Mon ce me demande si je peux lui rembourser son repas au restaurant avec un inspecteur. C'est un repas de travail me dit-il
Je suis d'autant mal à l'aise que à la ligne budgetaire D 6257 affiche un montant négatif.

S'il reste des crédits disponibles sur les autres comptes (et le total) du chapitre D, tu peux payer : c'est le CE qui décide.

S'il est en mission, ce sont des frais de mission (15.25 €) avec ordre de mission.............................................................................Non?

si c'est l'inspecteur qui vient le voir, non! ce sont bien des frais de réception

Pour le repas de l'inspecteur, oui, s'il lui est offert.
Mais le collègue parle du repas du CE.

le CE ne va pas laisser l'inspecteur bouffer tout seul pour aller manger chez lui

On ne va pas diviser artificiellement la facture du repas, c'est bien une réception puisque le CE reçoit (plus exactement, il invite)

Floreus a écrit:

Mon ce me demande si je peux lui rembourser son repas au restaurant avec un inspecteur. C'est un repas de travail me dit-il
Je suis d'autant mal à l'aise que à la ligne budgetaire D 6257 affiche un montant négatif.

Oui. Mais il faur une PJ conforme.

Pièce jointe conforme c'est le ticket ou la facture, non?

Quand ça se présente, en plus de la facture,je demande que soit produit un certificat de l'ordonnateur précisant l'objet de la réunion et la liste des personnes présentes( il faut qu'il y en ait une personne extérieure à l'établissement,sinon c'est du copinage...)

ton CE fait pareil avec tous les inspecteurs ou c'est seulement celui-là ? je m'étonne qu'ils ne déjeunent pas au refectoire, ça reviendrait moins cher à l'étab.

BUBU a écrit:

S'il est en mission, ce sont des frais de mission (15.25 €) avec ordre de mission.............................................................................Non?

c'est pas la moitié du tarif s'il y a un restaurant administratif dans les parages et qu'ils auraient possibilité d'y prendre leur repas ?

dans ces cas je comprends que l'inspecteur accepte de se faire inviter

linus a écrit:

Quand ça se présente, en plus de la facture,je demande que soit produit un certificat de l'ordonnateur précisant l'objet de la réunion et la liste des personnes présentes( il faut qu'il y en ait une personne extérieure à l'établissement,sinon c'est du copinage...)

Ca me semble outrepasser les contrôles du comptable. L'ordonnateur fournit les pièces justifiant du service fait et mandate, le comptable paie sans demander qui était invité et pourquoi. A partir du moment où l'imputation est bonne, les pièces sont présentes et il y a de l'argent, même si le CE a invité ses copains de régiment, il n'a pas à justifier de l'opportunité de la dépense.

Patou a écrit:

dans ces cas je comprends que l'inspecteur accepte de se faire inviter

Moi, je n'ai toujours pas compris que les inspecteurs acceptent de se faire inviter. Ils n'ont pas de frais de mission?

Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures, si c'est un repas "professionnel" et si on les pj : on paye. Se pose ensuite la questions des abus.

hamid03 a écrit:

Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures, si c'est un repas "professionnel" et si on les pj : on paye. Se pose ensuite la questions des abus.

C'est pas si simple!
Il y a des frais de mission définis par la réglementation. C'est 15.25 €.
Quelle est la définition d'un repas "professionnel"? Y'a pas de limites? On peut aller jusqu'à quelle somme? Et en quoi diffère-t-il d'un repas d'un professionnel en mission?
Il me semble que si je suis amené à prendre un repas professionnel, je suis en mission, donc je me fais rembourser 15.25 €.

Et sans chercher midi à quatorze heures (car c'est valable aussi pour les repas du soir ), un inspecteur qui mange à l'oeil sur le dos d'un EPLE devrait déclarer ce repas en avantages en nature (ben oui, c'est un repas gratuit lié à sa profession).

BUBU a écrit:

hamid03 a écrit:

Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures, si c'est un repas "professionnel" et si on les pj : on paye. Se pose ensuite la questions des abus.

C'est pas si simple!
Il y a des frais de mission définis par la réglementation. C'est 15.25 €.
Quelle est la définition d'un repas "professionnel"? Y'a pas de limites? On peut aller jusqu'à quelle somme? Et en quoi diffère-t-il d'un repas d'un professionnel en mission?
Il me semble que si je suis amené à prendre un repas professionnel, je suis en mission, donc je me fais rembourser 15.25 €.

Et sans chercher midi à quatorze heures (car c'est valable aussi pour les repas du soir ), un inspecteur qui mange à l'oeil sur le dos d'un EPLE devrait déclarer ce repas en avantages en nature (ben oui, c'est un repas gratuit lié à sa profession).

Dans l'absolu, tu as raison mais après il faut être pragmatique...Moi, je paierai sur les frais de réception avec un certificat administratif et en râlant....Mais comme je râle avant, j'ai pas eu encore ce problème....

Je suis toujours scandalisé par ces pratiques mais le seul maître à bord, c'est le CE.
il le demande, il doit l'obtenir car ce n'est pas répréhensible et c'est comme ça. Le gestionnaire n'est pas CE.

Je fais une différence entre une mission avec un déplacement, des droits ouverts à repas, un ordre de mission... et une facture de restaurant dans un cadre de repas professionnel.

communard a écrit:

Je suis toujours scandalisé par ces pratiques mais le seul maître à bord, c'est le CE.
il le demande, il doit l'obtenir car ce n'est pas répréhensible et c'est comme ça. Le gestionnaire n'est pas CE.

si tu as un CA compétent celui ci est en droit de poser des questions intéressantes et les parents d'élèves et les profs aiment bien regarder les crédits réception surtout si il y a abus c'est autant qui manquera pour d'autres missions.

Patou a écrit:

je m'étonne qu'ils ne déjeunent pas au refectoire, ça reviendrait moins cher à l'étab.

si on propose que le repas se fasse au refectoire ça fait mesquin
"Enfin M le gestionnaire, M l'Inspecteur ne va pas manger à la cantine"

Par contre après il n'y a plus personne pour raquer au resto
"M'enfin c'est professionnel je vais pas payer!"

C'est fou cette vision du GM mesquin et radin alors que les CE et autres membres du corps enseignants sont si généreux et dispendieux (avec les sous des autres...)

Les réponses techniques ont été données.
Maintenant, côté politique
- un, on ne s'occupe pas de ce que les Inspecteurs aient déjà ou n'aient pas des frais payés. Ce sont eux qui se regardent tous les matins dans leurs glaces.
- deux, les bahuts sont en concurrence. Autrement dit, un inspecteur de quelque chose et même s'il n'est pas grand chose comme bonhomme est capable de déplacer des moyens d'un bahut à l'autre ou faire des réputations fausses simplement parce que mal reçu.
- trois, la bonne politique est donc d'alterner,
et choisir
- une fois l'an un repas en réfectoire, avec le menu des élèves.
si le temps est compté mais que le cuistot assure (pour tout le monde) sauf à vouloir faire savoir à un IPR mais qui n'en a rien à ... que vraiment la région ou le département emploient des jean-foutre en cuisine que le gestionnaire n'arrive pas à border
- toutes les autres fois au restau.
Mais le choisir avec soin. Pas celui du coin où stationnent tous les profs des environs qui fuient justement cantines, cuistots et administratifs, hein ! Celui un peu plus loin, plus sélect, plus discret. Où l'IPR se laissera aller, fera des confidences, surtout si votre ami le restaurateur, au fait de ces subtilités, aura pour le même prix qu'à l'habitude fait un effort.
Ce seront alors et par conséquence, plein d'informations, de décisions amorcées à cet endroit, de messages passés efficacement vers le recteur, de choses dites qui ne peuvent être écrites. Pour 20 euros, voire 25 par personne, le café et le pousse café offert par le patron qui viendra opportunément s'enquérir de l'important personnage - cet accueil de bon aloi mais à un prix républicain, sera apprécié et rentable.

Le tout en mission & réception. Très profitables pour le bahut, profits sans aucune commune mesure avec la note, des désordres en salle de profs évités, des situations débloquées entre poire et fromage, des dossiers avancés, des tuyaux récupérés et pas des percés pour trouver les financements des projets qui plaisent au recteur, qui pourra s'en prévaloir. Autant connaître avant les autres bahuts.

Un inspecteur cela se choie et c'est toujours un bon choix, à condition de savoir où se situe le curseur dans le choix des plats et des coûts. Ne pas commander de vin, sauf s'il insiste. Le Perrier ou n'importe quelle autre eau gazeuse fera pro de chez les pro qui veulent garder la tête claire.

Ceci à chaque fois qu'il y en a un qui rend visite, à chaque fois surtout qu'il a été invité à constater chez Mme Michu la prof d'anglais de 1ère STG que vraiment elle a un accent corse et aucun charisme ni méthode, et que ses élèves ne font aucun progrès depuis dix ans.
Cela lui coupera l'appétit. Il est du devoir du bahut de le lui rendre.

D'inspecteur, bien reçu pour finalement assez peu, c'est, s'il est
- un bon : autant de gagné pour les projets en marche
- un mauvais : autant d'épargné. D'emmerdes. Futurs.

C'est mission et réception.
Autant que de besoin et d'inspecteurs.
Faut pas mégoter.

La mission est de bien recevoir mais en professionnel - pas de temps perdu, que des sujets préparés abordés pendant le service et la desserte - si l'on veut que les inspecteurs accusent bonne réception des demandes du bahut.

Si les fonds manquent, réduire les petits fours et alcools autour des CA.

les clones

SVP a écrit:

Ceci à chaque fois qu'il y en a un qui rend visite, à chaque fois surtout qu'il a été invité à constater chez Mme Michu la prof d'anglais de 1ère STG que vraiment elle a un accent corse et aucun charisme ni méthode, et que ses élèves ne font aucun progrès depuis dix ans.
Cela lui coupera l'apétit. Il est du devoir du bahut de le lui rendre.

c'est quoi dans ton exemple qui lui coupe l'appétit ?

Moi j'ai eu un prof d'anglais au lycée que 'on ne comprenait pas tellement son accent pied noir était fort
Et encore c'était quand il parlait français...

Après on s'étonne que je ne parle pas un mot d'anglais

Bozinchu a écrit:

SVP a écrit:

Ceci à chaque fois qu'il y en a un qui rend visite, à chaque fois surtout qu'il a été invité à constater chez Mme Michu la prof d'anglais de 1ère STG que vraiment elle a un accent corse et aucun charisme ni méthode, et que ses élèves ne font aucun progrès depuis dix ans.
Cela lui coupera l'apétit. Il est du devoir du bahut de le lui rendre.

c'est quoi dans ton exemple qui lui coupe l'appétit ?

Le charisme et la méthode absents. Quelle question !

Un peu comme celle qui a défrayé la chronique avec sa gestion des téléphones portables dans un lycée parisien récemment. On a ce genre de modèles en stock. Pas en nombre heureusement. Mais cela occupe, et entraîne des visites d'inspecteurs. Qu'il faut nourrir et consoler. Une vraie mission que de les réceptionner.
Impossible que le CE sur sa cassette personnelle paye le défilé d'inspecteurs.


les clones

SVP a écrit:

un inspecteur de quelque chose et même s'il n'est pas grand chose comme bonhomme est capable de déplacer des moyens d'un bahut à l'autre ou faire des réputations fausses simplement parce que mal reçu.

Mes dernières illusions sur la boutique s'envolent aujourd'hui.

Heu! N@n@rd! La call-girl pour l'inspecteur, c'est quel compte?

J'ai la souvenance d'avoir participé à un repas de travail très spécial : j'avais trouvé une erreur dans les comptes de mon prédécesseur, qui allait devoir rendre de l'argent au bahut. Le CE a payé un restau à l'équipe de direction... pour fêter ça !

Moi j'étais de la partie parce que je suis celui qui a le chéquier... On fait un métier de , mais quand en plus il faut travailler pour des , c'est pas drôle.

Autre exemple de repas de travail : au Greta, de temps à autre, on a un ordre du jour tellement affreux qu'on commence la réunion à 12 h 00 pétantes, et on se fait livrer des pizzas. Comité de pilotage qualité la bouche pleine, pensez-vous que la norme ISO est d'accord ?