Avec le retour des MAPA à 4000 € on va se retrouver confrontés à de nombreux voyages pour lesquels les profs refusent des solutions "clés en main" d'un prestatiare unique mais souhaitent monter leur petite sauce avec un transporteur d'un coté, un hôtel de l'autre, une visite de ceci ou celà à payer sur place etc...

Si le voyage dépasse 4000 € mais que chacun des ces "volets" reste en dessous, peut-on éviter le MAPA et se contenter de quelques devis ? Ou faut-il raisonner en terme "d'opération" et publier un MAPA global quite à allotir chacune des prestations ?

Tu peux distinguer le transport et l'hébergement pour tes MAPA. Ca ne me choque pas, car ce sont deux familles homogènes différentes.
Par contre, c'est le montant total des transports de l'année, et le montant total des hébergements de l'année qu'il faut prendre en compte pour évaluer les seuils et les mesures de publicité associés à ces familles.

Il ne faut pas regarder les seuils du CMP pour chaque voyage, mais prendre en compta la totalité des voyages de l'année.

Effectivement, on peut allotir en fonction de la nature du besoin et faire deux lots (un pour le transport et un pour l'hébergement) ; on peut également faire une unité fonctionnelle c'est à dire un marché pour un voyage. Le but du jeu étant d'ouvrir le marché à une plus grande concurrence et non pas d'éluder les seuils des mapa.

Freddo a écrit:

Avec le retour des MAPA à 4000 € on va se retrouver confrontés à de nombreux voyages pour lesquels les profs refusent des solutions "clés en main" d'un prestatiare unique mais souhaitent monter leur petite sauce avec un transporteur d'un coté, un hôtel de l'autre, une visite de ceci ou celà à payer sur place etc...

Si le voyage dépasse 4000 € mais que chacun des ces "volets" reste en dessous, peut-on éviter le MAPA et se contenter de quelques devis ? Ou faut-il raisonner en terme "d'opération" et publier un MAPA global quite à allotir chacune des prestations ?

Tant que les profs ne sont pas ordonnateurs, le fait qu'il refusent les solutions légales est sans objet. Les voyages sont organisés par des professionnels de la gestion sous la responsabilité du CE et en respectant les lois et règlements. Si ces dispositions dérangent des profs, ils n'ont qu'à organiser leur voyage hors temps scolaire et se démer...

Accepter des compromissions pour arranger des gens qui eux ne prennent aucun risque, c'est être volontaire pour se faire allumer. Quant à la reconnaissance que cette attitude pourrait valoir, elle serait certainement bien modeste et chère payée.

Parle leur du délit de favoritisme...Ça calme en général. On peut demander leur avis aux profs mais ça reste un avis, le marché fait partie des attributions "techniques" du gestionnaire.