Mad Max a écrit:

Collège ou lycée, il est un facteur commun qui croit ; c'est faire face aux parents, de plus en plus vindicatifs, exigeants, intrusifs et imbus d'eux-mêmes.

+1

Merci les médias démagogiques et les politiques qui exploitent tant qu'ils peuvent la ficelle aussi grossière que fallacieuse du fonctionnaire coûteux et inefficace.

Mad Max a écrit:

Collège ou lycée, il est un facteur commun qui croit ; c'est faire face aux parents, de plus en plus vindicatifs, exigeants, intrusifs et imbus d'eux-mêmes.

Oui, mais là aussi, différence entre collège et lycée.
En collège, l'élève est "tiré" vers le bas: c'est encore le petit chouchou immature sorti du cocon du primaire. Les parents sont à fond derrière leur petit(e) chéri(e) que le collège ne "comprend" pas et auprès duquel il n'assure pas le suivi individualisé et personnalisé auquel il (ou elle) a naturellement droit.
En lycée l'élève est "tiré" vers le haut: c'est son orientation qui est en jeu, et son orientation pro future. La voix du prof compte alors beaucoup plus que celle de ses collègues de collège s'évertuant à essayer de faire comprendre aux parents que si leur môme ne se sort pas les doigts d'où je pense et ne se met pas à penser (oui, bon...) boulot et pas rézosociaux, ça sera très dur pour lui ensuite. Et la voix du prof c'est souvent celle de l'équipe pédagogique et pas uniquement celle du PP.
Ces parents intrusifs et imbus de leur réussite sociale, je les ai souvent vus ramener leur fraise en collège et venir nous expliquer notre boulot pour ensuite disparaître leur trésor passé au lycée (général), parce que là, y'a du répondant, et qu'il est beaucoup plus difficile d'y faire passer une vessie pour une lanterne.

[quote="néthou"]

Mad Max a écrit:

En lycée l'élève est "tiré" vers le haut: c'est son orientation qui est en jeu, et son orientation pro future. La voix du prof compte alors beaucoup plus que celle de ses collègues de collège s'évertuant à essayer de faire comprendre aux parents que si leur môme ne se sort pas les doigts d'où je pense et ne se met pas à penser (oui, bon...) boulot et pas rézosociaux, ça sera très dur pour lui ensuite. Et la voix du prof c'est souvent celle de l'équipe pédagogique et pas uniquement celle du PP.

Pas en LP. Les parents sont quasiment absents mais le peu qui interviennent (hors ceux du CA pour qui j'ai le plus grand respect pour subir le budget et le COFI et entendre les commentaires sur la DGH...) sont effectivement toujours dans la perspective de leur bébé joli.

Effectivement, les représentants des parents dans les instances sont souvent très attentifs à leur progéniture ... notamment dans les lycées de centre-ville type CSP+ !

Xena a écrit:

Pas en LP. Les parents sont quasiment absents mais le peu qui interviennent (hors ceux du CA pour qui j'ai le plus grand respect pour subir le budget et le COFI et entendre les commentaires sur la DGH...) sont effectivement toujours dans la perspective de leur bébé joli.

Oui bien sûr.
Il y a plein de nuances (forcément) dans ce que je disais plus haut.
Les attentes des parents ne sont pas les mêmes en REP, par exemple; plus de respect (encore que...) pour le prof et l'encadrement, plus de conscience que le scolaire est important parce que c'est la seule chance de s'en sortir. Même si on y trouve aussi le "Touche pas à mon fils-fille !" comme ailleurs.
Il y avait une écoute, un respect et une confiance de la part des parents quand je bossais dans une ZEP des plus pourries du 9.3, que j'aimerais (re)trouver ailleurs. Mais depuis la société a évolué, en mal, et ces rapports se sont fortement tendus, partout.

néthou a écrit:

Même si on y trouve aussi le "Touche pas à mon fils-fille !"

Il y en a aussi chez les profs. Certains profs sont eux-mêmes des parents revendicatifs, ce n'est jamais de la faute de leur enfant etc.

RETU a écrit:

néthou a écrit:

Même si on y trouve aussi le "Touche pas à mon fils-fille !"

Il y en a aussi chez les profs. Certains profs sont eux-mêmes des parents revendicatifs, ce n'est jamais de la faute de leur enfant etc.

En fait, les pires, c'est les gosses de prof effectivement.^^

10 753 vues !
Les PERDIR ont du succès... c'est quand même un forum de gestionnaires et de chéquiers!

Je soumet à votre sagacité le problème sémantique suivant : un nouveau perdir est affecté à titre permanent au 01/09 puis nommé à compter du 01/10 en remplacement du prédecesseur qui part à la retraite au 01/10
2 ordonnateurs pour le prix d'un ? les services stratosphériques de la haute hiérarchie me disent qu'il n'y a pas de problème mais quid de l'auditeur ddfip ?
je veux bien vos avis sur la question....

J'ai eu le même cas l'année dernière.

Il faut que les deux chefs d'établissement se mette d'accord sur la date de la "passation" entre eux.
Ensuite on contacte le rectorat qui doit sortir l’arrêté de nomination en qualité d'ordonnateur à la date choisie pour le nouveau.
Ici susceptibilité oblige, l'ancienne CE a gardé sa qualité d'ordonnateur jusqu'au 30/09 (pas très pratique quand on n'est plus dans les locaux pour laisser le nouveau "prendre sa place" sic !).

Enfin je ne sais pas si ça se passe ainsi dans tous les rectorats, peut-être voir avec le tien leur procédure.

NB : cela sera de plus en plus courant car arrêter au 30/09 permet de gagner un trimestre qui peut être avantageux pour la retraite (malus réduit ou bonus...).

oscarbravo a écrit:

Je soumet à votre sagacité le problème sémantique suivant : un nouveau perdir est affecté à titre permanent au 01/09 puis nommé à compter du 01/10 en remplacement du prédecesseur qui part à la retraite au 01/10
2 ordonnateurs pour le prix d'un ? les services stratosphériques de la haute hiérarchie me disent qu'il n'y a pas de problème mais quid de l'auditeur ddfip ?
je veux bien vos avis sur la question....

Bien sur qu'il y a un problème : on ne peut avoir deux ordonnateurs à la fois. Normalement l'acte de nomination du nouveau indique qu'il est affecté au bahut à compter du 01/09 et nommé en qualité de chef d'établissement et d'ordonnateur à compter du 01/10. Ou alors il est nommé CE et ordo à compter du 01/09 et l'ancien fait de la figuration.

Et si le rectorat ne voit pas le problème c'est gravissime.... mais pas étonnant.

volcan a écrit:

oscarbravo a écrit:

Je soumet à votre sagacité le problème sémantique suivant : un nouveau perdir est affecté à titre permanent au 01/09 puis nommé à compter du 01/10 en remplacement du prédecesseur qui part à la retraite au 01/10
2 ordonnateurs pour le prix d'un ? les services stratosphériques de la haute hiérarchie me disent qu'il n'y a pas de problème mais quid de l'auditeur ddfip ?
je veux bien vos avis sur la question....

Bien sur qu'il y a un problème : on ne peut avoir deux ordonnateurs à la fois. Normalement l'acte de nomination du nouveau indique qu'il est affecté au bahut à compter du 01/09 et nommé en qualité de chef d'établissement et d'ordonnateur à compter du 01/10. Ou alors il est nommé CE et ordo à compter du 01/09 et l'ancien fait de la figuration.

Et si le rectorat ne voit pas le problème c'est gravissime.... mais pas étonnant.

Je ne vois pas rouge : dans ce qui me semble décrit, M. Numérodeux est affecté à l'établissement, mais pas nommé comme chef d'établissement. Donc, pour le mois de septembre, sa présence dans les murs est expliquée, mais ce n'est pas lui le CE, selon moi c'est clair.

J'ai la même lecture... Il reste en mode Iznogoud pendant tout le mois de septembre.

idem que le lapin et la guerrière !

Idem que l'ami Mad Max, l'ami lapin et l'amie guerrière !

D'habitude , ce sont plutot les intérims qui posent problème , maintenant, c'est fauteuil pour deux!
merci pour vos analyses qui confirment ce que je pense , à moi maintenant de l'expliquer .

Pareil que la fine équipe plus haut.
Où est le problème ?
Y'a un ordo jusqu'au 30-09, un autre au 01-10.

(et pis faut voir le bon côté des choses: pour un prof, avec un "mauvais" EDT à la rentrée, ça signifie qu'on peut râler après 2 CE pour le prix d'1 !)

Bonjour,

Pour l'AC attention aux signatures.
Le nouveau ne pourra signer qu'à partir du 01/10.
Car affecté sur l'établissement il ne pourra avoir délégation de signature ne faisant pas partie de l'équipe de direction.

Souvent le sortant est peu présent voir pas du tout (si retraite par ex.) durant ce mois.

peky a écrit:

Souvent le sortant est peu présent voir pas du tout (si retraite par ex.) durant ce mois.

Ah il faudra pourtant qu'il soit assez présent pour signer les mandats, sinon

oscarbravo a écrit:

D'habitude , ce sont plutot les intérims qui posent problème

Je confirme que c'est compliqué pour un intérim.
L'arrêté est vague. Toujours. Mais les questionnements présents (délégations de signature, délégations informatiques, voire signature de l'ordo remplacé pendant la période d'intérim).

L'intendant zonard a écrit:

peky a écrit:

Souvent le sortant est peu présent voir pas du tout (si retraite par ex.) durant ce mois.

Ah il faudra pourtant qu'il soit assez présent pour signer les mandats, sinon

Sinon que dalle.
Régulièrement fin août il y a des établissements sans CE ni GM. Bah, les suivants se prendront les intérêts moratoires et les 40 €, mais tout le monde s'en tamponne l'oreille avec une babouche.

Situation classique qui arrive tous les ans et appelle de ma part la même réaction que les collègues.

Par le passé, il m'a été donné de voir un arrêté de ce type (et vu que les perdirs sont gérés par le MEN, c'est pareil dans toutes les académies). Il était très clair : le nouveau n'était CE (donc ordo) qu'à compter du 01/10. Auparavant, il n'était nommé qu'en tant que... on ne sait pas trop quoi...

C'est d'ailleurs ce qui interdit au futur-ex CE de déléguer sa signature à son successeur. Alors même qu'il peut le faire à son adjoint (et donc au futur adjoint de son successeur) : Ubu, au s'cours !!

Winnie a écrit:

L'intendant zonard a écrit:

peky a écrit:

Souvent le sortant est peu présent voir pas du tout (si retraite par ex.) durant ce mois.

Ah il faudra pourtant qu'il soit assez présent pour signer les mandats, sinon

Sinon que dalle.
Régulièrement fin août il y a des établissements sans CE ni GM. Bah, les suivants se prendront les intérêts moratoires et les 40 €, mais tout le monde s'en tamponne l'oreille avec une babouche.

Pour les intérêts actuellement, comme dire, qui les paient vraiment? J'envoie les documents, jamais vu de paiement en retour.

Op@le semble le prévoir de manière automatique. Oui?

A priori Op@le propose mais n'impose pas, d'après ce que j'ai compris. Affaire à suivre.

Sur ce que j'en ai vu, je confirme les dires de Winnie.

Logique. Je vois mal comment un outil pourrait créer du droit. Imposer une dépense à un ordonnateur prend une forme particulière en termes d'émetteur et de formalités. Mais que le calcul se fasse automatiquement et apparaisse et que le suivi soit un un élément de compte-rendu me semble très normal et déjà de nature à changer les pratiques, le risque inhérent étant le blocage du fonctionnement des établissements en juin comme en décembre.

Alomero a écrit:

Logique. Je vois mal comment un outil pourrait créer du droit. Imposer une dépense à un ordonnateur prend une forme particulière en termes d'émetteur et de formalités.

Compte tenu de sa nature, "l'outil" pourrait très bien remonter hebdomadairement un listing de tous les dépassements des EPLE du département au préfet, qui n'aurait plus qu'à valider d'un clic le mandatement d'office. Mais pour ça il faudrait avoir une analyse des pratiques et des besoins, ainsi qu'une manière d'aborder l'outil informatique assez différente de ce que notre ministère a prouvé savoir faire depuis trente ans.

Vivement les résultats !

il parait que les résultats tombent à 17h

Ils tombent où?

Je crois que c'est uniquement les intéressés il n'y a plus de message des syndicats.

C'est ça, si les PERDIR veulent bien le dire on aura la réponse