Prime au mérite pour les chefs d'établissement

Hippos a écrit:

Russule a écrit:

Bonsoir, tu dis qu'en IA, vous vous percevez clairement qui sont les bons "CE". D'accord, mais sur quels critères vous basez-vous, le taux de réussite au brevet, le taux de passage en seconde, mais n'est-ce pas un peu plus complexe que cela ?

Si bien sûr, c'est bien plus complexe. Et c'est la raison pour laquelle ces critères ne suffisent évidemment pas. Ils ne sont qu'un élément du « faisceau d'indices ».

L'amplitude de sa courbette devant les autorités académiques est un autre critère de jugement

Je suis persuadée qu'après quelques circonvolutions destinées à draper les CE dans les voiles de la rectitude assouplie par l'attrait des espèces sonnantes et trébuchantes, cette prime sera acceptée, et considérée comme juste reconnaissance ; la façon dont elle sera attribuée, évaluation ou répartition égalitaire n'est pas le problème.

Et pourtant...comme les collègues, j'ai vu des établissements qui marchaient du tonnaère de Zeus, se liquéfier littéralement en 1 an, suite au changement de CE.

J'ai rencontré dans des lieux privés des responsables académiques fort conscients , et fort marris de cela.
Mais rien de concret pour redresser la situation , on s'est contenté d'attendre le départ .

L 'organisation du système est d'une telle pesanteur et si bien tricotée que personne, à aucun niveau, n'osera jamais dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas, et prendre les mesures nécessaires.

il n'y a pas que dans les casernes que "le chef à toujours raison " !!!!

aazute a écrit:

Je suis persuadée qu'après quelques circonvolutions destinées à draper les CE dans les voiles de la rectitude assouplie par l'attrait des espèces sonnantes et trébuchantes, cette prime sera acceptée, et considérée comme juste reconnaissance ; la façon dont elle sera attribuée, évaluation ou répartition égalitaire n'est pas le problème.

Et pourtant...comme les collègues, j'ai vu des établissements qui marchaient du tonnaère de Zeus, se liquéfier littéralement en 1 an, suite au changement de CE.

J'ai rencontré dans des lieux privés des responsables académiques fort conscients , et fort marris de cela.
Mais rien de concret pour redresser la situation , on s'est contenté d'attendre le départ .

L 'organisation du système est d'une telle pesanteur et si bien tricotée que personne, à aucun niveau, n'osera jamais dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas, et prendre les mesures nécessaires.

il n'y a pas que dans les casernes que "le chef à toujours raison " !!!!

Bonsoir Aazute, comment allez-vous ?

C'est bien vrai ce que vous racontez là.
Dans les critères d'évaluation des CE - sujet sensible actuellement depuis les primes - ces messieurs dames qui en décident en rectorat feraient bien d'inclure le questionnement des personnels qui - en services - ont à faire avec les CE ou leurs subordonnés qui agissent pour ordre. Ce serait révélateur. C'est fou ce qu'ils en savent. Des savoir-faire ou bien des manques insupportables. Des bonnes pratiques comme de celles détestables. Mais pourquoi risqueraient-ils un avis qui puisse fâcher le recteur ou le SG, l'un ou l'autre pouvant être ami du CE examiné, à moins que ce soient leurs conjoints qui se fréquentent en club (de golf, de bridge, nautique ou autres endroits de bienfaisance) ? Terrain miné.
Ils pourraient aussi ajouter l'observation de ce qu'il se passe ensuite du départ d'un CE. Là c'est moins personnel mais plus compliqué à analyser : le CE n'est pas tout et loin de là la seule explication de la situation d'un bahut et plus encore une fois qu'il en est parti.
Il arrive parfois que des procédures adéquates qu'il aura impulsé auront été intégrées par les personnes restées sur place et que leurs effets perdurent. Mais après deux CE qui se soient succédés, rares en sont les traces.
Il arrive parfois que son départ donne au contraire de la vigueur, de l'envie à l'équipe en place, relance la machine.
Evaluations en creux...
Jamais faites officiellement.


Toujours un plaisir de vous lire...

les clones .

Je vois toujours un EPLE comme un paquebot....il faut beaucoup d'énergie, de force de conviction, de qualités d'anticipation, pour le lancer dans la bonne direction.

Mais si le nouveau capitaine ne tient plus la barre, ou la tourne brusquement à contresens, ça chavire très vite.

Ensuite, la force d'inertie fait qu'il faut encore plus d'énergie, de force de conviction, de qualités d'anticipation, pour le re-lancer dans la bonne direction.

Et les pov matelots, pendant ce temps là, ils rament....

J'ai remarqué que la descente aux enfers ést rapide, et tous azimuts : les établissements sans pilote voient converger vers eux tout ce que l'institution compte comme personnels en difficulté ; une vraie spirale du désespoir.

Monsieur Bref...je vais bien, les mimosas fleurissent ici....

C'est drôle : à une certaine époque, je travaillais dans un établissement où les conditions étaient tellement catastrophiques que je l'avais appelé "Le Titanic". Il fallait à la fois tenter de redresser la barre et écoper, ce qui n'est pas vraiment chose aisée...

Bref a écrit:

aazute a écrit:

Je suis persuadée qu'après quelques circonvolutions destinées à draper les CE dans les voiles de la rectitude assouplie par l'attrait des espèces sonnantes et trébuchantes, cette prime sera acceptée, et considérée comme juste reconnaissance ; la façon dont elle sera attribuée, évaluation ou répartition égalitaire n'est pas le problème.

Et pourtant...comme les collègues, j'ai vu des établissements qui marchaient du tonnaère de Zeus, se liquéfier littéralement en 1 an, suite au changement de CE.

J'ai rencontré dans des lieux privés des responsables académiques fort conscients , et fort marris de cela.
Mais rien de concret pour redresser la situation , on s'est contenté d'attendre le départ .

L 'organisation du système est d'une telle pesanteur et si bien tricotée que personne, à aucun niveau, n'osera jamais dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas, et prendre les mesures nécessaires.

il n'y a pas que dans les casernes que "le chef à toujours raison " !!!!

Bonsoir Aazute, comment allez-vous ?

C'est bien vrai ce que vous racontez là.
Dans les critères d'évaluation des CE - sujet sensible actuellement depuis les primes - ces messieurs dames qui en décident en rectorat feraient bien d'inclure le questionnement des personnels qui - en services - ont à faire avec les CE ou leurs subordonnés qui agissent pour ordre. Ce serait révélateur. C'est fou ce qu'ils en savent. Des savoir-faire ou bien des manques insupportables. Des bonnes pratiques comme de celles détestables. Mais pourquoi risqueraient-ils un avis qui puisse fâcher le recteur ou le SG, l'un ou l'autre pouvant être ami du CE examiné, à moins que ce soient leurs conjoints qui se fréquentent en club (de golf, de bridge, nautique ou autres endroits de bienfaisance) ? Terrain miné.
Ils pourraient aussi ajouter l'observation de ce qu'il se passe ensuite du départ d'un CE. Là c'est moins personnel mais plus compliqué à analyser : le CE n'est pas tout et loin de là la seule explication de la situation d'un bahut et plus encore une fois qu'il en est parti.
Il arrive parfois que des procédures adéquates qu'il aura impulsé auront été intégrées par les personnes restées sur place et que leurs effets perdurent. Mais après deux CE qui se soient succédés, rares en sont les traces.
Il arrive parfois que son départ donne au contraire de la vigueur, de l'envie à l'équipe en place, relance la machine.
Evaluations en creux...
Jamais faites officiellement.


Toujours un plaisir de vous lire...

les clones .

Encore que le club de bridge , ca doit être du très haut niveau, peut-être des agrégés, mais vu le niveau des CE de collège, ca doit être l'amicale de pétanque ou de belotte avec un droit d'entrée faible ou nul

logique, ils recrutent un max de CPE!! WIIIIZZZ au secours, arrête les, toi qui sait !!!

Mon CE vient à l'intendance à deux occasions :

1 déposer sa feuille de frais de déplacements
2 demander quand je vais verser les ipdg.

Ca fait rire toute l'équipe quand on le voit arriver, ça marche à tous les coups

Pour le reste, on n'existe pas.

Lundi midi de la semaine passée, il a quitté son bureau en nous souhaitant bon week end.
Je lui ai demandé s'il parlait du précédent ? Il m'a confirmé qu'il parlait bien du prochain... Vous comprenez, entre les réunions à l'extérieur, le pont...

Avez-vous essayé de lui créer l'envie (ou l'obligation, à défaut) d'en avoir une troisième ?

SvP .

Cher Marmotte, j'ai beau essayer de leur dire, ils n'écoutent pas...

essaie les taloches ou les coups de saton dans les rouleaux, ça marchera peut être mieux...