Je viens d'hériter d'un OP Cuisine chieur syndicaliste délégué départemental de son organisation. Après une décharge d'heures reçue en due forme que je lui ai appliqué, voilà qu'il me balance quasiment tous les 3 jours des convocations pour assemblées ou je ne sais quoi "valant autorisation d'absence"...

Je veux bien etre gentil mais déjà que c'est une OEA qui doit lui apprendre des trucs de base (hier il ne savait pas ce qu'etait "marquer un steack", j'aimerais bien avoir des textes à lui opposer pour limiter ses absences.

Merci

silvain a écrit:

Je viens d'hériter d'un OP Cuisine chieur syndicaliste délégué départemental de son organisation. Après une décharge d'heures reçue en due forme que je lui ai appliqué, voilà qu'il me balance quasiment tous les 3 jours des convocations pour assemblées ou je ne sais quoi "valant autorisation d'absence"...

Je veux bien etre gentil mais déjà que c'est une OEA qui doit lui apprendre des trucs de base (hier il ne savait pas ce qu'etait "marquer un steack", j'aimerais bien avoir des textes à lui opposer pour limiter ses absences.

Merci

Il me semble avoir lu que l'on peut prétendre à une douzaine de jours dans l'année pour ce type d'absence.
A confirmer...

Deux textes :
- La Circulaire 2002 - 168 du 2 - 8 - 2002 dans l'Encart du BO 31 du 21 août 2002
http://www.education.gouv.fr/bo/2002/31/encart.htm#5

-Décret n°82 - 447 du 28 mai 1982
Décret relatif à l'exercice du droit syndical dans la Fonction Publique

http://www.sudeducation.org/IMG/pdf/decret_82_447_droits_syndicaux_Versailles_.pdf

merci !

Bon courage !!!
nous avons nous aussi un "délégué syndical" convoqué à tout va pour défendre la cause de ses collègues lors de réunions aussi régulières que nombreuses. Cet agent n'a pas de décharge.
Conclusion, il est absent plusieurs jours par mois, et ses collègues font le boulot à sa place...
La situation a été signalée au rectorat (avt décentralisation), le gestionnaire (et chef d'établissement) a même refusé que signé l'autorisation car il avait dépassé son quota... Le syndicat s'est empressé d'appeler et a demandé audience au chef d'établissement (et au gestionnaire), le rectorat est également intervenu... dans le sens du syndicat
bref, la situation n'a pas changée.

Ce n'est pas de la faute des syndicats si les personnels en ASA syndicales ne sont pas remplacés.
C'est la faute de l'institution.
Mettez-vous à la place de l'agent : je renonce à l'exercice de mes droits syndicaux parce que l'institution ne veut rien prévoir pour me remplacer en mon absence ? Et bien elle a bien raison de ne rien prévoir. Comme ça personne n'osera plus lui porter la contradiction...

Nous-mêmes gestionnaires profitons de ce que certains exercent des mandats syndicaux. Il est normal que les TOS en bénéficient aussi. Et les problèmes posés, encore une fois, ne le sont pas du fait des orgas syndicales.

Sinon demain : je ne me mets pas à 80 % pour élever mes gosses ou me soigner, je ne pars pas en congé maladie non plus, je n'enterre aucun membre de ma famille, je ne prends pas de congés pour me marier parce que personne ne pourra me remplacer pendant mon absence d'autre qu'un collègue qui assurera pour le coup plus de boulot...

C'est comme ça qu'on abandonne nos droits élementaires...

Cela dit, si les militants syndicaux étaient plus efficaces en réunions syndicales, ils s'épargneraient aussi pas mal de critiques...

Mais ne soyons pas réactionnaires. Les libertés syndicales sont des libertés fondamentales.

Bakriesk
"Cela dit, si les militants syndicaux étaient plus efficaces en réunions syndicales, ils s'épargneraient aussi pas mal de critiques..."

hier AG académique d 'un de NOS syndicats
grosse académie, 5 départements

je ne sais pas si nous étions 40.....

pourtant, à nous lire ici, des problèmes on en a ; est - ce à dire qu'ils doivent être pris ne charge par quelques bénévoles ?

je sais je sais, y a le budget, et pleins de trucs

je sais je sais aussi, ce n'est peut être pas le lieu pour parler de ça

mais soyons coherents

Bakriesk a écrit:

Mais ne soyons pas réactionnaires. Les libertés syndicales sont des libertés fondamentales.

Le respect des collègues aussi. En + ça se retourne contre lui et son syndicat puisque les autres TOS sont écoeurés et par son comportement et par le fait de se taper son boulot.

Bakriesk a écrit:

C'est comme ça qu'on abandonne nos droits élementaires...

Il n'y a pas de droits sans devoirs en regard. Et il y a des droits syndicaux, chez certains personnels, qui font oublier le devoir de mériter un tout petit peu son salaire. Soyons clairs : certains syndicalistes feraient aussi bien d'être mis en décharge à 100 % au lieu de f. le b. dans un établissement. Ca, ça serait une attitude conséquente de l'institution.

Un OP cuisine qui ne sait pas "marquer un steak", on devrait pouvoir lui refaire passer le concours comme contrôle, à charge de la Région de le rétrograder en cas d'échec. Non mais m. !

silvain a écrit:

Bakriesk a écrit:

Mais ne soyons pas réactionnaires. Les libertés syndicales sont des libertés fondamentales.

Le respect des collègues aussi. En + ça se retourne contre lui et son syndicat puisque les autres TOS sont écoeurés et par son comportement et par le fait de se taper son boulot.

silvain a écrit:

Bakriesk a écrit:

Mais ne soyons pas réactionnaires. Les libertés syndicales sont des libertés fondamentales.

Le respect des collègues aussi. En + ça se retourne contre lui et son syndicat puisque les autres TOS sont écoeurés et par son comportement et par le fait de se taper son boulot.

Ne faisons pas d'un cas particulier une généralité, genre "y nous font ch... avec leurs décharges syndicales" dès qu'un TOS veut s'absenter.

1- C'est réac.
2- C'est injuste.
3- Ils ne sont pas responsables du fait que nous n'avons pas la moindre marge de manoeuvre pour organiser correctement le service.
4- Ce serait formidable si notre employeur - Etat ou CT - était si parfait que l'on pourrait se passer de militants syndicaux.

aazute a écrit:

hier AG académique d 'un de NOS syndicats
grosse académie, 5 départements

je ne sais pas si nous étions 40.....

pourtant, à nous lire ici, des problèmes on en a ; est - ce à dire qu'ils doivent être pris ne charge par quelques bénévoles ?

je sais je sais, y a le budget, et pleins de trucs

je sais je sais aussi, ce n'est peut être pas le lieu pour parler de ça

mais soyons coherents

Certes. Mon propos ne visait pas à dire que TOUS les militants étaient improductifs, mais que globalement, on pourrait optimiser les réunions syndicales dans de nombreuses - toutes ? - les organisations.

Militant depuis 15 ans dans des orgas syndicales aussi bien étudiantes que professionnelles, j'y ai vu de tout.

Demain, je ne vais pas à une réunion syndicale, parce que pas le temps, trop de boulot. Et je le regrette énormément ! Car il y aurait à faire !