Bonjour, j'ai besoin de vos conseils,

Un mien parent qui connait mon numéro de téléphone portable et que j'ai bloqué pour des raisons que je ne développerai pas ici, passe systématiquement par le standard. J'ai été très claire sur le sujet vis à vis du standard ( qui a mal au cœur du coup pour ce parent   c'est très compliqué pour moi), ce parent a mes cordonnées et si c'est une urgence vitale je décroche;  et j'ai été très claire également vis à vis de ce parent qui persiste tout de même et tente ainsi un moyen de pression psychique.

C'est délicat mais avez vous des conseils à me donner ?

Merci

Bonjour Lina,
On ne peut rien faire pour les urgences vitales qui touchent les proches quand on est au travail. S'il s'agit d'une personne âgée inquiète (à tort ou à raison) pour sa santé, il existe des petits boitiers qui la mettent directement en relation avec un réseau d'assistance. Des infos ici : 
https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/vivre-a-domicile/beneficier-daide-a-domicile/la-teleassistance

il faut du contexte, car perso je ne vois pas pourquoi un parent a le numéro du gestionnaire de l'EPLE de son enfant, et surtout quelle urgence en lien avec les missions du gestionnaire peut il bien y avoir ? 


je me projette, perso le numéro du directeur, pourquoi pas, le numéro du CPE ok aussi, de l'infirmière ok,  mais le gestionnaire ?   c'est un enfant qui besoin d'aménagement ? de parents qui ne peuvent pas payer ?

pois a écrit:

il faut du contexte, car perso je ne vois pas pourquoi un parent 

Faut lire, pois. Ou chausser des lunettes.
"Un mien parent"
Voilà pour le contexte.

Effectivement mais je pense plutôt à un injonction de ne pas me contacter, je ne sais pas si certains ont du faire face à ce problème et comment ils ont fait ? Sinon je prendrai contact avec un avocat

Oxiane Recouvreur a écrit:

pois a écrit:

il faut du contexte, car perso je ne vois pas pourquoi un parent 

Faut lire, pois. Ou chausser des lunettes.
"Un mien parent"
Voilà pour le contexte.

ahhhhhhhhhhh 


alors du coup je ne comprends pas trop, soit tu veux être joint en cas d'extrême besoin, et il faut que ton parent arrête de t'appeler pour un rien, lui re-lire l'histoire de "Pierre qui appelle au loup"  , soit tu ne veux pas être joint, et tu le bloques, mais faire les 2 n'est pas possible puisqu'un appel non décroché n'indique pas si c'est un appel vital ou pas.

quant aux appels intempestif au standard de l'établissement, pourquoi ne pas faire partir un courrier du CE envers cette personne pour lui signifier que les appels sont trop régulier et sans rapport avec l'établissement, du coup cela peut être considéré comme du harcèlement et que si cela continue l'établissement portera plainte;

C'est délicat.
Tu peux essayer de faire intervenir le CE en lui exposant la situation qui prendra l'appel la fois prochaine et en indiquant à ton parent que s'il continue à utiliser des moyens publics à des fins privées, le CE se verra contraint d'alerter la police ; en insistant également sur le fait que ce parent bloque le standard pour des appels qui concernent réellement l'EPLE avec possiblement des mises en danger.

La ou le CE peut aussi recevoir officiellement la personne chargée du standard et lui indiquer soit de ne plus répondre soit voir s'il est possible de 'bloquer' techniquement ce numéro.

Bon courage ...

edit : grillé par pois qui a un conseil semblable

Voilà un beau cas d'école n'est ce pas, que feriez vous si c'était un des agents territoriaux qui devaient faire face au même souci et s'en ouvrir à vous ? Au moins je laisse un témoignage sur ce forum.

La même chose.
Intervention au près du parent avec information qu'une procédure peut-être déclenchée et que le fait de mobiliser le standard à des fins privées de manière répétée est à la fois interdit et susceptible de mettre en danger l'établissement ou ses usagers.
Je regarderais également si techniquement je peux ou pas bloquer ce numéro et je brieferais la personne chargée du standard.

Lina inverse a écrit:

Bonjour, j'ai besoin de vos conseils,

Un mien parent qui connait mon numéro de téléphone portable et que j'ai bloqué pour des raisons que je ne développerai pas ici, passe systématiquement par le standard. J'ai été très claire sur le sujet vis à vis du standard ( qui a mal au cœur du coup pour ce parent   c'est très compliqué pour moi), ce parent a mes cordonnées et si c'est une urgence vitale je décroche;  et j'ai été très claire également vis à vis de ce parent qui persiste tout de même et tente ainsi un moyen de pression psychique.

C'est délicat mais avez vous des conseils à me donner ?

Merci

Donc si je comprends bien, le souci vient du standard (et de qui le tient) qui te passe quand même le parent en question (parce qu'il s'est fait embobiner) alors qu'il ne devrait pas ?
Parent ou pas, c'est la même procédure: le standard ne passe aucun de ses appels parce que tu l'as interdit. Point barre.

Lina inverse a écrit:

Voilà un beau cas d'école n'est ce pas, que feriez vous si c'était un des agents territoriaux qui devaient faire face au même souci et s'en ouvrir à vous ? Au moins je laisse un témoignage sur ce forum.

la même chose, une personne extérieure à l'établissement n'a pas à monopoliser et faire des appels répétés sur le standard de l'établissement, c'est du harcèlement

donc un petit courrier du CE vers cette personne, l'avantage c'est que l'on connait son identité   pourrait suffire à lui faire peur

Dans la procédure interne, le standard qui passe un appel fait comment ? Il t'annonce qui c'est et attends que tu confirmes que tu prends l'appel, ou bien il te balance l'appel directement ?
Si c'est la 2e option, il faut passer à la 1re : "c'est Mme MACHIN pour vous, à tel propos" "Oui passez-la moi / Non je ne peux pas alors prenez les coordonnées / dites lui de faire sa demande par écrit/ autre" et l'agent d'accueil reprend l'appel pour indiquer la suite donnée. Et il inscrit cela sur le registre des appels, aussi.
Bref, un boulot d'agent d'accueil...

J'avais déjà donné mes instructions au standard... mais cela n'a pas suffi clairement.

Si tu es gênée, ne le soit pas cela peut arriver à n'importe qui et traite la situation exactement de la même manière que si c'était un collaborateur

Holala Lina...

Mon premier réflexe, c'est que si un paramètre quelconque me concernant à titre personnel est susceptible d'avoir même le plus infime retentissement sur la bonne marche du service, je m'en ouvre immédiatement au chef d'établissement et/ou à l'équipe de direction toute entière lors d'une réunion hebdomadaire. "J'ai tel problème qui ne dépend pas que de moi, il se pourrait qu'il arrive telle chose, j'aimerais être sûr.e que cela ne sera pas le cas, je préfère vous en alerter dès maintenant et vous présenter mes excuses dès maintenant pour tout dérangement qui pourrait avoir lieu". C'est pas cher, c'est sérieux, ça cadre les choses, et ça permet aussi de s'organiser pour répondre, ne pas laisser s'installer de malentendus.

Pour le personnel à la loge, vraiment j'avais marqué un grand coup, qui marchait partout et avec tous les agents d'accueil raisonnablement sérieux, le Kidchékipourkipourkoa : https://intendancezone.net/spip.php?article369

En y ajoutant des explications, pourquoi pas avec le soutien du chef d'établissement hochant la tête pour confirmer qu'il faut être ferme mais juste, ça devrait aller.

Merci, mon N+1 est au courant.

Je me permets d'insister : il faut le notifier au CE.

S'il arrive quelque chose ?

Lina inverse a écrit:

S'il arrive quelque chose ?

Justement non, avant. Tu pourrais pratiquement utiliser le petit discours en italique que je t'ai mis tel quel. Si un truc pénible arrive, au moins on ne te le reprochera pas. Selon le chef (et le reste de l'équipe), je suggérais de le faire devant les témoins que sont les autres membres de l'équipe de direction à la réunion-jamais-trop-longue du lundi matin. En revanche, l'écrit n'apporte rien d'après moi.