Où apprend-on à nager?

Bof.

Elle est de combien la différence ? 500 € ?

T'as combien en reliquat en classe 4 qui servent à rien depuis des années ?

Je ne saurai pas travailler comme ça. Et je ne pense pas que l'on me marche sur les pieds que j'ai fort chatouilleux.

Gentil Intendant a écrit:

Quand on me présente quelque chose que j'estime pertinent, bien monté, je le dis.

C'est pourquoi tu restes muet au sujet de Grincheux.

Isaac Newton a écrit:

En attendant, personne ne répond à la question: "Où apprend-on à nager ?"

Dans les fontaines à eau ?

J-M a écrit:

Bof.

Elle est de combien la différence ? 500 € ?

T'as combien en reliquat en classe 4 qui servent à rien depuis des années ?

Il y a un bien un reliquat une fois, deux fois, mais pas vingt-cinq fois.

Et puis ces reliquats s'ajoutent aux réserves pour former quelquechose d'indispensable aux EPLE : la trésorerie, sans quoi on ne pourrait pas fonctionner avant fin février.

barbule a écrit:

Isaac Newton a écrit:

En attendant, personne ne répond à la question: "Où apprend-on à nager ?"

Dans les fontaines à eau ?

à bien nager :
Plutôt en eaux troubles

Aleph a écrit:

Et puis ces reliquats s'ajoutent aux réserves pour former quelquechose d'indispensable aux EPLE : la trésorerie, sans quoi on ne pourrait pas fonctionner avant fin février.

Ce ne sont pas les réserves (1068) qui forment la trésorerie. C'est la différence entre le fonds de roulement (effectivement souvent réduit au 1068) et le besoin en fonds de roulement. Hors ton besoin en fonds de roulement, en EPLE, 9 fois sur 10 il est négatif (cas de gestion de fonds européens, GRETA, mutu paye), justement à cause des reliquat en classe 4.
Donc tu as, en général, une trésorerie largement pléthorique au regard des besoins des établissements.

BUBU a écrit:

Gentil Intendant a écrit:

Quand on me présente quelque chose que j'estime pertinent, bien monté, je le dis.

C'est pourquoi tu restes muet au sujet de Grincheux.

Après m'être relu, je me suis dit : "Non, je laisse comme ça, ils oseront pas la faire."

Ben si.

Ca me semble vitale de savoir nager. Chez moi j'ai financé sans sourciller et j'ai salué l'initiative.

Tellement eu de cours débiles en EPS, voilà au moins qqch de particulièrement utile.

J-M a écrit:

Aleph a écrit:

Et puis ces reliquats s'ajoutent aux réserves pour former quelquechose d'indispensable aux EPLE : la trésorerie, sans quoi on ne pourrait pas fonctionner avant fin février.

Ce ne sont pas les réserves (1068) qui forment la trésorerie. C'est la différence entre le fonds de roulement (effectivement souvent réduit au 1068) et le besoin en fonds de roulement. Hors ton besoin en fonds de roulement, en EPLE, 9 fois sur 10 il est négatif (cas de gestion de fonds européens, GRETA, mutu paye), justement à cause des reliquat en classe 4.
Donc tu as, en général, une trésorerie largement pléthorique au regard des besoins des établissements.

J'aimerais bien savoir d'où tu sors un chiffre pareil. Que ce soit la majorité, je veux bien. Mais je connais de nombreux établissements qui ont ponctuellement des problèmes de trésorerie, reliquats de classe 4 ou pas.

Chez nous, les futurs 6èmes font l'objet de séances de piscines. en effet selon les textes, les élèves doivent sortirent du collège sachant nager. or, en campagne, les piscines sont dans les villes et les mairies peinent à financer les transports jusqu'aux piscines. Dès la 6ème nous avons monté des dossiers (énormes) pour obtenir des subventions (pas énormes) pour les entrées piscines et les transports avec l'IA <et le département.

GI, désolé mais désormais, Polaire l'a dit, nous n'assurons plus l'instruction, mais l'éducation. Je préconise à ceux que ça gêne de demander une mut dans le supérieur, où l'on devrait ne plus aussi souvent avoir besoin d'apprendre aux jeunes à faire leurs lacets. Pour apprendre à tirer la chasse après avoir déféqué, en revanche, ça s'acquiert probablement arrivant l'âge de la retraite, et c'est une question qui va même disparaître dans la mesure où à c't'âge-là, on en sera tous aux couches Confiance.

En ce qui concerne la "mauvaise gestion" qu'on pourrait t'imputer, facile ! Tu fais un beau graphique en couleurs, un truc que les enseignants en CA, en mettant leurs deux neurones chacun en réseau auront une petite chose de comprendre, dans lequel on voit la grosse barre rouge des dépenses, et la toute petite barre verte de la subvention de fonctionnement ; en parallèle la courbe du solde du 1068 qui ressemble à la croissance économique stimulée par le bouclier fiscal ; pour finir ça va utiliser des lettres et c'est fatigant à lire, mais tu précises, en-dessous de chaque année, les dépenses somptuaires exigées par le CE/le soviet de la salle des profs.

Ledit graphique, établi sur trois à six ans et permettant de bien voir l'évolution de la chose, sera complaisamment montré en CA de budget, DBM et cofi, et, pourquoi se gêner, envoyé avec le reste aux zautorités de kontrolle : si comme tu le penses ces dernières sont composées de collègues ayant des difficultés de compréhension écrite, peut-être que les couleurs leur paraîtront jolies...

I.Z., je ne sais pas pourquoi, mais je sens un léger soupçon d'ironie mordante dans tes propos...

J'ai regardé la DGF dans le détail et ma collectivité de rattachement a pris en compte le coût de la location des créneaux piscine. En plus, c'est à un niveau supérieur à ce que j'avais estimé lors de l'enquête (DGF).

Du coup ça me fait un petit bonus pour le D.

Citation :

C'est bien que l'école propose. C'est bien qu'elle puisse permettre à des gamins d'accéder à des trucs que jamais ils ne connaitraient. Mais de là à se substituer à la famille, je ne suis pas d'accord. C'est l'éternel débat entre l'instruction et l'éducation.

Pour reprendre ce débat, je crois que tout simplement, auparavant, il s'agissait d'instruction, car l'éducation, faite par les parents, suffisait. En effet, la société avait encore une structure, une colonne vertébrale, de l'emploi pour les gens, etc.
Du coup ça se passait bien, il suffisait d'instruire.

On n'a pas choisi de passer à l'éducation pour le plaisir. C'est un choix politique. Dans une société en déliquescence totale comme la nôtre, l'éducation ne peut plus être donnée correctement par les parents, qu'eux mêmes aient des problèmes sociaux ou qu'ils soient d'une excellent volonté, la pression sociale est plus forte sur les enfants que n'importe quel parent. Alors forcément, comment instruire des enfants non éduqués à vivre ensemble, à respecter les autres, etc?
Du coup plutôt que de se poser les vraies questions de fond concernant ces problèmes, on demande aujourd'hui à l'école de faire l'éducation des enfants, on transfère de la famille à l'école une tâche qu'à priori de toutes façons elle ne peut pas vraiment mieux assumer. Bref, plutôt que de réfléchir sur le fond, ben on adapte les structures, on accompagne...

C'est bin vrai, ça... La jeunesse fout le camp. D'ailleurs, à l'époque de Victor Hugo, il n'y avait que des enfants sages qui n'auraient jamais pensé à monter sur une barricade...

Ah satanée époque, hein poporc. Que dire de ces bandes de jeunes, pas fichus de s'acheter des culottes de velours, et qui déboulaient dans la capitale armés de bâtons pour en détruire les prisons, symboles de l'Etat, et pour semer la Terreur dans les campagnes. Ah c'était autre chose avant.

Aleph a écrit:

Ah c'était autre chose avant.

Avant, ils étaient jeunes et fous.

Aujourd'hui, ils ne sont plus jeunes, mais ils sont toujours fous.

Oui bon si on le prend comme ça forcément...

Sérieusement, la structure sociale évolue, elle n'est plus la même "qu'au temps de Victor Hugo" ou qu'il y a 50 ans.
On a plus les mêmes repères.

Alors bon ben les gamins ils sont un peu complétement paumés.

A notre niveau on est plutôt épargnés par ce genre de problèmes, tout du moins on les voit de loin, mais les gens qui travaillent de manière directe dans le social ou l'éducation voient bien que les problèmes sont de plus en plus graves, complexes, divers, etc.

shiningdust a écrit:

Oui bon si on le prend comme ça forcément...

Sérieusement, la structure sociale évolue, elle n'est plus la même "qu'au temps de Victor Hugo" ou qu'il y a 50 ans.
On a plus les mêmes repères.

Alors bon ben les gamins ils sont un peu complétement paumés.

A notre niveau on est plutôt épargnés par ce genre de problèmes, tout du moins on les voit de loin, mais les gens qui travaillent de manière directe dans le social ou l'éducation voient bien que les problèmes sont de plus en plus graves, complexes, divers, etc.

Pour revenir à plus sérieux, je suis d'accord avec toi, Levée de Poussières.
Néanmoins il y a pile 50 ans sortait le film "La guerre des boutons", où on voit gamins en bande fumer et boire en cachette, casser tous les carreaux de l'école au lance-pierre. Ce n'était pas des saints non plus.

Ce qui a vraiment changé c'est le rapport à l'adulte, tombé de son piédestal et devenu l'égal du gamin.

Aleph a écrit:

il y a pile 50 ans sortait le film "La guerre des boutons", où on voit gamins en bande fumer et boire en cachette, casser tous les carreaux de l'école au lance-pierre. Ce n'était pas des saints non plus.

Ce qui a vraiment changé c'est le rapport à l'adulte, tombé de son piédestal et devenu l'égal du gamin.

Je partage totalement ce point de vue.

Citation :

Ce qui a vraiment changé c'est le rapport à l'adulte, tombé de son piédestal et devenu l'égal du gamin.

C'est tout à fait vrai.
Pour tout un tas de raisons, le respect des générations antérieures (qui en savent plus, ont plus d'expérience, etc) n'est plus. Psychiquement et socialement c'est plutôt destructeur. Ce respect permet de reconnaître une autorité légitime, une place dans la société.
Mais avec cette société à l'avenir si incertain pour les jeunes, comment se sentir à sa place? Reconnaître l'autorité des parents, quand ils n'arrivent plus à assumer leur rôle, et que l'autorité politique, elle même est en crise? (le chômage des jeunes ce n'est pas une invention, un truc pessimiste, c'est une vraie réalité même pour les plus brillants. Dans ma région, la plupart des jeunes que je connais font des petits boulots, sont au chômage. Ceux qui s'en sortent le mieux et sont par exemple fonctionnaires comme moi travaillent à une distance délirante de chez eux)
Dans la guerre des boutons, ce n'étaient pas des saints (y a 200 ans non plus je pense), mais ils reconnaissent une autorité à l'adulte. Se faire houspiller, punir, ça avait de l'impact.
Aujourd'hui c'est fini.

Il faut quand même se rappeler qu'il n'y a pas si longtemps, à 11 ans, on était marié et à 12, c'était le premier gamin...
Il n'y a que dans les films de cape et d'épée ou dans Thierry la Fronde qu'on voit des gamins jouer aux petites charettes au début de l'adolescence...

Rapport à l'adulte qui évolue, ça fait 1 ou 2 000 000 d'années que ça dure. Dire que les problèmes des enfants d'aujourd'hui n'ont jamais existé, c'est une vision très réductrice de l'histoire.

Autant il est peu discutable que l'homme d'aujourd'hui est le premier à utiliser internet ou à être allé sur la lune n'est pas sujet à caution, autant sur les problèmes sociologiques de toute sorte, je reste dubitatif. Et un film (ou un bouquin), même excellent, ne dépeint qu'une certaine réalité.

Ca remonte à loin, même il me semble que, Rousseau décrivait déjà les problèmes de la jeunesse de son époque. Et je suis sûr qu'on peut trouver quelque chose chez les grecs ou les latins (Sénèque l'évoque au détour de quelques lettres)...

Poporc a écrit:

Autant il est peu discutable que l'homme d'aujourd'hui est le premier à utiliser internet.

Les américains ont fait des fouilles et ont trouvé du cuivre en filaments à 150m en dessous de la surface.
Après datation de la couche (au carbone 14) il apparait qu'il existait en amérique un réseau internet 2000 ans avant JC
Les russes ont aussitôt fouillé à 200 m en dessous de la surface chez eux et ont trouvé des fibres de verre.
On en déduit qu'il y avait un réseau en fibre optique il y a 4000 ans.

Les belges ont alors décidé de creuser à 500 m (paléolithique) et n'ont rien trouvé..... ils en ont déduit qu'un réseau Wifi performant existait .....

sage porcin des iles tu caricature un peu

il n'y a que dans les familles nobles qu'on mariait les gamins , et on mariait plus des terres ou des alliances que des êtres.


chez le bas peuple on se mariait vers 16 17 18 ans (cf montaillou un village occitan )

la grande différence c'est qu'on a inventer un truc nouveau qui s'appelle l'adolescence .

dans les autres cultures ca existe pas , on est soit un enfant soit un jeune adulte.

avec les droits et devoirs qui vont avec

le problème c'est que pour cet age intermédiaire on a pas définit les règles

L'âge moyen du mariage sous l'ancien régime était de 26 ans, voir le bouquin de françois Lebrun sur la question. Ce sont les nobles qui se mariaient le plus tôt.
http://www.decitre.fr/livres/LA-VIE-CONJUGALE-SOUS-L-ANCIEN-REGIME.aspx/9782200019532

Durée moyenne du mariage chez les nains atrabilaires en 2009 : 7 mois...

14 mois