un de mes agents TOS bénéficie d'une décharge syndicale et est bien svt absent pour des réunions liées à ces missions. il exerce au sein de mon collège sur un poste d'accueil (poste spécifique à combler en priorité qui déshabille par csqt mon service général)
loin de de faire l'antisyndicat primaire, comment lui faire comprendre que ses absences pénalisent l'établissement car la décharge n'est pas compensée par la tutelle et les diverses réunions liées à un mandat syndicale encore moins ?

question étonnante sans doute mais peut-être rencontrez-vous ce même genre de dilemne et quelle réponse apporter ?

Réponse rapide:
1- ce n'est pas une décharge mais des autorisations spéciales d'absence en fonction de son implication dans le syndicat.
2- ces autorisations spéciales d'absence sont transmises avec avis du CE par l'EPLE au rectorat qui les accorde ou non.
3- je demande aux agents dans cette situation une liste des mandats qu'ils détiennent et je la transmet au rectorat pour décompte du contingent d'autorisation d'absences (10 ou 20j/agent selon les mandats)

féskipeumépeupeu a écrit:

Réponse rapide:
1- ce n'est pas une décharge mais des autorisations spéciales d'absence en fonction de son implication dans le syndicat.
2- ces autorisations spéciales d'absence sont transmises avec avis du CE par l'EPLE au rectorat qui les accorde ou non.
3- je demande aux agents dans cette situation une liste des mandats qu'ils détiennent et je la transmet au rectorat pour décompte du contingent d'autorisation d'absences (10 ou 20j/agent selon les mandats)

Dans mon Académie, cela ne marche pas comme ça: les autorisations sont de droit et c'est seulement lorsque qu'il y nécessité de service (quand par exemple il y a 3 ou 4 OEA en moins) qu'elles peuvent être refusées. Et encore, même dans ce cas, il faut demander l'autorisation de refus au Rectorat: autant dire qu'entre le moment ou l'on sait qu'il va y avoir des agents absents et celui ou l'on a la réponse du Rectorat, 4 fois sur 5 c'est trop tard pour refuser!
Mais bon, ça, c'est la pratique du Rectorat de CRETEIL !!!

Je ne jetterai pas la pierre aux cristolliens mais avec de telles pratiques, comment voulez-vous que l'on soit crédibles?

Les rectorats devraient respecter la règle, ce serait la moindre des choses pour l'échelon hiérarchique suprême au niveau académique!!M.... alors.

de combien de temps dispose un agent pour nous prévenir de son absence? j'avais entendu dire qu'il faut nous le demander 8 jours avant?

j'ai un agent qui me présente sa convoc' aujourd'hui, pour une absence demain: je le lui ai refusé

Il n'y a pas de délai. C'est à l'appréciation et de la responsabilité du chef de service.

Même problème que macha mais subtilité énigmatique : mon OEA accueil me présente un mail adressé par son syndicat à elle (et uniquement à elle) lui annonçant que :
1 - elle va devoir 180 heures (je me souviens plus du chiffre et je n'ai pas le papier sous les yeux mais je sais que c'est énorme) que le syndicat lui demande (ordonne ?) de faire le mardi apres midi (ça au moins c'est précis...)
et 2- elle doit déjà rétroactivement 28 heures depuis le 1er septembre (hum hum...), d'où multiples questions :
C'est déjà la guerre pour tenir le standard chez les administratifs en son absence et je tiens pas à l'imposer à un TOS entretien (ce qui va pas arranger la déjà quasi guerre civile entre agents ni aider au fonctionnement du service), une solution miracle à me proposer ?
Comment dois-je considérer cette "convocation" (que je trouve des plus douteuses malgré la citation d'un décrêt relatif aux décharges) et dois je lui réclamer un papier officiel à destination du CE ?
Les 28 heures j'en fais quoi ? peut on vraiment réclamer des heures rétroactivement auprès d'un syndicat qui va pas me dire si elle va vraiment aller bosser pour eux pendant les vacances (puisqu'on s'achemine vers un rattrapage sur les perm, evidemment...)
Bref, que peut-on faire face à un système justifié (le syndicalisme perso je trouve ça bien) mais qui emm****** tout le monde, et surtout le pauvre gestionnaire débordé que je suis ???!
Merci de votre aide pour ce sujet ô combien récurrent des personnels d'accueil absentéistes....

Elle doit 28 heures ?

Le rectorat n'a pas transmis une autorisation de décharge horaire pour activité syndicale ?

C'est pas au syndicat de fixer le quota horaire.

Et la collectivité elle dit quoi ? Parce qu'au 1er janvier c'est elle qui fixe les règles du jeu.

Alors précisions : le rectorat n'a rien transmis du tout et c'est bien 160 heures que le syndicat lui "réclame" dont 28 qui auraient dûes être faites depuis le premier septembre.
J'ajoute que le fax du syndicat en question indique que "le rectorat est seul habilité à pouvoir vérifier l'attribution de cette décharge", dois-je en déduire qu'il n'y aura rien d'adressé au CE et que au final il faut faire confiance à ce qu'on veut bien nous dire sans rien demander ?
J'hesite sur le service à contacter au rectorat (déjà que ça risque d'être long si en plus je dois me taper l'habituelle navigation entre services...)

Je me permets de faire remonter ce post sur le portail vu que j'ai épuisé toutes ressources disponibles pour me dépatouiller de ce "rattrapage" de 28 heures de décharge syndicale.
Le rectorat nous dit de nous débrouiller avec le volume global, la CT s'en balance (personnel ayant opté pour détachement longue durée = pas touche) et le syndicat nous dit que ça ne nous regarde pas....
Pour rappel le syndicat en question a informé l'agent le 16 octobre qu'elle doit 160 heures de décharge depuis le 1er septembre (comme quoi y'a pas qu'au rectorat qu'il existe une faille temporelle...)
Donc en gros, et sans présumer de la mauvaise foi de mon OEA, on va devoir encore se passer d'elle pendant des perm ou quand ça l'amuse, en lui filant des journées sans même savoir si elle br**** quelque chose à son syndicat ?
Aidez moi siouplaît msieurs'dames, je sais plus quoi en faire moi

refile le bébé à ton CE, lui qui est le chef suprême de tous les personnels et qui décide de leur emploi et de leurs absences devra se débrouiller pour régler ce pb. indique lui que toutes les tutelles s'en foutent et que le syndicat se prend pour le chef de l'EPLE, et que donc tu es bloqué.

S'en fiche mon CE, l'a bien trop à faire avec sa principale ajointe qui sent venir sa depression de l'hiver (2 mois absente chaque année) et qui a du mal a combler les 30 heures hebdo de vide de sa vie professionnelle (puisqu'un ppal adj ça ne sert qu'a faire les emplois du temps en debut d'année, puis après à accueillir 2 3 parents dans l'année, mais pas plus) et sa secretaire de plus en plus inexistante (sans parler de la cpe, mais ça c'est évident...).
Bref, l'est dépassé, et même s'il a sur son bureau un joli rapport de ma main sur la situation et tous les numeros dejà composés par la même main en vain, et bien, ça reste mon problème.
Au pire je crois que je vais l'autoriser à recuperer ses 28 heures le samedi (où le CE est seul avec elle à occuper le bureau), peut être que là il agira....
De toutes façons plus je creuse la pratique, et plus il y a d'absurdités, donc je vais baisser les bras et me passer d'accueil 28 heures de plus (ça changera assez peu, toutes les perms de l'an dernier se sont faites sans elle, recup de congés maladie pendant l'été precedent oblige.... sont forts ces OEA accueil quand même...)
Merci quand même !