Location de locaux pour stage IPR

Bonjour,

le CE aime les IPR, qui sont, comme tout le monde le sait, des demi-dieux vivants à qui on (sauf les CE et avec bcp de déférence) ne pose pas de question....
Donc quand un IPR lui a demandé une salle pour un stage "profs", ledit CE a dit oui sans consulter (son avocat) la gestionnaire...
Donc x pb à la clef:
- pas de convention: explication du CE: on ne fait pas de convention parce qu'on fait tous partie de la grande maison EN et que l'IPR ne va pas signer de convention. J'ai essayé vainement de lui rappeler que les murs et les agents avaient été transférés à la collectivité locale mais il est tout à coup devenu sourd.
- pas de café d'accueil ou café suivant humeur changeante du CE, qui n'arrive pas à se positionner car pas de convention...

Résultat: j'ai le sentiment d'être dans l'illégalité.

Comment faites-vous avec ce genre de stage ?

A+

Labée a écrit:

Bonjour,

le CE aime les IPR, qui sont, comme tout le monde le sait, des demi-dieux vivants à qui on (sauf les CE et avec bcp de déférence) ne pose pas de question.... Donc quand un IPR lui a demandé une salle pour un stage "profs", ledit CE a dit oui sans consulter (son avocat) la gestionnaire...
Donc x pb à la clef:
- pas de convention: explication du CE: on ne fait pas de convention parce qu'on fait tous partie de la grande maison EN et que l'IPR ne va pas signer de convention. J'ai essayé vainement de lui rappeler que les murs et les agents avaient été transférés à la collectivité locale mais il est tout à coup devenu sourd.
- pas de café d'accueil ou café suivant humeur changeante du CE, qui n'arrive pas à se positionner car pas de convention...
Résultat: j'ai le sentiment d'être dans l'illégalité.
Comment faites-vous avec ce genre de stage ?
A+

Une convention annuelle reconductible par tacite reconduction peut être (doit être) signée avec le service du rectorat qui s'occupe de la formation. Il y est précisé le tarif de location des salles - petite, moyenne, grande, amphithéâtre - et le prix des collations servies (sans alcool).
Facture à suivre à chaque emprunt de salle.
C'est pas compliqué.
Quant à la déférence vis à vis des IPR cela dépend des sires et des circonstances. Mais généralement pour faire remonter les doléances et régler au mieux et au plus vite quelques problèmes domestiques avec le rectorat, autant être habile et poli et savoir recevoir.
A défaut d'avoir prévu convention et pépettes à la clé, il y a "missions et réceptions" pour quelques menus frais, et rien n'interdit au CE, en plus, d'aller de sa poche et l'inviter à un resto ad hoc pour un déjeuner de travail. Toujours très rentable avec les meilleurs des IPR.


Bref

Si c'est durant l'ouverture normale de l'EPLE et sans coût supplémentaire pour ce dernier, on peut considérer qu'il s'agit d'une simple réunion "interne". On ne fait pas non plus de convention pour les réunions de bassin, les réunions de gestionnaires, etc...

Certes, mais Labée parlait d'activité prosélyte d'un monseigneur proche du pape envoyé par l'évêché. Ce n'est tout de même pas pareil qu'une réunion sans façon ni protocole des curés à l'un ou l'autre des presbytères. L'évêque peut raquer quelques deniers. Il faut lui apprendre ce que coûte son culte.


Bref

Pas de convention pour ça. Même raisonnement que Nanard pour le côté interne de l'EN, et même raisonnement que Bref sur avantages ultérieurs.

Mais nous, les gestionnaires, on s'en fout car c'est le CE qui en aura tous les bénéfices et nous et les agents tout le boulot, me direz-vous.

Mais en réfléchissant, l'absence de convention c'est toujours une delib, une facture, un encaissement et un OR en moins.

Et je me sens concernée quand je sais qu'un prof absent sera plus facilement remplacé en échange officieux de prêt de salle, ce qui veut dire des permes en moins, ce qui veut dire des gamins mal surveillés en moins car seront en cours, ce qui veut dire des dégradations en moins, et donc du boulot en moins pour mes agents.

A ce stade, la balle est au centre pour le boulot mais la cerise sur le gâteau c'est que je ne suis pas pour mon chef le GM qui dit non a tout, mais celui qui a bien sû comprendre qu'il n'y a pas que les chiffres qui comptent mais bien un ensemble de choses dans le service public d'éducation.

Il faut savoir choisir ses combats...

Pour l'organisation de ce genre de rencontres qui relèvent de la formation rectorale, cela est bien plus confortable d'agir dans un cadre négocié entre l'EPLE et le rectorat, bien établi et durable.
Les deux côtés seront satisfaits de ne pas avoir à chaque fois se gratter la tête de savoir comment faire, ne pas faire, faire plus, faire moins. Cela permet d'avoir des procédures bien calées et d'être réactifs, les locaux prêts, les machineries nécessaires en place, le service rôdé. Les sous avec. Au rectorat, on déteste avoir à se fader ce genre de truc, alors ce qui roule bien avec les compliments de ces importants personnages est généralement reconduit.
Pourquoi ne pas en tirer profit ?
L'IPR ou autres missi dominici du recteur se sachant à l'aise dans un univers fiable qui laisse plus à penser à des pros qu'à des amateurs sympathiques certes, mais amateurs - ils détestent les impondérables - sauront utiliser - à leur avantage mais aussi à celui de l'EPLE par ricochet et intérêt mutuels bien compris - les installations et surtout le savoir faire du bahut (compliments assurés à l'intendance et à tous ceux qui s'y sont collés). Et ce de préférence à aller tester d'autres bahuts moins bien calés en l'espèce. En période de répartiton de la pénurie, mieux vaut être sur le circuit des décideurs ...
La convention vaut vraiment la peine d'être faite et utilisée et les IPR et autres huiles accueillis comme ils pensent nécessaire à leur rang - pour ceux qui se la pètent - et simplement efficacement - comme penseront les autres.


Bref

En plus ça leur rappelle leur jeunesse, les IPR ne sont-ils pas d'anciens profs

Bref a écrit:

Pour l'organisation de ce genre de rencontres qui relèvent de la formation rectorale, cela est bien plus confortable d'agir dans un cadre négocié entre l'EPLE et le rectorat, bien établi et durable.

Y'a des rectorats avec lesquels les négociations sont ardues, vu qu'il y a encore moins de blé que dans les EPLE.
Maintenant, la convention est sans doute un bon moyen d'être sûr de ne jamais avoir de stage dans son établissement. Parce qu'un truc qui obligerait à payer...

De toute manière, vus les délais que met l'Administration à honorer ses dettes, ton 4718 après OR risque de ne pas être soldé tout de suite !!!

un principe de base...
Quand le rectorat te doit un truc pareil faire l'OR après encaissement.
On leur fait une belle facture (du style une que l'on trouve sur le site du Boss) et on ne respecte pas l'orthodoxie comptable.
Sinon c'est un truc à te trainer un solde débiteur pendant des plombes

Ça c'est pas complètement faux...
Nous avons un fonctionnement plus simple. Nous avons un tarif de location de salle, voté en CA, et avec tous les actes qui vont bien...
Ils nous arrive toutefois de faire des exceptions dans l'application du tarif quand nos salles sont "réquisitionnées" par nos autorités suprêmes...

breizh atao a écrit:

De toute manière, vus les délais que met l'Administration à honorer ses dettes, ton 4718 après OR risque de ne pas être soldé tout de suite !!!

Attention : pour respcter l'orthodoxie comptable, tu dois encaisser au 4718 si ton OR n'est pas fait, mais réceptionner ton OR au 4632 en attendant l'encaissement.

Bozinchu a écrit:

un principe de base...
Quand le rectorat te doit un truc pareil faire l'OR après encaissement.
On leur fait une belle facture (du style une que l'on trouve sur le site du Boss) et on ne respecte pas l'orthodoxie comptable.
Sinon c'est un truc à te trainer un solde débiteur pendant des plombes

Ou alors tu demandes un bon de commande.
Et là tu encaisses dans les 2 mois, 2 mois 1/2.
(tu crois qu'on peut demander des intérêts moratoires ? )

on accueille ters souvent l'IPR au lycée..
pas de convention car c'est toujours durant les heures d'ouverture
on préapre tout et je paie systématiquement café et rafraichissement au d6257..
j'estime que ca fait partie du jeu pour un LP.....
je faisais pareil en collège
en revanche les repas pris à la demi pension sont facturés au tarif extérieur
sur demande du CE et exceptionnellement je prends en charge (D-6257/R2-7065)

je plussoie nanard à fond : il faut choisir ses combats, et laisser tomber ceux qui sont perdus d'avance

en plus, je dis ca je dis rien mais un IPR est tres bien placé pour apporter un coup de pouce à certaines demandes de subvnetions ou dotations.. à bon entendeur,