Bonjour

J’ai deux questions à vous poser en matière d’hygiène au sein de d’un lycée.

1/ Tout d’abord, est-il possible d’utiliser la même machine à laver pour faire deux machines successives de serpillières puis de linge de cuisine ? Y’a-t-il une règle d’hygiène en la matière ? Est-il obligatoire de posséder deux machines à laver pour effectuer ces deux types de lavage ?

2/ Certains des TOS prétendent que les serpillières sont interdites dans les EPLE. Pouvez-vous confirmer ou démentir cette information ?

Dans l’attente de vos précieux conseils.

Merci beaucoup !!!

moi je ne lave pas mes torchons de cuisine et mes sous vêtements - il doit en être de même avec les serpillères et le linge de cuisine - c'est une question d'hygiène même avec des bonnes lessives
quant aux serpillères, dans mon collège nous les utilisons pour les fuites d'eau provenant des toits - quand les seaux débordent ! pour l'entretien j'ai équipe les agents de chariots de ménage avec presse et balai plat approprié pour le lavage - on se retrouve également avec une partie à laver mais la texture n'est pas la même que la serpillère

oui j'ai compris mais faut t'il 2 machines à laver :
une pour les serpi , une autre pour le linge de cuisine?

merci

à mon avis non - si vous êtes dans une grosse structure avec des moyens vous pouvez peut être en avoir deux - mais la température + les produits doivent réussir à laver correctement - vous pouvez éventuellement faire un lavage à vide entre les deux -

Je ne vois pas en quoi il faudrait 2 machines car en principe, quand ton linge sort de la machine, il est propre. Et s'il est propre, la machine doit l'être aussi.....non?...

Et puis même à la maison, laver séparément du linge différent n'implique fort heureusement pas d'avoir 2 machines!
En plus, tu utilises aussi, en principe, des hautes températures, donc, des microbes, il doit plus en rester beaucoup?!!!....
En tout cas, chez nous, les services véto n'ont jamais fait de remarque à ce sujet!

gest93 a écrit:

1/ Tout d’abord, est-il possible d’utiliser la même machine à laver pour faire deux machines successives de serpillières puis de linge de cuisine ? Y’a-t-il une règle d’hygiène en la matière ? Est-il obligatoire de posséder deux machines à laver pour effectuer ces deux types de lavage ?

C'est mieux d'utiliser deux machines différentes, dans la mesure où le linge de cuisine doit être lavé à 90 °C avec un additif désinfectant, dans le cadre d'une bonne rpatique d'hygiène HACCP. Ca serait donc dommage de le souiller parce que les abords de la machine sont d'une hygiène moyenne parce que les serpillières des WC élèves (beuâârk !) empruntent le même parcours.

Maintenant, comme toujours en HACCP, de bonnes pratiques, la réflexion sur les points critiques et le contrôle des risques permet de dépasser un problème de place ou de matériel. Sauf que dans ce cas, on a plus besoin de compter sur le sérieux au travail des agents, et que ce n'est pas toujours le meilleur moyen dans le cadre d'une obligation de résultat...

gest93 a écrit:

2/ Certains des TOS prétendent que les serpillières sont interdites dans les EPLE. Pouvez-vous confirmer ou démentir cette information ?

C'est vrai et c'est faux. En fait c'est faux parce que les serpillières sont interdites seulement en cuisine, et que dans le service général, voire le réfectoire, on pourrait parfaitement les employer. Mais les serpillières, je parle bien d'un carré de tissu éponge destiné à laver les sols, posent d'autres problèmes :

1) Tordre une serpillière à la main est un geste extrêmement mauvais pour la santé des personnels ; cela bousille les articulations, et je ne parle même pas du contact des produits et/ou de la saleté avec les mains, sauf à mettre des gants mais on n'est pas sortis de l'auberge avec des gants à changer régulièrement etc. Pour cette raison, la serpillière est à éloigner des locaux de ménage, au besoin contre l'avis de certains personnels refusant de changer leurs habitudes.

Toutefois il est possible de presser une serpillière dans un seau à presse, et cela change la donne.

2) Tout simplement, ce n'est pas aussi productif que le balai à franges. Le balai dit Faubert, beaucoup plus lourd, pose problème et se justifie plus pour les extérieurs (je pense aux galeries marchandes...)


Faubert


Balai à plat à franges

Cet argument de la productivité du travail devrait pousser tout gestionnaire d'EPLE à investir sans retenue dans des chariots de ménage systématiquement équipés de seaux et d'une presse. C'est pas donné-donné, mais c'est vraiment un bon achat, qu'on retrouve en termes de disponibilité du personnel pour les galères de loge, pour dégager le temps de nettoyer les vitres, etc.

Merci pour vos réponses
ce qui m'importe c'est de savoir s'il y a une rélgementation en la matière car ce ce qu'invoquent les TOS pour obtenir une deuxième machine.

il est bon l'intendant zonard ! bravo et merci pour la défense des TOS

gest93 a écrit:

ce qui m'importe c'est de savoir s'il y a une rélgementation en la matière car ce ce qu'invoquent les TOS pour obtenir une deuxième machine.

Ils veulent une autolaveuse !? Incroyable. De ma propre expérience, les OEA, pardon les ATEA, détestent ces machins lourds qui les obligent à repasser à la main dans les coins.

Absolument RIEN ne peut t'obliger à acheter des autolaveuses, à part la nécessité d'entretenir de très grandes surfaces avec peu de personnel. Une autolaveuse de modèle respectable peut te faire des centaines de mètres carrés à l'heure avec un résultat meilleur qu'à la serpillière ; toutefois dans un EPLE en général, ces engins ne sont utilisables que dans les couloirs, on ne fera pas le tour des tables et des chaises avec ce genre de bidule, et pas question de renoncer à un lavage humide hebdomadaire des salles de classe !

La mauvaise volonté -que j'ai rencontrée- des agents à utiliser les autolaveuses fait que ces engins sont de plus habituellement cantonnés aux espaces les plus sales, j'entends les couloirs du rdc.

Bref, pas de serpillière, mais des balais à franges à plat, avec des chariots à presse, un par agent, au moins à terme.

il existe un moyen infaillible pour un Gestionnaire de choisir le matos adapté: faire lui (elle) même l'essai avec le matos existant, en mesurer ainsi la pénibilité et la praticabilité, puis envisager ou non des changements en y associant les personnels. celui qui n'a jamais nettoyé une salle de classe, par exemple, ne sait pas ce que c'est que nettoyer une salle de classe ! CQFD, alors, ramener sa science sans savoir est très mal perçu par les agents