Bonsoir à ceux qui sont encore là.

Dans mon établissement, des personnels (des profs essentiellement) dorment quelques nuits dans la semaine sur des lits à l'infirmerie. Quand j'ai eu vent de la chose, j'ai dit au chef d'établissement qui autorise ce petit manège depuis quelques années que la collectivité de rattachement devait autoriser ce genre d'hébergement et sous quelles conditions (financière notamment). J'ai précisé que, jusqu'à la décision de la CT, je ne voulais pas avoir connaissance de tout cela.
Mais le ce m'envoie cette année les nouveaux profs pour que j'organise le truc. je refuse toujours de participer à quelque chose qui n'a pas été accepté par la CT. Je dois écrire à la CT mais je vois pas trop comment tourner la chose: demander l'autorisation que des profs dorment sur des lits à l'infirmerie la nuit, franchement, c'est ridicule...
Quant pensez-vous?

nouveau a écrit:

Bonsoir à ceux qui sont encore là.

Dans mon établissement, des personnels (des profs essentiellement) dorment quelques nuits dans la semaine sur des lits à l'infirmerie. Quand j'ai eu vent de la chose

Il s'en passe des choses dans cette maison, close.


les clones

nouveau a écrit:

Bonsoir à ceux qui sont encore là.

Dans mon établissement, des personnels (des profs essentiellement) dorment quelques nuits dans la semaine sur des lits à l'infirmerie. Quand j'ai eu vent de la chose, j'ai dit au chef d'établissement qui autorise ce petit manège depuis quelques années que la collectivité de rattachement devait autoriser ce genre d'hébergement et sous quelles conditions (financière notamment). J'ai précisé que, jusqu'à la décision de la CT, je ne voulais pas avoir connaissance de tout cela.
Mais le ce m'envoie cette année les nouveaux profs pour que j'organise le truc. je refuse toujours de participer à quelque chose qui n'a pas été accepté par la CT. Je dois écrire à la CT mais je vois pas trop comment tourner la chose: demander l'autorisation que des profs dorment sur des lits à l'infirmerie la nuit, franchement, c'est ridicule...
Quant pensez-vous?

Que c'est ridicule.
Et comme je n'ai pas envie de passer pour un abruti incapable, il ne faudrait pas compter sur moi pour indiquer que l'EPLE - en période de pandémie qui plus est - cautionne que des squatters occupent au mépris de toutes règles d'hygiéne des locaux dévolus à la santé.

Des fois j'ai l'impression que l'EN n'est qu'un vaste foutoir.

heu, normalement, il n'y a qu'un prof à la fois... enfin, bon, je crois.

nouveau a écrit:

heu, normalement, il n'y a qu'un prof à la fois... enfin, bon, je crois.

On s'en fout !
Un guignol c'est un de trop.... faut me le sortir de l'infirmerie à coups de pied dans le derche ou lui planter des seringues dans le cul pour y justifier sa présence !!!!


Euh, je serais pas un peu énervé moi... faut que j'arrête de boire 20 cafés par jour....


Euh... cul c'est permis. C'est familier mais permis :
http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/cul/

Mais en fait, pourquoi dorment-ils là ???

Daffy a écrit:

Mais en fait, pourquoi dorment-ils là ???

Parce que ce sont des parasites et que les parasites c'est du domaine de l'infirmerie !

Pourquoi y pose des questions idiotes le palmipéde ?

ILS dorment là parce qu'ILS habitent loin. Nous sommes dans un coin perdu mais il y a quand même quelques hôtels dans la ville. Mais ILS gagnent tellement peu (il y a un agrégé parmis eux), qu'ils ne peuvent pas se payer une nuit à l'hôtel.
MENERVE!!!!!!!!!!!!!!

nouveau a écrit:

ILS dorment là parce qu'ILS habitent loin. Nous sommes dans un coin perdu mais il y a quand même quelques hôtels dans la ville. Mais ILS gagnent tellement peu (il y a un agrégé parmis eux), qu'ils ne peuvent pas se payer une nuit à l'hôtel.
MENERVE!!!!!!!!!!!!!!

...et ils mettent sûrement aussi leur gamelle dans le frigo de l'infirmerie avec les PAI...je m'étonne qu'ils ne t'aient pas encore demandé un 'croonde ...ou alors ils se servent dans la chambre froide du self ?

Pourquoi le CE ne propose t-il pas le divan clic-clac de son salon pour dépanner ?
C'est du n'importe quoi.

J'imagine assez bien la question amenée incidemment en CA par un collègue farceur ou un Tos agacé d'avoir à passer le plumeau à l'infirmerie.




les clones

...et le poil à grater dans les draps les jours où tu sais qu'ils vont squatter ?

Quand je vous dis qu'on vit une époque formidable... Elle part en quenouille...

Refusez absolument d'être mêlé de près ou de loin à cette gabegie aberrante.

Mais comment on les recrute tous ces guignolos ?

Est on bien certain qu'ils dorment ?

Plusieurs personnes, de sexes variés, à l'infirmerie, seuls, la nuit...

L'infirmière fait une garde ?

Sinon, l'organistion de l'internat, c'est la vie scolaire... Demande leur un surveillant et tu nous racontes. Mais tu fais ça bien, cad sur un ton sérieux...

Agathe Deblouze a écrit:

Est on bien certain qu'ils dorment ?

Plusieurs personnes, de sexes variés, à l'infirmerie, seuls, la nuit...

de plus c'est là que sont conservés les préservatifs ...

J'ai vu le ce, je lui ai dit ce que j'en pensais (comme vous, en plus soft) et il fait lui-même le courrier à la ct: désafectation d'une des chambres de l'infirmerie pour la consacrer à ce type d'hébergement.
On verra bien ce que la ct en pense...
Je vois vraiment des drôles (pas toujours drôles d'ailleurs) de trucs ici.
A bientôt.

nouveau a écrit:

désafectation d'une des chambres de l'infirmerie pour la consacrer à ce type d'hébergement.

Chambre donnant directement sur l'extérieur, équipée de sanitaires ?
Ou on désaffecte aussi le couloir, les WC et les douches de l'infirmerie ?

Bozinchu a écrit:

Agathe Deblouze a écrit:

Est on bien certain qu'ils dorment ?

Plusieurs personnes, de sexes variés, à l'infirmerie, seuls, la nuit...

de plus c'est là que sont conservés les préservatifs ...

et la pilule du lendemain également...

c'est hallucinant ça... pourquoi pas un formule 1 ou un etap hotel dans le bahut tant qu'on y est.... et demande un poste pour gérer les réservations de ces messieurs dames...

Citation :

quelques nuits dans la semaine sur des lits à l'infirmerie.

je ferai poser un détecteur intrusion dans l'infirmerie histoire de sécuriser les lieux.

Bien sur, tout ceci est parfaitement illégal et la CT ne peut contiaunner cela. Reste un problème non résolu, qui je pense conduit certains CE à ce type de décision : les postes d'enseignants non pourvus par le Rectorat par des titulaires affectés definitivement. Il est des zones, notamment rurales où les enseignants refusent de s'exiler. Les postes de ces zones ne sont pas pourvus au mouvement. Ensuite, le CE se démène pour trouver un non titulaire payé souvent en vacation, titulaire qui souvent refuse le poste après avoir situé le lieu. Et donc, pour attirer l'enseignant et pouvoir mettre un prof devant les élèves quand les sparents commencent à hausser le ton, et bien le CE essaie de valoriser la situation et propose un hébergement gratuit.
J'ai même vu un CE proposer un appartement libre, et ne demander que le paiement des consommations d'énergie.
Ce n'est pas légal ; c'est la décision du CE ; il faut aussi des profs dans ces zones difficiles à pourvoir...et où des titulaires ne sont pas nommés.
Mon opinion : Mettre également en cause les services du Rectorat qui ne tiennent pas compte de ces données au moment des affectations et des mouvements. Le CE n'est pas le seul responsable.
Bien, sur, comme vous, je ne suis pas d'accord avec ces pratiques ; mon point de vue est de faire voter la Convention d'occupation précaire, mais, contre 1 loyer, l'éventuel enseignant ne viendrait pas.
Quant à l'agrégé titulaire, il gagne bien plus que moi, petite gestionnaire, avec une charge de travail plus importante et d'autres responsabilités....

N@n@rd a écrit:

nouveau a écrit:

désafectation d'une des chambres de l'infirmerie pour la consacrer à ce type d'hébergement.

Chambre donnant directement sur l'extérieur, équipée de sanitaires ?
Ou on désaffecte aussi le couloir, les WC et les douches de l'infirmerie ?

On va commencer par désinfecter....

Bibouzou a écrit:

Il est des zones, notamment rurales où les enseignants refusent de s'exiler.

les CE pensent rarement aux TOS pour remplir ces appartements vacants
Pourtant un TOS gagnent moins ,même en fin de carrière , qu'un agrégé
ce n'est pas démagogique ce que je dis ( je ne mettrais pas un TOS sans titre dans un appart) c'est juste pour dire un peu de mal du corps enseignant

et il y a des personnes qui refusent des postes à cause de ce genre de truc

Bozinchu a écrit:

Bibouzou a écrit:

Il est des zones, notamment rurales où les enseignants refusent de s'exiler.

les CE pensent rarement aux TOS pour remplir ces appartements vacants
Pourtant un TOS gagnent moins ,même en fin de carrière , qu'un agrégé
ce n'est pas démagogique ce que je dis ( je ne mettrais pas un TOS sans titre dans un appart) c'est juste pour dire un peu de mal du corps enseignant

et il y a des personnes qui refusent des postes à cause de ce genre de truc

Bibouzou a raison de noter qu'il y a un réel problème pour les enseignants vacataires nommés à perpaouite les Glayous. Et j'avoue même qu'un CE qui proposerait cette solution dans ce cas ne me choquerait pas.
Le but étant de favoriser la présence d'un enseignant devant les gamins (ce qui est la base de notre boulot) et je ne trouve pas l'avantage concédé disproportionné au regard de la précarité des vacataires.

Là, en l'occurrence, on ne parle pas de vacataire puisqu'il y a un agrégé parmi eux.
Dépanner, peut être, instituer de manière tout à fait illégale un hébergement depuis des années sans se préoccuper de l'hygiène, de la sécurité et de ce que peut en penser le propriétaire, bof, pas vraiment professionnel, comme d'habitude.

nouveau a écrit:

Là, en l'occurrence, on ne parle pas de vacataire puisqu'il y a un agrégé parmi eux.
Dépanner, peut être, instituer de manière tout à fait illégale un hébergement depuis des années sans se préoccuper de l'hygiène, de la sécurité et de ce que peut en penser le propriétaire, bof, pas vraiment professionnel, comme d'habitude.

Mon propos concerne en effet une situation très marginale, pour le reste j'adhère totalement à ton analyse.

La solution : proposer un C.O.P. avec un faible montant pour le loyer, faible montant que l'on justifie par la difficulté à mettre un enseignant devant devant les élèves dans une zone où personne ne veut aller. La seule personne qui risque de ne pas être d'accord, c'est la collectivité territoriale de rattachement.

J'ai connu un établissement dans lequel on louait des chambres aux enseignants qui venaient de loin (8 euros la nuit) et nous avions fait voter en CA un ordre de priorité...

les vacataires, tzr et autres profs à bas salaires étaient prioritaires. Venaient ensuite les certifiés et enfin, s'il restait de la place, les agrégés.

Mais ils ne logeaient pas à l'infirmerie. Pas que je sache en tout cas. Ce qui se passe éventuellement avec l'infirmière... cela ne nous regarde pas Thierry