Lu aujourd'hui :

source syndicale...

• Dépouiller le public au profit du privé
  

Le sénateur UMP J.-C Carle a fait adopter par le sénat puis par la Commission Mixte Paritaire (Sénat + Assemblée nationale), le 13
décembre 2010, contre l’avis du ministre Luc Chatel, un amendement qui transfère 4 millions d’euros de l’Enseignement public à
l’Enseignement privé. Motifs –selon le sénateur Carle- : les suppressions de postes dans l’Enseignement privé vont « conduire
à des situations dramatiques faute de moyens ».

16000 suppressions dans le public, ce n’est sans doute pas dramatique pour M. Carle.Lamentable !

• Un prélèvement sur le dos des personnels administratifs.
  

Ce sont les crédits de rémunération des personnels administratifs ainsi que les crédits de fonctionnement des services académiques et centraux qui sont ponctionnés.Une nouvelle fois les services et les personnels passent à la trappe. Les élus UMP les ignorent et les méprisent.
Révoltant.

• Les sénateurs socialistes eux aussi ignorent et méprisent les personnels administratifs
  

Lors de la CMP les sénateurs socialistes ont déposé un amendement visant à affecter les crédits ponctionnés… à la formation des enseignants du public ! Rendre aux personnels administratifs et aux services les moyens que l’UMP veut leur supprimer, telle n’est pas la priorité des sénateurs socialistes ! Honteux.



Chacun appréciera combien sont profonds, à droite comme à gauche, le mépris et l’ignorance de celles et ceux qui, au quotidien, à
leur place, indispensable, font vivre l’Education nationale.

Alors, tous pourris ?

Comment s’étonner qu’un tel réflexe (pour négatif qu’il soit, voire dangereux) n’apparaisse pas chaque jour un peu plus ?

Pardon Petitbandit, mais si tu veux réagir à cet article, ne serait-il pas plus opportun de le faire sur le site auquel tu renvoies ? C'est de la prose purement syndicale, faite pour apporter une réaction et une seule, je n'entrerai pas dans ce jeu.

En effet, c'est un scandale.

Je pensais que l'argent avait été directement transféré sur mon compte numéroté à Jersey, comme je l'avais demandé.

Je suis déçu.

Bon, ben ça, c'est pas de la prose purement syndicale? (faudrait-il suspecter la prose purement syndicale, Winnie? Et qu'est-ce que de la prose purement syndicale, d'ailleurs?). Il n'en reste pas moins que l'info est véridique. Le budget de l'enseignement libre (l'école publique) est détourné pour être donné à l'école confessionnelle. C'est proprement inique (merci de ne rien rajouter derrière ce mot).

Winnie a écrit:

Pardon Petitbandit, mais si tu veux réagir à cet article, ne serait-il pas plus opportun de le faire sur le site auquel tu renvoies ? C'est de la prose purement syndicale, faite pour apporter une réaction et une seule, je n'entrerai pas dans ce jeu.

Oups pardon pardon . L'objectif n'était pas du tout de relayer une prose syndicale mais simplement d'évoquer le "fond du sujet"...J'edite

Je trouve que cette info a parfaitement sa place sur ce forum.

Je ne sais pas si ma réflexion elle aura sa place elle mais je pense vraiment qu'on ne s'y prendrait pas autrement si on voulait supprimer l'EN et en faire un service public décentralisé d'un côté afin de réduire les dépenses état, tout en maintenant le privé à son niveau dans une certaine vision de formation élitiste. Le double effet kiss kool quoi.

Va-t'on continuer à parler d'enseignement privé, si celui-ci reçoit tant de subsides publiques. Enseignement confessionnel et sélectif conviendrait mieux.

Aleph a écrit:

si celui-ci reçoit tant de subsides publiques.

PUBLICS.

Les dégâts de l'enseignement privé...

Article de Libération sur le sujet :

En éducation, le parti au pouvoir a une conception bien à lui de la laïcité. Nicolas Sarkozy, qui s’était laissé aller à dire que «dans la transmission des valeurs jamais l’instituteur ne pourrait remplacer le prêtre ou le pasteur», est devenu discret en la matière. Il n’aborde plus guère les questions religieuses, ne vante plus la «laïcité positive» de ses débuts. Mais au sein de l’UMP, des élus continuent leur croisade. Ainsi le sénateur de Haute- Savoie Jean-Claude Carle, bête noire des militants laïcs, vient de faire voter un amendement sonnant et trébuchant à la loi de finances 2011 en faveur de l’enseignement privé sous contrat-catholique à plus de 90 %. Concrètement, 4 millions d’euros supplémentaires vont lui être alloués, soit 250 postes. Un joli cadeau de Noël.
Le ministre de l’Education Luc Chatel n’a donc rien pu faire. Lors des débats parlementaires, il s’était opposé à cet amendement. A la veille de la commission mixte paritaire (7 députés et 7 sénateurs) chargée de trouver un accord, il répétait que le gouvernement maintenait son opposition. Mais le sénateur Carle et ses amis n’ont rien voulu entendre. D’après eux, la suppression prévue en 2011 de 1 633 postes dans le privé risquait de «conduire à des situations dramatiques» - la suppression de 13 767 postes dans le public les laissant indifférents. Alors ils sont allés piocher dans les crédits réservés au public pour les donner au privé. Le sénateur Carle est déjà à l’origine d’une loi qui porte son nom, obligeant les maires, sous certaines conditions, à financer la scolarité des enfants de leurs administrés inscrits dans le privé dans une autre commune. La loi s’appliquant depuis un an, les maires commencent à recevoir les factures.
Pour le Comité national d’action laïque (Cnal) qui réunit plusieurs organisations syndicales et de parents d’élèves, «cette nouvelle offrande est une provocation inacceptable» alors que le public subit des coupes claires. Le privé scolarise 18 % des élèves. Traditionnellement, pour répartir les moyens, on applique la règle du 1 pour 5 : sur 5 postes d’enseignants créés, 4 vont au public, 1 au privé. Par contre, pour les suppressions de postes, on tient compte des «spécificités» du privé où tous les enseignants sont devant des élèves et qui n’a pas de postes de conseiller principal d’éducation (CPE) ou de remplaçants. Ainsi sur les 16 000 suppressions de postes prévues en 2011, si mathématiquement le privé aurait dû en assumer 3 200, le ministère lui en avait attribuées 1 633. Ce sera 250 de moins, grâce à son «ange gardien» Jean-Claude Carle.

N@n@rd a écrit:

Le ministre de l’Education Luc Chatel n’a donc rien pu faire. Lors des débats parlementaires, il s’était opposé à cet amendement.

c'est marrant que tout le monde se plaise à souligner celà. constitutionellement, le Gouvernement peut demander au parlement de ne se pronnoncer que sur les amendements qu'il a présenté ou ceux retenus par lui. Force est de constater qu'il ne l'a pas fait.

Y'a des intendants dans le privé ?

Va falloir penser à le reconversion. On commence : vive la calotte.

Dupont a écrit:

N@n@rd a écrit:

Le ministre de l’Education Luc Chatel n’a donc rien pu faire. Lors des débats parlementaires, il s’était opposé à cet amendement.

c'est marrant que tout le monde se plaise à souligner celà. constitutionellement, le Gouvernement peut demander au parlement de ne se pronnoncer que sur les amendements qu'il a présenté ou ceux retenus par lui. Force est de constater qu'il ne l'a pas fait.

Mouais, le vote bloqué en PLF après commission mixte paritaire c'est moyen.

petitbandit a écrit:

Lu aujourd'hui :

4 millions de crédits supplémentaires pour
l’Enseignement privé :
un triple scandale.

Peuh ! Avec ça ils ne pourront même pas s'acheter 10 forums comme celui de Narnard. C'est une goutte d'eau.

N@n@rd a écrit:

Article de Libération sur le sujet :
En éducation, le parti au pouvoir a une conception bien à lui de la laïcité. Nicolas Sarkozy, qui [...]

V'là que le taulier fait de la politique !!
Vers quel monde allons-nous si même lui... ?

Poporc a écrit:

Y'a des intendants dans le privé ?
Va falloir penser à le reconversion. On commence : vive la calotte.

T'as le profil ! Saint doux déjà,
et tout ce qu'il faut pour faire carrière chez les bons pères. L'expérience des choses et des gens, la maîtrise de la parole, la plume précise, une componction de chanoine si nécessaire.
Je mets en lien le saintdicat des perdir du privé catholique, de quoi te permettre de voir l'avenir avec ou sans "détachement".
Pour être recruté puis ne pas se faire virer, c'est pas compliqué, il faut respecter le canon. Surtout le 803 §2 (rectitude et probité sont exigées. Ils sont prudents) Cliquer page 23.

Poporc, précédemment dans un autre fil, a écrit:

Quant au CE dont on ne souhaite que se débarrasser, je te rassure, je suis presque persuadé que c'est le cas d'un majorité de collègues. cliquer ici

Alors là, je dis attention, c'est un grand manque de charité !
Et même une attitude totalement inimaginable chez les bons pères, chez lesquels il est instillé le respect de l'autorité. Cela manque dans le public où les tables de la loi ne comportent qu'ancienneté et barême, nullement le respect hiérarchique.
Tiens voici, pour te préparer à la repentance, en cadeau, l'icône de noël des CE du bon dieu, pour leur site, cette année. Ils sont allés pomper une vieille carte postale italienne de 2007.



La Crèche de Noël de la Pieta à Venise (quelque peu revisitée).

Sources
Synadic
Cliquer là
e-venise.com, pour le cliché original.
Cliquer ici


Bref .

Probité exigée :

http://www.lepost.fr/article/2010/01/29/1912923_clermont-ferrand-l-enseignement-catholique-dans-la-tourmente.html

 N@n@rd Aujourd'hui à 12:47

"Je trouve que cette info a parfaitement sa place sur ce forum."
 
A bon ? Il y a quelques jours un comparatif rémunération administratif / perdir ne l'était pas ! Ni concernant l'ARTT administratif / perdir ! Alors que cela parraissait intéressant de comparer et de voir ce que le gestionnaire, adjoint du CE pourrait revendiquer !!!
 
 
!!!!

delph a écrit:

Probité exigée :

http://www.lepost.fr/article/2010/01/29/1912923_clermont-ferrand-l-enseignement-catholique-dans-la-tourmente.html

Pour cette affaire - si elle passionne quelqu'un ici - mieux vaut lire régulièrement La Montagne qui la suit; elle est davantage fiable et moins réductrice que Le Post.fr . À en croire Le Progrès, "c'est une analyse approfondie du bilan financier et des comptes d'exploitation, réalisée à la suite de la fusion des établissements Godefroy et Monanges en 2009" qui est le point de départ de ce qui fait désordre. La faute à l'expert comptable qui a refusé de signer les comptes ?
La justice terrestre va passer. Dans le public en est-il toujours de même ?

Mais je ne crains pas grand chose pour la réputation du groupe, même pas pour leur implantation auvergnate. Déjà ils ont dépêché un cador pour remettre de l'ordre, il a déjà eu à gérer d'urgence dans un autre bahut, réputé lui aussi, ce genre de petits problèmes.
Il y a quelques directeurs qui ont oublié la signification du carème...

Il y aura eu quelque linge sale à Jean-Baptiste-de-la-Salle lavé en famille. L'association de gestion locale aura revu ses procédures.
Ils ont été très discrets dans leur bulletin de Février 2010 - n° 115, deux infos lapidaires :
- Retrait de mission à Clermont-Ferrand
Sur avis du Conseil de Tutelle du 11 janvier 2010, l'autorité de tutelle a retiré la mission du chef d'établissement coordinateur de l'ensemble scolaire La Salle de Clermont Ferrand.
- Echos du CA - Séance du 26 janvier 2010
Suivis d’établissement : Saint-Brieuc (le chef d’établissement Gérard Héloir est venu présenter la situation de son établissement) ; Saint-Étienne (approbation du traité de fusion) ; Clermont-Ferrand (situation du chef d’établissement).


Bref .

Filou a écrit:

 N@n@rd Aujourd'hui à 12:47

"Je trouve que cette info a parfaitement sa place sur ce forum."
 
A bon ? Il y a quelques jours un comparatif rémunération administratif / perdir ne l'était pas ! Ni concernant l'ARTT administratif / perdir ! Alors que cela parraissait intéressant de comparer et de voir ce que le gestionnaire, adjoint du CE pourrait revendiquer !!!
 
 !!!!

Si vous parlez
de ce fil
l'info que vous avez souhaité publier a conservé ici sa place , le sujet n'ayant pas été supprimé .

Simplement, il a été verrouillé .

C'est le risque que court en effet tout posteur ouvrant x fils portant le même titre et traitant du même sujet
Ce qui fut votre cas

Par ailleurs, permettez moi de préciser que votre message initial ne se limitait pas à la simple information - ce qui est le cas de celui de Petitbandit - mais il s'agissait d'un appel à peine déguisé à prendre fait et cause pour la démarche initiée par un syndicat.Ce qui n'est pas l'objectif de ce forum .


J'allais oublier : votre pseudo vous va à merveille

Bien cordialement

Je n'ai pas dit que l'info n'avait pas sa place. Ce que je trouvais borderline, c'est le fait que l'info soit visible sur un site syndical (mais Petitbandit a édité son message et enlevé le lien vers le site en question). De ce fait l'info est forcément connotée, de par la source ainsi que par le traitement qui est fait de l'info "brute". Tout autre source journalistique ou ministérielle aurait été plus pertinente à mon avis.

Allez, je déterre ce cadavre parce que la bêtise est immortelle : la preuve ici ...

tu trouves qu'on n'a pas assez de motifs de s'emplâtrer et de taper sur tous les CPE, mères docu, adjoints, COP, infirmières et profs, profs, profs qui nous courent sur le haricot que t'en rajoutes une couche avec un débat dont au sujet duquel jusque là on restait à l'écart. La vieille bagarre école libre contre école confessionnelle/privée/payante?

Tu ne nous feras pas tomber dans ce panneau. Ici, nous affichons la plus totale neutralité pour l'école privée (largement financée par de l'argent public).

au hasard je poste ici un élément de l'intervention du personnel d’éducation aux 35 heures .

"Nos enfants y apprennent certaines valeurs de
respect de de tolérance qui font grandement défaut dans le public et qui
n’ont rien à voir avec la religion."

Réponse de Wizz

Ah tiens? Et le pov gosse qui nous revient de Saint-Bernard-du-Bassinet
parce que harcelé pour son patronyme maghrébin, pauvre Kopte d'Orient
perdu dans la vieille Europe, il a été en première ligne du respect et
de la tolérance, lui? Et la pauvre gamine, enceinte à 15 ans suite à une
histoire sordide, virée du bahut privé parce que "ne correspondant pas à
la bonne image de l'établissement", ca s'appelle comment? Les gamins
mis au rebut parce pas assez sapés, et sans le dernier carré H.rm.s et
dont les parents se crèvent à payer les dix briques de frais
d'inscription parce qu'ils croient dur comme fer que dans le privé ils
échapperont au stigmatisations du public, ça s'appelle comment? Qu'on me
le dise, hein, et vite, car j'ai envie de me coucher moins con que je
me suis levé.

Total respect !!!!!

Wizz si tu passe un jour du coté de la Bretagne ou de la Normandie ce sera un plaisir de t'offrir un verre de lambig .

Objection le publicitaire, point de guéguère, et je revendique la même neutralité. C'est même cette dernière qui, me semble t'il est mise en pièce par l'interlocuteur qui m'a tant fichu en pétard...

Ce qui finit par être lassant, c'est cette défiance constante à l'encontre des établissements, administrations et enseignants du public.

Alors forcément, cette défiance nourrit l'autre camp.