Suis je obligée de rester dans l'établissement pour l'aide aux devoirs?
Cela fait parti de l'accompagnement éducatif , mon CE ne m'a pas laisser le choix ! Il m'a dit que les cadres de l'établissement devait à tour de rôle rester de 17h à 18h30 , notre présence est obligatoire??

Sympa le CE, sait motiver !

Bon, petit rappel, tu bénéficies d'un temps de travail de 1593 H (la durée est de 1607H -14h pour 2 jours de fractionnement)... Donc si ton emploi du temps - puisque visiblement il s'agit d'un CE adju-pête - le prévoit, ce n'es pas du bénévolat !

Il y aura forcément des périodes d'ouverture de l'établissement où tu ne pourras être présent ...

Bon courage !

Tout doit tenir dans ton edt soit 1607 H (-14 heures de fractionnement).

Si ça ne tient pas, demande lui des HSE pour faire de l'accompagnement.

Encore un CE qui se prend pour un dictateur. Il faut donc aller négocier gentiment un emploi du temps car si des fois on peut quitter l'établissement avant 18h30, il ne manquerait plus qu'on ne puisse le faire à cause de l'accompagnement éducatif .

Ces heures d'accompagnement éducatif sont-elles rémunérées ?
Si oui, pourquoi pas

Et tu prends un groupe d'élèves ?

1593 h ! tout le reste est littérature et affaire de volontariat.

Pourquoi serions nous les seuls pigeons à accepter de faire des heures sans être rémunérés ? Ceux qui font cette aide le sont bien eux.
Tu dois rester de 17 à 18 h 30 ; OK mais tu récupéres !

De plus être "cadre" - si tant es que tu sois considéré comme tel - ne veut pas dire être corvéable à merci.

  Non je ne suis pas rémunérée , il fait un peu le dictateur , et ça me pèse un peu , je crois qu'il profite un peu du fait que ça soit mon premier poste, on peut rien négocier avec lui et j'ai même pas le choix du jour de la semaine !
 
  Mais demain je vais lui demander d'être rémunéré , en fait j'ai pas d'élèves je reste au cas où il y aurait un souci mais est-ce à moi d'endosser la responsabilité d'un éventuel souci?

Non

Un jour, un CE avait demandé pour les "colles du mercredi" si je souhaitais me mettre dans le roulement. Pourtant, je n'ai pas une grande g... mais, là, je lui ai expliqué que je ne me sentais pas concerné par qq chose qui concerne une garde d'élève, que cette mission n'incombait pas au gestionnaire, et qu'en cas de "soucis" majeurs je restais évidemment disponible mais qu'en cas de feu, avant de me déranger, il fallait mieux prévenir les pompiers et, que si un élève se blessait, les pompiers était également plus à même d'intervenir.
Je veux bien être logé par NAS, mais sans être pris pour un con. Le CE n'a rien trouvé à redire. Il a peut être été surpris.

gest13 a écrit:

Il m'a dit que les cadres de l'établissement devait à tour de rôle rester de 17h à 18h30 , notre présence est obligatoire??

On la connaît la rengaine, on est cadre au niveau des contraintes et quand ça arrange, par contre, on a aucun des avantages (la Porsche, la Rolex avant cinquante ans...) et on est ramené à notre triste réalité de "petit intendant besogneux de province" quand y a plus besoin d'un pigeon! 'Faut arrêter...

gest13 a écrit:

Non je ne suis pas rémunérée , il fait un peu le dictateur , et ça me pèse un peu , je crois qu'il profite un peu du fait que ça soit mon premier poste, on peut rien négocier avec lui et j'ai même pas le choix du jour de la semaine !

Classique encore, le dernier arrivé va ramasser pour tout le monde; le temps qu'il réalise qu'il se fait blouser, un autre nouveau sera là pour endosser le rôle du dindon.
Tu refuses poliment mais fermement, 'y a pas marqué "Armée du Salut"...

N@n@rd a écrit:

1593 h ! tout le reste est littérature et affaire de volontariat.

Désolé de faire le perroquet, mais en ces temps difficiles ou chacun 'défend son bout de gras' je souligne le propos plein de bon sens de N@n@rd.

Cela fait maintenant ma sixième année dans la profession et force est de constater que nous ne jouissons pas d'une reconnaissance faramineuse (euphémisme) que ce soit de la part des autres 'professions' au sein de l'eple ou de la part notre hiérarchie. Aussi, faire valoir nos droits, même si nous n'en avons pas forcément l'habitude, et si notre environnement professionnel ne se privera pas de nous faire remarquer que ce n'est pas très décent vu notre statut, les pauvres professeurs qui ont besoin de notre présence etc, cela me semble légitime.

Comme tout un chacun et aussi parce que nous avons un positionnement particulier dans l'établissement, on peut être amené sur la base du volontariat à faire des heures supplémentaires, mais pour ma part je ne me prive jamais de dire que ce n'est pas normal lorsque ces heures supplémentaires sont 'imposées' (réunions, urgences ou autre).

En résumé, je m'approche année après année de ces 1593 h et ceci, sans scrupule !

PS : n'étant plus agent comptable, c'est vrai que cela aide beaucoup.

complètement d'accord, Nicolas : nous nous plaignons souvent de mauvaises conditions de travail et de manque de reconnaissance, mais encore faut il commencer par utiliser les quelques moyens dont nous disposons pour défendre nos droits.