C'est extraordinaire, cette propension bien française à s'inventer des contraintes et du droit là où il n'y en a pas !
De même que les collectivités territoriales seraient bien avisées de réfléchir à confier tout ou partie de l'entretien quotidien des locaux scolaires aux élèves eux-mêmes, nous serions bien avisés de (re)donner aux élèves et à leurs éducateurs le soin de prendre en charge leurs activités péri-éducatives.
Ce jour là où un peu d'intelligence reviendra irriguer nos cerveaux anesthésiés (et où les professionnels s'occuperont de leur profession !), le système éducatif français arrêtera de plonger dans les classements internationaux.
Si les médecins voulaient gérer les finances de l'hôpital et les directeurs d'hôpital soigner les malades, tout le monde crierait au fou ! A l'éducation nationale, c'est le contraire ! Comme les personnels de direction s'occupent de gestion, les gestionnaires s'occupent d'éducation et les éducateurs font ce qu'ils veulent.
Moralité, les moutons sont de moins en moins bien gardés mais on met en place des commissions ! Allez, j'arrête de rire, j'ai du boulot !