j' ai 1 gros souci avec la livraison d' un appareil electromènager,1 batteur-mélangeur d 'une valeur de 8000e environ.Nous avons constaté 1 quart d'heure aprés le départ du transporteur que l'appareil avait été endommagé.Le
jour meme,lettre recommandée au fournisseur ..(ugap) et au transporteur.Ce dernier me répond que je n'ai rien signalé à la livraison et que
je n'ai que les yeux pour pleurer.
N'ai je vraiment aucun recours?

Attendre la réponse de l'UGAP et mettre la facture en instance. Aprés il faudrait étudier les divers documents pour apporter une réponse plus précise.

Vous avez déballé tout de suite ? C'est que le chauffeur s'est barré ou bien que vous avez attendu son départ ?
J'ai eu le cas où le chauffeur s'était tiré en disant qu'il n'avait pas le temps. On a fait valoir cet argument auprès du transporteur, avec recommandé AR et témoignages des agents présents, ça a été dur mais c'était la parole d'un chauffeur contre 3 agents donc on a pu faire valoir nos droits.
Bon courage.

Tu écris en RAR à l'UGAP que le matériel en question présente un vice et qu'il n'a pas fonctionné un quart d'heure.

M'enfin qu'est-ce qui prouve que le matériel a été abîmé pendant le transport ?

C'est simple si l'emballage était intact, c'et que le matériel était défectueux à l'origine. Quand bien même il aurait-il été déballé devant le livreur, le défaut était-il flagrant ??!! Il te faut soutenir que non et qu'il s'agit bien d'un vice.

J'ai déjà argué de cet argument fermement, et je n'ai pas eu de suite.

L'argument selon lequel que le matos a été abîmé pendant le transport et qu'il fallait le signaler au livreur est un argument qui en définitive ne peut pas servir à masquer un vice de fabrication.
Le tout est à l'appréciation du juge. Tenteront-ils le coup ? Sans doute pas.

crocodile a écrit:

Ce dernier me répond que je n'ai rien signalé à la livraison et que je n'ai que les yeux pour pleurer. N'ai je vraiment aucun recours?

Bluff total : le recommandé est une obligation en cas de constat d'un problème. La mention d'un problème de livraison sur le bon n'a quasiment aucune valeur légale s'il n'est pas confirmé par un courrier recommandé.

Le courrier doit préciser si possible l'emballage présentait des anomalies ou non et éventuellement la façon dont s'est passée la livraison. Posé dans un coin improbable par le livreur, pas présenté de BL, refus par le livreur d'attendre le minimum de contrôle par le destinataire, etc.

En tout cas, comme l'indique Nanard, pas de paiement. L'UGAP doit remplacer et le litige concerne l'UGAP et le livreur.