Concours internes enseignants : la révolution ?

Un communiqué de presse passé un peu inaperçu mais qui pourrait changer considérablement les concours internes :

communiqué

Ce serait la fin de l'épreuve écrite d'admissibilité, remplacée par une pré-sélection sur dossier (sans entretien si l'épreuve est comparable à celle du concours d'IA-IPR) avant les épreuves d'admission qui elles ne changeraient pas.

tithonien a écrit:

Un communiqué de presse passé un peu inaperçu mais qui pourrait changer considérablement les concours internes :

communiqué

Ce serait la fin de l'épreuve écrite d'admissibilité, remplacée par une pré-sélection sur dossier (si l'épreuve est comparable à celle du concours d'IA-IPR) avant les épreuves d'admission qui elles ne changeraient pas.

Sur dossier, sur dossier...
J'ignore si cela est comparable, mais ces choses ont été essayées pour le recrutement des perdir. On en est revenu rapidement au système ancien, avec écrit qui détermine qui est admissible - qui sait écrire, compter, analyser, synthétiser, proposer -, puis oral qui déterminera qui sera admis - en espérant que les erreurs de casting auront été alors repérées...
De belles promotions "sur dossiers", avec seulement oral ensuite, se sont révélées catastrophiques.
Trop de dossiers ont été présentés avantageusement, pour entre autres excellentes raisons, se débarrasser du faisant fonction du moment, ou du prof qui empoisonnait la salle des profs ou le CA, prof ou Cpe ou docu bien entendu. L'essentiel était le retour au calme dans le bahut et inviter le trublion à se pousser du col et devenir perdir étant un bon moyen, son dossier put être vitaminé, dopé même. Rien de nouveau dans le procédé.
Suffisamment nombreuses - les promotions patate chaude ou entre potes - pour que même ces têtes d'oeufs qui ont pondu le truc sur dossiers, de ces qui réfléchissent, fléchissent dans leurs certitudes. Ils sont revenus aux bons procédés et poubelle pour leur trouvaille géniale de l'époque.
Cela promettait de belles économies pourtant. Elles ont coûté cher. Et pour longtemps. Une fois titularisé, un fonctionnaire fonctionne, ponctionne, se frictionne avec les collègues, quelque soit son efficacité à son nouveau poste.

Bref .