en compta, une erreur d'écritures doit se corriger par un -/- ou par une écriture inversée débit / crédit
si on ne fait pas - / - les masses sont faussées
comment doit-on faire pour corriger une écriture fausse ?
je m'aperçois de ça car je l'ai fait par un 4631 et GFC me signale une anomalie car j'ai des opérations d'exercice en débit sur ce compte ce qui est illogique non ?

une correction d'écriture passe toujours par l'annulation de l'écriture fausse (en - ) puis par le passage de l'écriture corrigée de façon à bien montrer la régularisation de l'opération.
En cas d'erreur dans le compte d'encaissement passer par le 585 pour faire la liaison et bien sur signer en rouge la FQE corrigée avec la mention de la date de la modif.

captain cavern a écrit:

.
En cas d'erreur dans le compte d'encaissement passer par le 585 pour faire la liaison et bien sur signer en rouge la FQE corrigée avec la mention de la date de la modif.

merci C.C. pour cette info je dormirai moins bête ce soir

aussi pour les écritures de prises en charge 4682.. / 4686... comment fait-on ?
j'ai une action MGI terminée dont le solde débiteur du 4682.. et créditeur du 4686.. sont identiques ce qui est normal car l'action était moins importante que le budget et la prise en charge initiale. comment solder ces comptes : - / - ou écritures inverse débit / crédit.
Aussi faut-il un document officiel de l'ordonnateur quand on fait une écriture d'ordre de réduction de prise en charge (voire d'annulation ex : voyage qui ne se fait pas) et ou le classer ?

invité a écrit:

aussi pour les écritures de prises en charge 4682.. / 4686... comment fait-on ?
j'ai une action MGI terminée dont le solde débiteur du 4682.. et créditeur du 4686.. sont identiques ce qui est normal car l'action était moins importante que le budget et la prise en charge initiale. comment solder ces comptes : - / - ou écritures inverse débit / crédit.
Aussi faut-il un document officiel de l'ordonnateur quand on fait une écriture d'ordre de réduction de prise en charge (voire d'annulation ex : voyage qui ne se fait pas) et ou le classer ?

si jai bien compris il s'agit juste d'une erreur de la prise en charge de la subvention, il suffit donc de faire un - / -

invité a écrit:

aussi pour les écritures de prises en charge 4682.. / 4686... comment fait-on ?
j'ai une action MGI terminée dont le solde débiteur du 4682.. et créditeur du 4686.. sont identiques ce qui est normal car l'action était moins importante que le budget et la prise en charge initiale. comment solder ces comptes : - / - ou écritures inverse débit / crédit.
Aussi faut-il un document officiel de l'ordonnateur quand on fait une écriture d'ordre de réduction de prise en charge (voire d'annulation ex : voyage qui ne se fait pas) et ou le classer ?

Pour moi, l'ordonnateur n'a rien à voir là dedans.
L'utilisation des 4682/4686 ne dépend que du comptable pour lui faire suivre les subvention affectées (en particulier en cas de versement initial incomplet).
Il m'arrive assez souvent qu'une subvention soit utilisée incomplétement.
A la fin de l'opération je fais une annulation de prise en charge sur les montant restants -/-.

Bien vu Tortionnaire pour la réduction de l'ouverture de crédits, je me note ça pour quand j'aurai enfin le courage d'utiliser proprement ces comptes imprononçables 46826 vs. 46866 (bien content de les savoir par coeur après cinq ans de pratique...)

Pour montrer ce que je fais aux jeûnes, cette capture d'écran de mon JG :



C'est pour montrer que c'est facile et sans danger, suffit de le faire proprement et l'esprit clair. La cerise sur le gâteau : quand on n'a plus peur de devoir faire cela, alors on n'a plus de raison d'attendre le 6 janvier de N+1 pour faire sa première validation de session...

captain cavern a écrit:

une correction d'écriture passe toujours par l'annulation de l'écriture fausse (en - ) puis par le passage de l'écriture corrigée de façon à bien montrer la régularisation de l'opération.
En cas d'erreur dans le compte d'encaissement passer par le 585 pour faire la liaison et bien sur signer en rouge la FQE corrigée avec la mention de la date de la modif.

D'accord pour les écritures en négatif ; mais que vient faire le 585 ?

P... faut que je change la glace de ma bouillotte, j'ai un de ces mal de crane...

A l'ESEN un formateur préconisait de ne pas saisir des - mais faire l'écriture inverse.

clarisse a écrit:

A l'ESEN un formateur préconisait de ne pas saisir des - mais faire l'écriture inverse.

Les écritures négatives ont l'avantage de "préserver les masses".

Mais il me semble que l'orthodoxie comptable veut qu'une correction se fasse par contrepassation de l'écriture.

En comptabilité tous les flux doivent apparaître.

Je crois qu'Opale interdira les écritures négatives... à confirmer.

Sous toutes réserves il me semble qu'OP@LE n'autorisera que la contre passation. Pas de + - à la place de - +.

volcan a écrit:

Je crois qu'Opale interdira les écritures négatives... à confirmer.

C'est confirmé pour sûr, que le prochain outil sera conforme aux recommandations du CNoCP ! D'ici-là en revanche, il faut rester dans la logique que nous avons appliquée depuis les années 80, qui exige que certaines corrections utilisent le passage en négatif. La sanction si l'on ne le fait pas, c'est de se faire insulter par l'outil de vérification périodique, voire de se retrouver en anomalie bloquante.

Attention, cela ne veut pas dire qu'on fait des écritures négatives à tout bout de champ. Mais pour certaines situations c'est la chose à faire.

ATCQ a écrit:

Les écritures négatives ont l'avantage de "préserver les masses".

Avec les logiciels actuels de comptabilité, la préservation des masses est impossible.

Donc si actuellement vous voulez contrepasser ou faire des écritures négatives, c'est à votre discrétion. L'essentiel est que la justification soit tracé, a minima par un libellé compréhensible d'une personne qui n'est pas en EPLE. Idéalement avec une pièce conservée dans un répertoire/classeur «erreurs d'écritures de l'année N», pour le contrôle interne.

Un conseil à l'exhumateur de vieux posts : ne croire un formateur/auditeur/collègue/Obiwan Kenobi que si son conseil est argumenté. Sinon, cela n'a aucune valeur.