Bonjour,
Un MO qui a en charge la gestion du personnel possède t-il un droit de regard sur les horaires et le travail d' un OP cuisine par exemple ou celui-ci relève t-il exlusivement du cuisinier (MO également) ? Merci

Tout dépend de
1 la latitude laissée à l'EPLE sur l'orga par la CT
2 ton organisation ... (il me semble évident qu'un OP cuisine est sous l'autorité directe du Chef de cuisine...)

nouveau a écrit:

Bonjour,
Un MO qui a en charge la gestion du personnel possède t-il un droit de regard sur les horaires et le travail d' un OP cuisine par exemple ou celui-ci relève t-il exlusivement du cuisinier (MO également) ? Merci

C'est possible, ça dépend de l'organisation interne de l'établissement.
Tu ne serais pas l'OP cuisine, par hasard ??

nouveau a écrit:

Bonjour,
Un MO qui a en charge la gestion du personnel possède t-il un droit de regard sur les horaires et le travail d' un OP cuisine par exemple ou celui-ci relève t-il exlusivement du cuisinier (MO également) ? Merci

Cela dépend du choix du gestionnaire ; pour moi la réponse est positive.

nouveau a écrit:

Bonjour,
Un MO qui a en charge la gestion du personnel possède t-il un droit de regard sur les horaires et le travail d' un OP cuisine par exemple ou celui-ci relève t-il exlusivement du cuisinier (MO également) ? Merci

et si le chef de cuisine a une forte personnalité, tu éviteras de gros ennuis en le laissant maître de l'organisation de "sa" cuisine (exception faite de toi et du CE qui êtes chargés de l'organisation générale des services).
C'est un peu moins évident maintenant avec les CT, mais n'oublions pas que les MO étaient chargés de diriger une équipe, et les habitudes sont bien ancrées.
Il est évident cependant que les deux doivent se concerter pour la gestion du personnel qui n'est que partiellement en cuisine (aide de cuisine ou service au self.....) avec toi éventuellement comme arbitre.

Le chef de cuisine doit être le maître chez lui. Il est essentiel que personne ne contredise ses paroles dans l'enceinte de la DP, sans quoi son niveau d'efficacité va baisser, et c'est très dangereux. Aidons nos cuistots à être des tyrans efficaces.

En revanche, il faut clairement établir la limite avec le MO qui gère l'équipe d'entretien : à telle heure, Mme Josette quitte le SG pour aller en cuisine, et l'heure c'est l'heure, si exception il y a il faudra une négociation entre les services. Le gestionnaire, au besoin, servira d'arbitre, en rappelant qu'il y a des moments comme le mois de juin où en cuisine c'est pas la mort et on en profite pour avancer au SG.

On peut aussi détailler l'aire géographique de compétence du cuisinier. Personnellement je préfère qu'elle comprenne le réfectoire, qui est soumis à l'HACCP ; mais si le MO sait obtenir une bonne hygiène ça peut se concevoir autrement.

L'intendant zonard a écrit:

On peut aussi détailler l'aire géographique de compétence du cuisinier. Personnellement je préfère qu'elle comprenne le réfectoire, qui est soumis à l'HACCP ; mais si le MO sait obtenir une bonne hygiène ça peut se concevoir autrement.

Et oui
Observation fort pertinente que l'on comprend mieux lorsqu'on gère - ou que l'on a géré- une grosse structure .
Délimiter l'aire de compétence du cuisinier, ça pourrait paraître bizarre, jusqu'au moment où vous vous trouvez confronté à ce type de situation , insolite pour d'autres collègues.
Pour répondre à la question initiale, l'expérience m'amène à conclure qu'il est plus avisé de considérer que le cuisinier est maître chez lui .
Mais en ce domaine rien n'est simple, et le gestionnaire doit souvent déployer des trésors d'arbitrage pour concilier les points de vue du chef de cuisine et de l'agent chef ...Très formateur en GRH, tout ça ...

***

Gentil Intendant a écrit:

j'étais obligé en permanence d'aller faire la police sur le terrain (ce qui, vous en conviendrez, n'est pas le boulot du gestionnaire).

Pas d'accord pour deux raisons

1. c'est notre boulot que de gérer les personnels
   
2. si on ne fait pas le 1 les CT vont se passer de nous.
   

C'est sur que le point 1 est "légèrement ennuyeux" et chronophage par excellence. Mais il faut se le coltiner.

Le point 2 semble inéluctable dans un avenir plus ou moins proche. Faisons en sorte par notre action que cela soit dans un avenir lointain.

JE PREFERE FAIRE LA POLICE DES POLICES
(de caractère)

nouveau a écrit:

Bonjour,
Un MO qui a en charge la gestion du personnel possède t-il un droit de regard sur les horaires et le travail d' un OP cuisine par exemple ou celui-ci relève t-il exlusivement du cuisinier (MO également) ? Merci

Pas de réponse type à ce genre de question...

L'organisation adoptée dans mon établissement est la suivante :

L'agent chef (ex-MO) :
- établit "formellement" plannings et emplois du temps de tous les personnels TOS sur des documents Word et Excel qui sont ensuite vus avec moi et le CE et soumis à notre signature une fois devenus "définitifs".
- décompte le nombre de jours travaillés annuellement en période de "présence élèves".
- s'occupe des "secteurs" des uns et des autres, des remplacements, des chagements et récup diverses dans son équipe.

Le chef cuisinier (ex-MO également) :
- a un regard sur les emplois du temps des personnels de cuisine.
- gère les remplacements, changements d'horaire occasionnels et récupérations diverses en cuisine.

Le gestionnaire :
- calcule le nombre d'heures effectuées dans l'année, déduit le nombre d'heures a effectuer en permanences et expose le résultat (=nombre de jours de permanences à réaliser) à l'ensemble de l'équipe, en argumentant si besoin est et en s'efforçant de désamorcer d'éventuelles polémiques sur ce nombre magique toujours trop élevé pour l'équipe et jamais suffisant pour faire face aux contraintes présentées par la direction.
- essaie laborieusement de faire harmoniser les pratiques du chef cuisinier avec celles de l'agent chef...
- tranche en cas de difficulté sur n'importe lequel des points qui précedent, avec éventuellement l'appui du CE si la difficulté le justifie.

L'organisation de la mouette est intéressante.
Dans certains endroits, le MO cuisine organise la cuisine, EDT et gestion des absences et HS compris, et l'agent-chef fait de même pour les autres agents. Cette organisation nécessite une collaboration des 2 chefs d'équipe, mais donne souvent lieu à des guéguerres entre "la cuisine" et "le service général", le gestionnaire étant l'arbitre.
Dans d'autres endroits, on a aussi une équipe globale où, à part les cuisiniers, tout le monde "tourne" entre la cuisine et le reste de l'établissement. Si certains ont ce mode d'organisation, j'aimerais bien avoir des retours d'information. Merci.

***

Winnie a écrit:

Dans d'autres endroits, on a aussi une équipe globale où, à part les cuisiniers, tout le monde "tourne" entre la cuisine et le reste de l'établissement. Si certains ont ce mode d'organisation, j'aimerais bien avoir des retours d'information. Merci.

Dans mon collège, une équipe d'une dizaine de personnes. Un ex-OP maintenance et un ex-OP cuisine, une personne de loge, huit agents polyvalents, un taux d'absentéisme inférieur à 20%.

La GM fait les emplois du temps (plus celui de son adjointe et celui des secrétaires affectées au chef d'établissement). Je gère les demandes d'absence et les justificatifs (en appelant très fréquemment le CG qui a tendance à ne pas tenir le même discours aux agents et au GM, faut les comprendre, ça ne fait que 3 ans qu'ils gèrent les ex-TOS).

Étant donné que je n'arrive qu'à 8h pour une majorité d'agent arrivant à 6h30, un petit tour dans les secteurs me permet de voir qui est arrivé (plus ou moins) à l'heure et qui a attendu 7h30 pour arriver. L'an prochain je prévois de faire quelques descentes à 7h pour vérifier les présences des uns et des autres.

Je fais aussi les fiches de poste mais je manque un peu d'autorité sur les agents, en partie parce que mon CE m'a plusieurs fois désavouée devant les agents (mais c'est un vil détail), pour l'autre partie, il est vrai que lors de cette première année je n'ai pas osé être "autoritaire" tant que le boulot était correctement fait. Le soucis est qu'il y a des trucs qui ne sont pas fait et qui devraient l'être (genre les vitres). Les fiches de poste seront à partir de la rentrée 2010 fondées sur des modèles envoyés par le conseil général (qui nous a aussi envoyé un règlement du temps de travail et un règlement des contraintes du logement en NAS).

Des problèmes de mésentente entre certains agents mais aussi d'alliance ponctuelle... Une vraie cour de maternelle!

Patience et déraison a écrit:

Le souci est qu'il y a des trucs qui ne sont pas faits et qui devraient l'être (genre les vitres).!

.. Je te croyais au Québec, pas en Castille !?

J'y suis, j'y suis...

D'ailleurs, je dois descendre mettre la lessive au sèche-linge...
Je reviens ensuite sur la BAC

Patience et déraison a écrit:

...
Dans mon collège, une équipe d'une dizaine de personnes. Un ex-OP maintenance et un ex-OP cuisine, une personne de loge, huit agents polyvalents, un taux d'absentéisme inférieur à 20%...

Tu présentes comme un motif de satisfaction un taux d'absentéisme inférieur à 20%?! Ca veut dire que sur dix il en manque en moyenne 2 par jour ou 40 jours d'arrêt par personne et par an. C'est les vacances tous les jours à ce tarif là.

Ah mais dans le coin, les taux d'absentéisme sont plutôt entre 30 et 50%, en précisant que je compte les arrêts maladie...

Dans mon établissement, je fais les Edt en "concertation" avec les agents pour les permanences (et aussi le CE qui valide évidemment l'enemble).
Les services ont été établis lors d'une réunion commune avec les agents et le MO. Toute évolution a eu lieu dans ce cadre.
Quant à la cuisine, un maître à bord : le cuisinier pour l'espace cuisine et réfectoire. En cas de problème, je débarque, on m'explique, je tranche rapidement pour finir le service et, le lendemain, après réunion avec le cuisinier, voire le MO - si le mal est profond et pour éviter un conflit entre le SG et la cuisine - et on avise les agents lors d'une autre réunion.
Surtout, il est impératif de prendre le temps de s'occuper des agents à la fois car sans eux on serait encore plus seul et qu'ils sont d'une utilité réelle et, dans le cas contraire, nous perdons une de nos "prérogatives" et il n'est pas dit que la collectivité de rattachement fasse mieux et, surtout, en étant à l'écoute et de façon humaine.
Je retourne à mon apéro.