Bonjour,

Nous sommes confrontés à des pertes régulières de carnets de liaison de la part des élèves. A l'intendance, nous les vendons au prix d'achat, soit 2.45 €. Ce prix n'est guère dissuasif. La CPE souhaiterait racheter le stock excédentaire du collège à ce prix, puis ensuite vendre les carnets par le biais du foyer à un prix plus élevé, cette fois-ci dissuasif (5 à 7 euros). Cela est-il possible réglementairement parlant ?

Vous remerciant par avance de vos réponses,

Cdt

jeune débutant

Non. c'est de la gestion de fait.
La gestion des carnets est une activité de l'EPLE qui doit être géré sur le budget. Les crédits provenant des familles, ou des subventions ont, de ce fait la qualification de fonds publics. Ils ne peuvent être maniés par le FSE.

Déjà faire vendre le carnet par le foyer c'est interdit ; mais en plus que le collège les achéte puis les vende au foyer pour que celui-ci les facture plus cher est une hérésie.
Si le tarif n'est pas dissuasif, on peut envisager des sanctions pour la perte du carnet.

Pour dissuader les élèves de perdre leur carnet, la sanction financière est discutable (on n'a pas le droit de mettre des amendes!). Le mieux est de trouver un autre type de sanction : punition, ...

Dac, merci pour vos réponses, c'est clair. Merci aussi pour vos solutions d'ordre pédagogique, qui sont à mon avis effectivement plus adaptées au problème.

Cdt

jeune débutant

N@n@rd a écrit:

Si le tarif n'est pas dissuasif, on peut envisager des sanctions pour la perte du carnet.

+1

C'est ce qu'on fait chez nous depuis 3 ans. 15 carnets sur 500 perdus par an. (Il y avait un vieux système de cases "rouges" pour les bêtises. Au bout de x cases rouges, les élèves étaient punis. Du coup à l'approche de x, les carnets se mettaient à disparaître. On a rendu les cases détachables et on en a réduit le nombre fortement de manière à éviter une certaine "tarification" de la punition.

Mais la mesure la plus efficace, c'est t'as perdu ton carnet, c'est pas grave, tu vas en racheter un et puis tu viendra un mercredi après midi en colle.

Le nombre de carnets "retrouvés miraculeusement" pendant la nuit ne cesse d'augmenter.

Faut quand même préciser que je bosse dans un bahut plutôt paisible.
Ailleurs, la même opération les aurait bien fait rigoler les chérubins.