Voilà mon problème: dans mon établissement rattaché, il y a eu une sortie scolaire dont le financement est pris en charge par le collège. Je devais remettre un chèque aux accompagnateurs pour le paiement mais suite à un problème perso, j'étais absente du collège et injoignable. Donc, le foyer du collège a avancé l'argent et demande à être remboursé. Est-ce possible ?
Si oui, avec quelle pièce justificative ?

Tu leur donnes des espèces en échange des justificatifs des achats réalisés. Ils se débrouillent avec et tu passes totu ça en DAO comme si de rien n'était.

Peut-être pas juridiquement correct, mais voilà comment je ferai.
Je fais un chéque au foyer que je traite en compta budgétaire comme si ce chéque avait été remis aux accompagnateurs.
La PJ pour la dépense est donc celle que j'aurais mis normalement... et le FSE n'apparait nulle part.
Pas de probléme à mon avis.



IZ a été + rapide....

Ah oui; le problème c'est que la gestionnaire du collège a déja fait le mandat sur le compte du foyer. J'en suis au stade de la réception de ce mandat avec comme question: je valide ou je rejette ?

A priori rejet car les PJ ne seront sans doute pas conformes ; puis refaire mandat "normal" et payer comme indiqué.

Le compte du foyer (6575 ?) sert normallement à enregistrer les subventions au FSE, donc mauvaise imputation et rejet ou réimputation. Après, que le FSE ait servi de "banque" pour avancer les dépenses de la sortie ne me parait pas vraiment embêtant du moment que les justificatifs y soient tous.

Même s'il s'agit d'un faible montant, c'est typiquement dans des cas comme celui là qu'on se retrouve dans une situation de gestion de fait.
C'est pas bien méchant, il faut rejetter et exécuter la procédure décrite par vénérable IZ.

coffeeman a écrit:

Même s'il s'agit d'un faible montant, c'est typiquement dans des cas comme celui là qu'on se retrouve dans une situation de gestion de fait.

Ouah ! tout de suite les grands mots ! Bon : la gestion de fait se caractérise par la manipulation de deniers publics : sans rentrer dans des explications pas nécessairement passionnantes, les deniers sont plus facilement "publics" au recouvrement qu'au décaissement avant ordonnancement.