Bonjour M'sieur Dame,

Je viens d'apprendre aujourd'hui que parmi les accompagnateurs d'un voyage qui s'est déroulé la semaine dernière, il y avait un prof d'un autre établissement qui a réussi à se glisser subrepticement dans le car avant le départ, avec l'accord ... et la complicité de tous (CE compris).

Donc, en lieu et place de 8 accompagnateurs pour 80 élèves comme voté en CA, je me retrouve avec 9 accompagnateurs.
Sachant que chez moi aucun prof ne doit mettre la main à la poche, quelle doit être selon vous la conduite à tenir ?

Achat d'un lance flammes et tu me carbonise joyeusement tout ce petit monde !!
Il faudrait savoir si se squatteur amène des frais supplémentaires ? (ce serait logique, surtout si les accompagnteurs font l'objet d'une facturation prise en charge par l'établissement) ?

J'ai eu un cas, mais apparemment la personne en question avait payé tous ses frais, au moins. N'empêche que le CE avait fait du foin (c'était un ancien de mon établissement à qui on avait montré la sortie), et que la Hiérarchie avait soigneusement tapé sur les doigts de cet enseignant qui s'était mis en arrêt maladie pour accomagner ses anciens élèves en voyage à l'étranger...

El Gougou a écrit:

et la complicité de tous (CE compris).

Le coté déplaisant du métier, mais si le CE a donné son accord, on ne peut que subir.

A voir avec lui comment on se débrouille en cas de soucis entre la facturation et le plan de financement : "chef, y a un problème, je sais pas quoi faire, vous pouvez me dire comment faire ?".

Bonjour à tous,
Exceptionnellement, je pose ma question en tant qu'invité et vous remercie tous de m'aporter vos lumières.
On me pose une question qui me pose un réel problème :
Peut-on emmener un très bon cuisinier en retraite, anciennement territorial, en voyage scolaire "payé"(sur quoi) pour confectionner des repas aux élèves (matin, midi et soir) dans un centre (avec matériel de cuisine), en France, pour quelques jours ? Légalement, juridiquement, est-ce possible ?
Merci pour tous vos conseils.

sans trop réflechir , "emmener" : pourquoi pas au titre d'accompagnateur, rémunérer : par l'établissement je ne vois pas comment, sauf monter une convention avec un organisme qui rémunérerait le cuisinier et assurerait la prestation "repas" qui serait refacturée à l'établissement ?
attention que si je ne vois pas comment la reglementation sur la restauration collective s'appliquerait différemment pendant un voyage, j'imagine très bien comment elle pourrait être "mise de côté" = responsabilité pour l'établissement qui se lancerait dans ce genre d'activité.

Merci Eric, pour cette réponse. Oups, j'ai oublié un "p" à apporter.

A mon avis, il n'y a pas d'autre solution que d'arranger le coup avec le centre d'accueil pour qu'ils choisissent le cuisinier-maison. Ce n'est pas forcément un problème, sachant que les centres d'hébergement sont comme tout le monde, ils ont un peu de mal à trouver des maîtres-queux compétents.

Pas mal de nos OP se font un 13e mois en cuisinant dans des colos, est c'est une excellente chose pour tout le monde. Pourquoi pas un retraité ?

Ensuite, s'il reste une place dans le car, là encore je pense que c'est parfaitement possible de lui assurer le déplacement, le risque mortel en déplacement en bus scolaire n'est pas théorique mais il est tout de même assez modéré. Mais c'est mal ce que j'écris là.

Merci beaucoup pour vos conseils.