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J'ai vu des GC -et même des GM- avec des dents à crever les parquets australiens tout comme des perdir mus par un réel souci des élèves. Pas de généralisation hâtive donc;

D'autant qu'il n'y a aucun mal à vouloir faire une belle carrière et gagner bcp d'argent quoique pour ça il ne fallait pas entrer à l'EN... C'est très humain et absolument pas contradictoire avec le sens du sevrice public...

Il y a une différence entre vouloir évoluer dans son métier en développant son expérience et en acquérant de nouvelles connaissances et "faire carrière" souvent au détriment de personnes souvent bien plus compétentes en utilisant son entregent (en gros, on courtise).

Il me semble que l'IZ pense plutôt à la deuxième option.

Il est vrai que dans ma courte carrière, j'ai travaillé avec pas mal de CE (AC oblige) et que ce que j'ai vu me conduit à penser que c'est vrai à plus de 80 %. Je vous passerais également les commentaires d'un administrateur territorial pour le moins tranchés.

Il est vrai que, dans notre profession, il y a la même chose. Mais j'ai quand même l'impression que cela reste moins fréquent.

On ne devient pas personnel de direction sans avoir exercé un autre métier ; ce qui n'est pas forcément notre cas. Celui qui devient personnel de direction aprés avoir été CPE ou prof fait un choix de "carrière" : c'est une volonté de "promotion sociale", de progresser dans la hiérarchie de l'EN.
On peut être gestionnaire par hasard ; pas chef d'établissement.

Moi non, je ne suis pas intéressé par la carrière. Manque criant d'ambition d'une petit intendant besogneux d'un lycée de province .
Lors de l'oral de l'AASU (ex ADAENES) j'ai d'ailleurs dit clairement que je n'étais pas disposé à tout sacrifier à ma carrière (ils m'ont quand même pris) ; et d'ailleurs je n'ai pas fait carrière et ne viens de changer de poste que "poussé".
Mais je comprends ceux qui désirent faire carrière et c'est légitime... aprés il faut simplement en mesurer le prix et l'accepter... et juger si les éventuels dégats collatéraux valent la peine.

N@n@rd a écrit:

On ne devient pas personnel de direction sans avoir exercé un autre métier ; ce qui n'est pas forcément notre cas. Celui qui devient personnel de direction aprés avoir été CPE ou prof fait un choix de "carrière" : c'est une volonté de "promotion sociale", de progresser dans la hiérarchie de l'EN.
On peut être gestionnaire par hasard ; pas chef d'établissement

c'eszt une vision un peu enchanteresse des motivations pour devenir perdir; mais ce corps est également perçu comme une échappatoire à l'enseignement pour des profs en difficulté et/ou n'ayant plus le gout de l'enseignement

G.I. est épatant.
En plein mois d'août, c'est réveil assuré et des débats intéressants :
Barbule ne bulle plus, non plus le Nanard de la Rochelle revenu (bronzé ?), Poporc qu'épique pique réveille de sa sieste tropicale...
Ne manque que l'IZ, mal remis de son tandem à quatre roues.
 
Carriériste un CE ?
Je dirais par nécessité puisqu'il est en concurrence volens nolens avec ses collègues. Bien davantage (par le statut) que d'autres fonctionnaires en EPLE.
Mais pour certains ce sera par goût au-delà de l'indispensable.
Même dans le cadre d'une seconde carrière.
Mais si cela est - quelqu'en soit l'origine - mais en amène à faire bouger des bahuts qui sont structurellement dans la routine, pourquoi pas ?
 
Pacific
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c'eszt une vision un peu enchanteresse des motivations pour devenir perdir; mais ce corps est également perçu comme une échappatoire à l'enseignement pour des profs en difficulté et/ou n'ayant plus le gout de l'enseignement
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dixit Dupondt,
 
ce fut vrai. Ce ne l'est plus. La charge des CE a augmenté et la structure (les lois et le rectorat) ne cache plus autant qu'avant les incompétences.
 
Pacific
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Gentil Intendant a écrit:

barbule a écrit:

Dernière édition par barbule le Mer 11 Aoû 2010 - 22:51, édité 1 fois (Raison : Le contenu de votre message nous autorise à nuancer les termes du titre)

Bon, d'accord, le titre originel n'était pas heureux... mais je croyais que le tutoiement était de rigueur sur le forum...

Et puis, la formule "nous autorise"... j'ai presque l'impression d'avoir affaire à l'Administration. Le bonheur...

Je te l'accorde : non seulement le titre n'était pas heureux, mais il était un tantinet provocateur

Le "nous" "administratif" ? Ah non, alors .

D'abord, il s'agit du "nous" royal ou divin que VI m' a prêté pour les vacances .

Ensuite , lorsque le nous de nos chères instances aura le même sens que celui qui lui est ici reconnu - le fruit du travail collectif d'une équipe indéboulonnable , l'effacement du sempiternel "je, moi, moi" au profit de l'impersonnel et anonyme "nous" , bref , que sais je encore - alors... alors.... ton fil n'aura même plus de raison d'exister

Il n'y aura de "carrière" qu'en équipe, et, comme aux USA, lorsque le patron s'en ira, tout le staff suivra .
Comme sur le forum, quoi ...en écho à l'autre fil que tu as ouvert hier soir

Bon, pour revenir au sujet, je ne suis pas carrièriste .
J'ai même pas choisi de faire ce métier, ayant passé le concours d'attaché externe a long time ago par une sorte de hasard et d'urgente nécessité ...
Mais je respecte ceux qui peuvent être amenés à l'être , pour les mêmes raisons

Tiens, moi aussi, je voudrais proposer des marronniers pour occupper le terrain en ce milieu d'août:

Le niveau baisse. On le répète depuis les grecs (anciens, pas les nouveaux qui chacun sait sont composés à 95% de fonctionnaires paresseux et surpayés qui ont coulé l'euro). A force d'avoir des élèves plus bêtes d'une génération à l'autre, combien de temps encore avant que l'homo-sapiens recommence à marcher à 4 pattes?

Les profs sont-ils tous des feignants prétentieux et méprisants avec tous ceux qui n'appartiennent pas à leur caste ou bien certains sont-ils seulement feignants pendant que d'autres sont prétentieux et méprisants?

Les intendants enfin, en plus d'être petits et besogneux (sans compter provinciaux, c'est à dire sentant violemment le purin et pénibles au volant sur le périphérique) sont-ils obligatoirement ladres et malhonnêtes ou simplement peureux et incompétents? A moins qu'ils ne soient serviles et balourds? Ou soumis et incapables? Rampants et médiocres? Constipés et piteux?...

Et le président de la République, au fait, il est quoi, lui?

LMDV/LG a écrit:

Tiens, moi aussi, je voudrais proposer des marronniers pour occupper le terrain en ce milieu d'août:

Le niveau baisse. On le répète depuis les grecs (anciens, pas les nouveaux qui chacun sait sont composés à 95% de fonctionnaires paresseux et surpayés qui ont coulé l'euro). A force d'avoir des élèves plus bêtes d'une génération à l'autre, combien de temps encore avant que l'homo-sapiens recommence à marcher à 4 pattes?

Les profs sont-ils tous des feignants prétentieux et méprisants avec tous ceux qui n'appartiennent pas à leur caste ou bien certains sont-ils seulement feignants pendant que d'autres sont prétentieux et méprisants?

Les intendants enfin, en plus d'être petits et besogneux (sans compter provinciaux, c'est à dire sentant violemment le purin et pénibles au volant sur le périphérique) sont-ils obligatoirement ladres et malhonnêtes ou simplement peureux et incompétents? A moins qu'ils ne soient serviles et balourds? Ou soumis et incapables? Rampants et médiocres? Constipés et piteux?...

Et le président de la République, au fait, il est quoi, lui?

Voyons, c'est voyou !

de poser telle question.
Il est en vacances mais envoie son fidèle mi-porte-parole, mi-nistre de l'éduc. nat., mi-UMPiste, en villégiature sous le tropique sud pour très certainement expliquer aux réunionnais - au prétexte de la rentrée scolaire d'août - ce qu'est le bon citoyen français de bonne souche, de bonnes origines, inexpulsable, de préférence blanc et pas métissé. Même si voyou.

Il risque gagne chicot sur le coco à lu, le coco...

Surtout si l'on se souvient qu'ils furent, ces métissés de toutes les origines, là-bas dans les Mascareignes, des français bien avant les niçois (et même les corses).
Parmi ces niçois, deux umpistes, devenus fameux, les sieurs Ciotti et Estrosi, de lignées françaises de très très fraiches dates font pourtant dans la sur-enchère anti-immigrés nauséabonde. Ils nous vaudront des lois qui si l'on n'y prend pas garde enverront bientôt les parents d'un grafitteur de toilettes de collège en prison et déchus.
Il faut reconnaître que graver " Nyke ta reum' " mérite une peine exemplaire et familiale. " Nique ta mère ! " est par contre écrit en français correct s'il n'est pas soutenu.

P'tain d'époque opaque et plus du tout épique.

touïteur
.