[Scindé de ce fil-là. Hippos]

L'intendant zonard a écrit:

LMDV a écrit:

La vache! 16,9km! Ca c'est du rapprochement de conjoint.

T'oublies vite, LMDV ! A ton avis, Saint-Denis-Dugny en transports en commun, ça prend combien de temps ? Et encore, dans mon exemple, en voiture ça serait rapide et facile à faire, alors que le trajet que tu affiches en carte, je peux le faire sans problème... de nuit ! De jour je ferais le détour par le terriphérique, ça vaut aussi bien.

je n'oublie pas d'autant que je pense avoir effectué une des mutations les plus courtes de l'administration scolaire avec 2.4km (dont la majeur partie en tramway). Encore une fois, je voudrais amener certains collègues à relativiser. La possibilité de demander une mutation est un droit, l'obtenir n'en est pas un et avoir le poste de ses rêves est bien rare avant d'avoir eu son temps de vache enragée (et ce n'est pas toi qui me contredira).
Il y a des situations bien plus dures que d'être séparé de son conjoint de 20km particulièrement quand on n'est pas encore chargé de famille.

Enfin, pour lancer une bonne polémique, j'exprime aussi mes grandes craintes à voir privilégier ainsi le géographique. Nous sommes nombreux à avoir vu des collègues prendre un poste qui les rapprochaient alors que le profil ne leur correspondait pas et à avoir connu les problèmes que cela entraine. Pour être complet, il faut admettre que le collègue sur un poste dans lequel il est à l'aise mais qui se trouve éloigné pourra également subir des coups de mou préjudiciables. L'un dans l'autre, je trouve toutefois que celui qui prend n'importe quoi pour regagner son village natal est quand même potentiellement un risque professionnel. On peut aussi parler de ces problèmes là dans un fil sur les mutations.

LMDV a écrit:

L'un dans l'autre, je trouve toutefois que celui qui prend n'importe quoi pour regagner son village natal est quand même potentiellement un risque professionnel

Tu y vas un peu fort.
Il y a une marge non négligeable entre "prendre un risque professionnel" et de ce fait "devenir soi-même un risque professionnel" ...

D'où l'intérêt du vocable choisi: "potentiellement".

Le risque est moins grand dans une mutation pour rapprochement géographique que dans un enracinement dans le poste.

J-M a écrit:

Le risque est moins grand dans une mutation pour rapprochement géographique que dans un enracinement dans le poste.

affirmation totalement péremptoire ! Tout dépend du poste qu'on quitte où que l'on conserve et du poste que l'on rejoint, sans parler de l'expérience du gus.

néthou a écrit:

LMDV a écrit:

L'un dans l'autre, je trouve toutefois que celui qui prend n'importe quoi pour regagner son village natal est quand même potentiellement un risque professionnel

Tu y vas un peu fort.
Il y a une marge non négligeable entre "prendre un risque professionnel" et de ce fait "devenir soi-même un risque professionnel" ...

I do agree with Nethou
Celui qui accepte " n'importe quoi " pour rejoindre son village natal est en état de prendre et d'assumer des risques professionnels, c'est à mon avis incontestable
De là à dire que la personne en question représente elle même un risque professionnel , qu'il soit ou non caractérisé de "potentiel" ...it 's a joke, of course.

Le risque , c'est d'attirer la suspicion sur des collègues qui, pour rejoindre leur village ou l'amour de leur vie, sont prêts à tous les sacrifices
Et j'en connais .

Mon cher LMDV , dont j'apprécie tant la qualité des messages , aussi bien sur le plan rédactionnel que technique , je te souhaite une très belle et douce année 2010

sainte barbe a écrit:

J-M a écrit:

Le risque est moins grand dans une mutation pour rapprochement géographique que dans un enracinement dans le poste.

affirmation totalement péremptoire ! Tout dépend du poste qu'on quitte où que l'on conserve et du poste que l'on rejoint, sans parler de l'expérience du gus.

Certes, sainte barbe. Cependant, J-M s'exprimait en termes de risque, et sur ce terrain, je suis d'accord avec lui. Il suffit de voir le nombre de fois où l'on essaie de garder son calme face à des réponses du type « on a toujours fait ça comme ça », pour se dire que le "renouvellement des cadres" amène plus souvent du positif que du négatif.

Si j'écris : celui qui prend n'importe quel poste sans tenir compte de ses particularités est quand même potentiellement un risque professionnel, n'êtes vous toujours pas d'accord pour considérer qu'il est un risque potentiel pour le poste, pour l'établissement et pour l'agence comptable de rattachement? Pensez-vous réellement que tous les PRP sont uniquement des moyens détournés de profiler les supports? Ne croyez-vous pas que les postes de GM de certains établissements nécessitent un minimum d'aptitudes qui, si elles ne sont pas inaccessibles avec le temps et l'appui de tuteur, sont susceptibles de plomber gravement une situation si elles sont défaillantes à l'arrivée sur le poste? N'avez-vous pas connu d'exemple d'un brave type nommé sur un poste ou malgré sa bonne volonté, ses insuffisances ont eu des répercussions lourdes sur le fonctionnement d'un établissement?

Je suis toutefois d'accord pour dire que ce ne sont pas que les mutations où le géographique est privilégié qui entraînent ces situations et que tout irait mieux si la formation était à la hauteur. N'empêche, pour justifier une certaine image de râleur de mauvaise foi, je persiste car chat échaudé craint l'eau froide.

A part ça, bonne année 2010 bien sûr; à tous, y compris ceux qui perdent une AC qu'ils voulaient garder comme à ceux qui en récupèrent alors qu'ils ne le voulaient pas et une spéciale dédicace à Barbule et à sa pondération apaisante.

LMDV a écrit:

je n'oublie pas d'autant que je pense avoir effectué une des mutations les plus courtes de l'administration scolaire avec 2.4km

Je te bats à plate couture, mon cher ! 1 km pour moi. Qui dit mieux ?