qui ferait rêver les victimes de Siecle, Progré, Gospel et Dem'act réunies.

il est 16h32 et je ne peux toujours pas payer...

Bozinchu a écrit:

il est 16h32 et je ne peux toujours pas payer...

Tu n'as pas un cousin qui peut débloquer la situation?

 
et je paye quand mon mandatement...
P...n je suis en train de réaliser que j'ai pas un cousin au rectorat d'Ajaccio..

Hé, coool, c'est pas des salaires.

Moi j'ai envoyé mon fichier à 1 h 57 la nuit dernière, pas de problème de surcharge du serveur.   

Pour l'anecdote, des villes entières de Seine-Saint-Denis ne sont pas équipées de haut-débit,
Chez nous seuls quelques établissement publics considérés comme prioritaires sont connectés par fibre optique.

"les établissements scolaires n'ont pas été considérés comme prioritaires" dixit l'adjoint chargé du sujet dans la nouvelle équipe municipale,
il a aussi ajouté que, de toutes les façons, il n'y avait pas un rond pour le faire.

Si jouvre quatre fils successif de ce site, je dois méditer 15 à 20 secondes avant que les pages ne s'affichent, alors le boulot en ligne, hein ...

Depuis cet après midi ma boîte pro perso ne contient plus aucun message, ne reste que les dossiers (vides).  
Par contre la boîte mail gestionnaire n'est affectée.

Mystère.

Ici la Région a décidé d'alimenter toutes les lycées en haut débit. (plan sur 2 ans)

Il est certain que les notions de sécurité ne semblent pas avoir effleurées nos décideurs.

Le problème de la connexion n'est pas le seul en ce qui concerne les applis web EN.
Siècle est loin d'être un modèle d'ergonomie !
Celle de GFE me fait regretter la version DOS...

Autant je déteste l'ergonomie de SIECLE, autant je suis plutôt satisfaite de celle de GFC version Win. Contrairement à toi, je n'ai aucun souvenir ému de ce vieux machin DOS aux couleurs agressives, très lourd à l'utilisation, de la saisie à la sauvegarde, en passant par les éditions sur matricielle.

Je faisais référence à GFE et non pas à GFC. Si la version windows de GFC ne me fait en aucun cas regretter la version DOS, il n'en est pas de même avec la version web de GFE qui elle, me fait regretter la version DOS de GFE sur laquelle l'ergonomie de saisie était bien plus efficace (touche F2 pour élaborer un masque de saisie, touche F8 pour le report automatique par défaut de la saisie de la fiche précédente sur la même rubrique de la fiche suivante, toutes les données sur un écran unique sans avoir à valider comme dans Siècle un onglet avant de passer à un autre en espérant ne pas être déconnecté entre temps...après les gouts et les couleurs, cela m'importe peu...).
Bref si GFC win est une réussite, il est fort à craindre que GFC web soit un retour en arrière ! à l'instar de Sconet/Siècle pour lequel je maintiens et confirme qu'en ce qui concerne GFE, la version DOS était autrement plus pratique...

C'est bien vrai...
Il n'y a rien de plus pénible que les saisies quand il y a plusieurs onglets..

Et quand en plus, il faut gérer les déconnexions et les lenteurs du bousin...
Qui n'a pas envoyé 4 fois la liste des créances à l'AC pour avoir appuyé 4 fois alors que rien ne se passait les 3 premières?

J'ai fait l'expérience de me connecter un samedi ou un dimanche..ou le soir très tard..
Ça roule parfaitement, car il n'y a personne sur le serveur.
Mais qui a essayé de faire une constatation le matin entre 9 et 11
  

J'avais mal lu. Tu as raison, moi aussi je préférais largement GFE sous DOS pour toutes les facilités d'utilisation que tu as rappelées.

Tout ceci me ramène à mon message du 30 août 2006, ça ne nous rajeunit pas. A l'époque, grâce à la complicité de collègues situés dans des académies moins bêtes que la mienne, j'avais pu récupérer GFE DOS et faire quand même mes droits constatés, avec seulement deux mois de retard. S'était ensuivi le Yakathon (pauvre YAKA, première forumeuse que j'ai étrillée jusqu'à l'écorcher), et l'achat par 70 % des EPLE de mon département d'un logiciel privé pour la gestion des DC. De grands moments...   

Est-ce que les collègues ont réagi par rapport à cet article. Moi, j'ai envoyé ma contribution à l'adresse indiquée.

Intéressé a écrit:

Est-ce que les collègues ont réagi par rapport à cet article. Moi, j'ai envoyé ma contribution à  l'adresse indiquée.

idem,
mais quelle adresse? et de quelle contribution est-il question?

PME a écrit:

mais quelle adresse? et de quelle contribution est-il question?

Il est question de cela : http://www.espaceple.org/spip.php?article198

Merci pour le

C'en est ou ?

De lundi à mercredi pas d'internet, depuis de forts ralentissements et des coupures. Lorsqu'on sera en GFC-WEB on fera comment ? Les gens viendront le WE pour rattraper le retard ?
On râlera lorsque ce sera trop tard comme d'habitude et nos syndicats découvriront le problème 15 jours avant sa mise en service. 

???.? a écrit:

C'en est ou ?

Quand on fait des tests GFC, le chef qui organise tout ça passe son temps à dire "dans GFC web ça sera comme-ci, comme-ça". Il n'y a donc aucune réflexion critique sur la technologie envisagée. Mais à ce jour rien de sérieux n'est engagé, en tout cas rien au-delà du cahier des charges. Et le cahier des charges qui attire le plus l'attention, c'est les fonctionnalités, pas le choix technologique. Nos syndicats et associations peuvent peut-être encore faire entendre le cri sourd du pays qu'on enchaîne (avec du câble de mauvaise qualité).

Pour l'instant, mes contacts pour élaborer une alternative technique à GFC-web avec des gens du milieu de l'informatique n'aboutissent pas sur des choses solides. Mais on m'indique, ça fait rêver, qu'à 100 € par établissement et par an, appliqués seulement aux membres d'Espac'EPLE et leurs établissements rattachés, il y a très largement de quoi se faire fabriquer tous les logiciels que l'on veut. Mais on n'en est pas encore là, bien qu'y songer soit une option.

Et j'établis le lien avec ce que j'apprends ce soir : une décision de la CADA, relatée par Numérama
La commission d'accès aux documents administratifs a posé le principe que les logiciels développés par des services de l'Etat doivent pouvoir être communiqués sur demande des administrés, et ce sous forme du code-source. Il y a des limites et des mais ; toutefois on peut imaginer taper du poing sur la table pour obtenir le code-source de GFC et le filer comme guide dans le travail d'une équipe qui nous fabriquerait un autre logiciel.

Je me marrerais bien d'imposer au ministère un logiciel venu de notre propre initiative, en fait.

Bonjour,
Je voulais avoir si quelqu'un avait de l'info fraîche sur le dossier GFC web et également sur le regroupement de GFC et PRESTO 
dans une solution hébergée à distance (super car inaccessible avec nos débits et notre matos) car j'ai entendu beaucoup de choses à ce sujet....  il parait que le ministère devrait faire une annonce prochainement courant Avril (2015 !!!! ). Bref si quelqu'un peut mettre un peu de clarté dans ce joyeux B...el  !
Merci

 GFCWEB ?... il est en chemin pour venir te voir.