Immo à 800 € pas évident pour moi.

Je sais bien...   
Le "est-ce bien nécessaire" concerne l'opportunité des écritures et seulement ça. Et je suis réellement curieux de savoir si Hélios gère ça (comme SIFAC d'ailleurs).
Le détail a surtout pour but de montrer que cela n'a rien de simple et que le jeu n'en vaut peut être pas la chandelle.

Mon ami de Bordeaux, comment vas tu ?

Bonne année.

A chaque fois que je lance un truc, c'est comme ça.

Bisous ma poule.


 

C'est vrai que tu as l'art et la manière de lancer de grandes discussions

Poporc a écrit:

Et je suis réellement curieux de savoir si Hélios gère ça (comme SIFAC d'ailleurs).

Non, car actuellement les compta locales n'intègrent pas la notion de composants. Cela doit venir, un jour...

Quant à savoir si le jeu en vaut la chandelle, faut demander au CNoCP qui insiste systématiquement pour qu'elle soit mise en œuvre.

Comme l'impression que CNCP est un peu déconnecté de la réalité... Si même les collectivités ne peuvent mettre en oeuvre cette approche purement privée, ça risque d'être dur...

De mémoire, il me semble que l'ANC limite ce dispositif aux entreprises les plus importantes et en particulier celles cotées. Quant à la législation fiscale, elle se contente, pour faire simple, des mêmes durées que celles retenues dans la M9-6 et du dégressif...

Pour les montants en jeu dans un EPLE, à l'exception des plus importants (et encore), je ne vois pas bien l'utilité. A titre d'exemple, sur un bahut technique disposant de machines, comment évaluer des matériels qui ne tournent que quelques heures par an quand une utilisation normale aboutit à leur obsolescence en 3-4 ans ?

Poporc a écrit:

A titre d'exemple, sur un bahut technique disposant de machines, comment évaluer des matériels qui ne tournent que quelques heures par an quand une utilisation normale aboutit à leur obsolescence en 3-4 ans ?

Tu amorties par unité de valeur, pas en linéaire, ni en dégressif.

Exemple : ta machine est prévue pour tourner 1 000 heures. La première année elle tourne 250 heures -> 68 = à 25 % de la valeur. La deuxième année 125 heures -> 68 = 12.5 % de la valeur. La troisième 500 heures -> 68 = 50 %, etc. Jusqu'à ce que tu atteignes les 1 000 heures de fonctionnement prévues et donc la valeur de ton 21 : le bien est complètement amorti.

En EPLE on raisonne en années, par en nombre d'heures. C'est du linéaire classique, calculé au prorata temporis pour la 1re et dernière année, puisqu'on prend en compte la date réelle de mise en service du bien. La seule nouveauté pour nous avec la RCBC, c'est qu'un bien qu'on estime durer 5 ans sera amorti sur 6 exercices.

La question de l'usage différent en établissement scolaire s'apprécie au cas par cas selon la technique imparable du DMPP (Doigt Mouillé Pondéré au Pifomètre). Un bien qui a une durée de vie de 5 ans dans une entreprise lambda pourrait durer de 2 à 10 ans en EPLE. C'est à évaluer selon le nombre de personnes qui utilisent le bien, l'utilisation prévue, voire le public accueilli s'il s'agit d'un matériel destiné aux ateliers pédagogiques. Tout ceci étant évidemment d'une importance cruciale pour l'établissement, cela donne lieu à de passionnants débats en conseil d'administration.

Winnie a écrit:

C'est à évaluer selon le nombre de personnes qui utilisent le bien, l'utilisation prévue

tu veux parler des photocopieurs de la salle des profs   

Winnie a écrit:

cela donne lieu à de passionnants débats en conseil d'administration.

oui tu confirmes