Lyon? Nantes? Tours? Rennes? Angers? Hazebrouck?

al amicale a écrit:

mais le logement de fonction me gêne énormément...

C'est autant un avantage qu'un inconvénient. Tout dépend des autres (CT pour les travaux l'été, ambiance avec le CE, CPE qui gère l'école ouverte pendant que vous êtes en vacances) et de leur savoir-vivre. Mais à Paris (logement rare pour les entrants, c'est aussi un avantage financier certains)

al amicale a écrit:

Par contre, je suis certaine que ce métier est très enrichissant et varié et que si le proviseur ou le principal est correct, alors génial !

Il faut pousser le raisonnement jusqu'au bout : si le proviseur ou le principalne sont pas corrects, ça peut devenir un enfer...

Grâce à ce forum, les IRArques en formation sont amplement informés de ce qui les attend. Et ils peuvent même poser des questions. Ils savent que la PFR n'est qu'un petit pansement même pas rose et sans bisou de la maman, et qu'avec la raréfaction des postes comptables on ne peut même pas espérer gagner trois sous d'indemnité de caisse de plus.

Le problème est réglé, ceux qui acceptent de travailler en EPLE sont des masos ou des nuls de fin de classement qui n'ont pas le choix. Fermez le ban.

(je trouvais que les copains n'ont pas été parfaitement clairs dans la provocation, alors j'en remets une couche. Ca va mieux comme ça ?)

Salut Bakriesk, tu te fais rare.
Je crois utile de préciser que j'ai eu des CE "pas corrects", et c'était apocalyptique. Avec un CE intelligent, bosseur, sympa, c'est seulement l'enfer.

Ges' a écrit:

Patience et raison a écrit:

Ges' a écrit:

Un problème avec l'IRA de Metz ?

Bellecroix en force!Entre la plage et le gel 8 mois par an, je pense que certains n'iraient pas immédiatement dans l'est!Ils auraient tort!

Bien dit, sans compter que c'est une belle ville, Metz...

Tellement belle , qu' apres y avoir passé les 40 premieres années de ma vie, j ai muté dans le SUD OUEST

un peu dur l'IZ .....

même un Irarque situé dans les 50 premiers de sa promo doit souvent choisir entre CROUS/Université/EPLE/Rectorat/IA parce que l'AASU a été refondu avec le concours général d'attaché ... c'est pas pour cela qu'il est "nul" .....

c'est une réforme qui a fait bondir les élèves des IRA, mais on y peut peu pas grand chose ....

par aileurs, quitte à être nommé sur Paris, un irarque peut faire le choix du logement de fonction (pratique quand nommé le 25 juillet et que commence le 24 août) même si le traitement net est très inférieur à l'Educ nat ...

ancienne (très ancienne !) de l'IRA de metz, je confirme que c'est une très belle ville, très agréable à vivre.
pour répondre à certain même à cette époque lointaine certain choisissait délibérément l'EN, malgré un classement leur permettant de choisir les finances (cela a été mon choix, et je ne l'ai jamais vraiment regretté).
ayant été adm, NG, AC et GM, j'ai trouvé de l'intérêt dans tous les postes occupés.
Par contre le logement de fonction m'a toujours pesé, même si durant dix des quinze ans passés en région parisienne cela a été un avantage financier très appréciable.
après y-a-t-il vraiment un poste où tout est rose ? je n'en suis toujours pas persuadée.

Bon courage à al amicale pour la fin de sa scolarité, et surtout quelque soit son choix, qu'il l'assume toujours, il n'y a que comme ça qu'on arrive à positiver toutes les embuches que la vie peut vous présenter.

N.B. : ai-je bien reconnu un Rhodesian Ridgeback dans cet avatar, il y a bien longtemps que je n'en ai pas vu en france, superbe animal au demeurant.

L'intendant zonard a écrit:

Salut Bakriesk, tu te fais rare.
Je crois utile de préciser que j'ai eu des CE "pas corrects", et c'était apocalyptique. Avec un CE intelligent, bosseur, sympa, c'est seulement l'enfer.

Je poste peu mais consulte tous les jours !
Y compris ton propre site !
Un jour, il faudra que je trouve le temps de traverser le périph pour t'en serrer 5 !

raspoutine a écrit:

par aileurs, quitte à être nommé sur Paris, un
irarque peut faire le choix du logement de fonction (pratique quand
nommé le 25 juillet et que commence le 24 août) même si le traitement
net est très inférieur à l'Educ nat ...

C'est le choix que j'ai fait. Y a des jours ou vraiment, je le regrette ce choix... Et pourtant je trouve le métier passionnant en lui-même, mais les conditions dans lesquelles on nous fait l'exercer me sont devenues insupportables. Et je ne parle pas de l'aumône, pardon la paie, ni de la carrière.
Cela dit, l'année où je suis rentré, il n'y avait qu'un seul poste logé à Paname (le mien ) pour les 5 sortants d'IRA (j'aime pas le terme irarque, qui fait prétentieux, genre sous énarques !)...

Vieil intendant a écrit:

Un gestionnaire c'est un combattant, un guerrier... seuls les plus forts survivent dans ce métier.
Combien j'ai perdu de collègues déchiquetés par un cofi qu'ils essayaient de désamorcer, explosés par un voyage sur un terrain non déminé, massacrés au détour d'un conseil d'administration alors qu'ils croyaient la zone sécurisée, lachement poignardés dans le dos par une Vie Scolaire traître (ne jamais tourner le dos à une Vie Scolaire et toujours tirer en premier), bléssés par des mandats non vérifiés, torturés à mort par des CE sadiques, noyés sous des inventaires empoisonnés, broyés par photocopieur piégé, engloutis par un GRETA mangeur d'hommes, écartelés entre travail, famille, pastis.
Je pleure mes amis tombés au champs d'horreur des EPLE, qui n'ont jamais eu de médaille ni citation pour leur courage. Morts anonymes et oubliés de tous sauf de leurs frères d'armes. Abandonnés sur le champ de bataille face à un ennemi supérieur en nombre par leur généraux planqués bien à l'abri. Leur dépouilles pourissant sur la moquette salie des bureaux d'intendance.
Mais j'ai aussi connu la fraternité des combattants, le soir en réunion autour d'un bivouac, égrenant nos batailles et montrant nos blessures affreuses, nos marques héroiques.
J'ai connu le pire : la RUF, les logiciels de paye et l'horrible SCONET qui faisait frémir d'effroi les coeurs des plus endircis. J'ai survécu à mille batailles, vu mes secrétaires tomber autour de moi fauchés par la mitraille enseignante. J'ai tué aussi.... beaucoup... des CPE, des CE, des profs, des docs... j'ai même une fois égorgé un secrétaire général... mais c'est la guerre : c'est eux ou toi.

Et aujourd'hui guerrier couvert de cicatrices glorieuses je suis fier de tenir encore seul face à la meute hurlante : vieux lions que craignent les hyénes.

Alors mon jeune ami IRAque, sache que si tu rejoins nos rangs clairsemés, il faut être prêt à périr. Tu n'as qu'une faible chance de survivre à notre guerre... mais parfois il vaut mieux mourir fiérement en défendant un budget sincére que vivre comme un rat dans une administration centrale.

Sache aussi oublier tout ce que tu auras appris à ton camp d'entraînement de Bastia, Lyon ou ailleurs. Ta seule chance de survivre dans l'Intendance est de te trouver un vieux soldat comme moi et de suivre ses pas et de faire comme lui. Les pertes des IRAques sont de 80 % durant leur première année au front des EPLE.

Prépare toi. Il te faut maîtriser toutes les techniques de combats à main nue, savoir manier les codes (dans des mains entrainées un code des marchés peut être une arme mortelle), ne faire confiance à personne sauf à tes fréres d'arme (et encore pas à tous ; il y a des buses aussi dans nos rangs), tirer en premier pour tuer ( un ennemi blessé est toujours plus dangereux). N'attendre aucune aide, aucun renfort de tes chefs, ne compter que sur tes capacités et ta calculatrice.

A toi de voir si tu es de le la graine dont on fait les héros inconnus.

Moi je suis déjà entré vivant dans la légende !

Dieu que cela fait du bien !
De la même veine que la métaphore de la croisière s'amuse !
Merci VI

AUBEGM a écrit:

ancienne (très ancienne !) de l'IRA de metz, je confirme que c'est une très belle ville, très agréable à vivre.
pour répondre à certain même à cette époque lointaine certain choisissait délibérément l'EN, malgré un classement leur permettant de choisir les finances (cela a été mon choix, et je ne l'ai jamais vraiment regretté).
ayant été adm, NG, AC et GM, j'ai trouvé de l'intérêt dans tous les postes occupés.
Par contre le logement de fonction m'a toujours pesé, même si durant dix des quinze ans passés en région parisienne cela a été un avantage financier très appréciable.
après y-a-t-il vraiment un poste où tout est rose ? je n'en suis toujours pas persuadée.

Bon courage à al amicale pour la fin de sa scolarité, et surtout quelque soit son choix, qu'il l'assume toujours, il n'y a que comme ça qu'on arrive à positiver toutes les embuches que la vie peut vous présenter.

N.B. : ai-je bien reconnu un Rhodesian Ridgeback dans cet avatar, il y a bien longtemps que je n'en ai pas vu en france, superbe animal au demeurant.

Merci pour tes encouragements et tes conseils, c'est gentil. Je tâcherai d'assumer mon choix. Mais j'espère l'avoir, ce choix
L'avatar est une photo de mon pépère, c'est bien un Rhodesian à crête dorsale.

L'intendant zonard a écrit:

Le problème est réglé, ceux qui acceptent de travailler en EPLE sont des masos ou des nuls de fin de classement qui n'ont pas le choix. Fermez le ban.

entièrement d'accord pour le maso et le fin de classement, beaucoup moins pour le "nul". il est curieux de voir que les irarques qui avaient les meilleures notes en compta (et donc bon classement) s'empressaient d'aller en préfecture. on ne peut même pas leur en vouloir d'ailleurs

pour ma part j'étais effectivement dans la fin de classement, donc il me restait 20 postes en eple dans de riantes contrées (picardie, oise, orne, région parisienne, j'en passe)
j'ai survécu jusqu'ici car mon 1er CE était super et faisait bien son taf, pendant que j'essayais en retour de faire correctement le mien (enfin, j'aime à dire que ce n'est pas mon métier, mais une fonction que j'occupe... nuance). le deuxième c'est plus dur.. euphémisme euphémisme


un conseil : si t'as encore un sou de bon sens, bosse à fond pour avoir le choix et va loin de notre misérable ministère, dont nous serons de toutes façons à terme plus ou moins bref éjectés par une nième décentralisation.



oula j'ai une pêche moi ce soir... z'auriez pas une corde ?