Bonne rentrée ?

Je crois que jamais rentrée n'a été aussi problématique du point de vue budgétaire, sans compter les autres points.
J'ouvre ce sujet pour que les collègues en difficulté ne se sentent pas trop seuls.

Les sociétés privées de restauration demandent 8 % d'augmentation des prix de restauration scolaire et les communes accordent en moyenne 4 % pris en charge le plus souvent sur leur budget sans répercussion sur les familles.
Combien les CT accorderont aux SRH des EPLE ? Il y a de fortes "chances" que le surcoût soit pris en charge par la DGF à coup de reversement trafiqués ou de critères de répartition SRH/ALO bidonnés. Et ce sans parler des augmentations en viabilisation et ailleurs.

Courage.

Je trouve étonnant que peu de collègues évoquent les tensions budgétaires à venir...
J'alerte mes CA et les autorités depuis des mois et je me fais l'impression d'être une Cassandre.
Entre 6 et 10 % d'inflation, des tensions sur les disponibilités des approvisionnements en denrées (mouton, agneau, porc, volaille, produits issus du blé, pommes de terre, huile, œufs...) du fait des aléas climatiques, des coûts de transport, de la géopolitique - Brexit, guerres..), une forte de hausse pour le coût de l'énergie (300 % sur le marché gaz groupé de la Région - une telle hausse me met le gaz à 82 % de ma DGF , 25 % attendus sur l'élec, une hausse non évaluée sur l'eau). Un fonds de secours est constitué par la Région : 2,5 M€. Sachant qu'il y a 147 lycées de son ressort, je vous laisse faire le calcul de la part qui reviendra à chacun si seulement la moitié demande un coup de main...
Le recouvrement va devenir plus difficile avec les difficultés que connaîtront immanquablement les familles...
Par ailleurs, les difficultés de recrutement dans mon académie et surtout mon bassin - pour ne parler que des fonctions de mon ressort - font que les GM titulaires se font rares, les contractuels itou. 4 postes sur 7 non pourvus ce jour, j'espère que la situation évoluera favorablement dans les jours à venir. Mais depuis le temps qu'on en parle, nous voici devant la réalité.
Et si ce sont des contractuels ou des GM débutants, il va falloir les former, les accompagner... Et c'est bien l'agence comptable qui sera en première ligne !

C'est ma 16e rentrée. Je n'en avais jamais envisagée sous un angle si pessimiste.

Je ne suis pas d'accord avec toi.
Je pense que si nous ne l'abordons pas ici, c'est essentiellement, parce que c'est devenu un lieu commun absolu.
Je suis persuadée que nous sommes tous conscients, et ce, depuis février, que la situation n'est pas tenable.

Les CT sont également parfaitement au courant mais nous aident comme elles peuvent. La mienne a recalculé le coût supplémentaire du gaz et de l'électricité dès janvier et m'a envoyé une rallonge dans la foulée. Elle a juste oublié que j'ai une filière camions et que les factures de gasoil ont également explosé.

J'ai achevé AP fin juin... Je vis désormais sur le non-respect des engagements et je budgète le moindre centime que je gagne en plus de mes prévisions de recette. Jusqu'ici ces centimes servaient à faire de la gratte et à enfler le FDR... Je n'en ai plus non plus. Les réserves sont épuisées, j'ai dû les réinjecter dès avril.

J'ai déjà estimé que je devrais augmenter par 5 le fonds social, qu'il soit national ou régional. Le rectorat comme la CT jouent le jeu également. 
Je regrette que le plafond des bourses ne soit pas réévalué aussi. Les familles à la charnière sont pléthore.

Ce n'est que ma septième rentrée...

Courage, op@le va permettre d'automatiser les tâches ! moi aussi postes de Gm non pourvus et en phase de test.

Le prestataire qui nous livre les repas a augmenté ses prix à l'occasion du renouvellement du marché. La CT n'a pas augmenté le tarif des familles, mais a augmenté l'aide départementale... Je perds 1 € par repas, soit environ 30 000 € par an. On a demandé une aide à la CT (en fait on leur dit depuis 2 ans qu'on va dans le mur). Pas de réponse si ce n'est "pour le prochain marché ( dans 2 ans), on va voir si vous pouvez pas produire sur place juste les entrées et prendre le reste chez un prestataire"....

On a proposé de monter une liaison chaude avec le collège le plus proche en sous-capacité - distant de moins de 3 km. On nous a dit "c'est compliqué, il faut acheter du matériel, un petit camion, faire valider la procédure par les services véto". Bref, ils préfèrent que je soit déficitaire de 30 000 plutôt que de payer un changement
de fonctionnement...
 
J'avais dit au chef de tout dire au CA et au pire le CA ne voterait pas la convention. Comme ca pas de convention = pas de cantine. Il m'a dit "pas question. On dit juste qu'il faut signer la convention, ils votent pour et c'est tout. De toute façon on n'a pas le choix...".

30 000, c'est 1/3 de sub de fonctionnement...

volcan a écrit:

Je crois que jamais rentrée n'a été aussi problématique du point de vue budgétaire, sans compter les autres points.
J'ouvre ce sujet pour que les collègues en difficulté ne se sentent pas trop seuls.

Les sociétés privées de restauration demandent 8 % d'augmentation des prix de restauration scolaire et les communes accordent en moyenne 4 % pris en charge le plus souvent sur leur budget sans répercussion sur les familles.
Combien les CT accorderont aux SRH des EPLE ? Il y a de fortes "chances" que le surcoût soit pris en charge par la DGF à coup de reversement trafiqués ou de critères de répartition SRH/ALO bidonnés. Et ce sans parler des augmentations en viabilisation et ailleurs.

Courage.

Je dirais aussi que les FDR vont continuer de fondre et qu'il va falloir apprendre rapidement à fonctionner à flux tendus y compris côté trésorerie !

L'analyse financière va changer d'ère rapidement.

L'analyse financière, c'est un outil d'aide à la décision.
Mais quand tu ne veux pas décider, ça ne sert à pas grand chose...

Il va nous falloir habiller sérieusement le costume de conseiller financier.
Et être convaincants.
Nous ne décidons rien, mais nous devons rappeler que nous n'avons pas de planche à billet et que quand le seau tapera le fond du puits, on pourra toujours continuer à commander, mais les AC ne paieront plus et à terme les fournisseurs ne livreront plus autant, aussi vite.

"Mais quand tu ne veux pas décider, ça ne sert à pas grand chose..."

J'ai plutôt l'impression que ce sera au CE de prendre ses responsabilités devant le CA.
Au prochain budget, la répartition de la DGF proposée par l'AG pourrait être assez simple :
- Alo 0viabilisation : 70 %
- Alo 0contrats obligatoires : 10 %
- Alo 0 maintenance bâtiment et voiture : 10 %
- Alo 0 fournitures services et produits : 10 %

Et pour faire tourner l'AP ? ben, "réquisition d'office" des subventions "inutiles" : CESC, FVL, Globalisée... Le rectorat doit aussi participer à l'effort général.

Il faut néanmoins qu'il y ait des reliquats "Etat".

En lycée et d'autant plus en lycée pro, le désinvestissement est tel que cela fait des années que je n'ai pas eu de subventions globalisées sur le bop 230 et une misère tout juste bonne à couvrir les frais de stage en 141. 
Lorsque je demande à la DAM de bien vouloir nous donner de la rallonge, en précisant les domaines d'intervention et les montants, j'ai pour réponse : "je ne sais pas de quoi vous parlez."

C'est épuisant...

Pour ce qui est de l'analyse financière, je trouve qu'utiliser les mêmes indicateurs que les entreprises pour un eple, relève de la plus grande escroquerie intellectuelle. Nous n'avons absolument pas la même économie. L'analyse financière telle qu'elle est préconisée est inadaptée à nos besoins et avoir des présentations de compte financier qui se contentent de reprendre les quatre indicateurs de base, sans aucun contrôle de la véritable performance (au sens de la LOLF), c'est sans intérêt.

Xena a écrit:

Pour ce qui est de l'analyse financière, je trouve qu'utiliser les mêmes indicateurs que les entreprises pour un eple, relève de la plus grande escroquerie intellectuelle. Nous n'avons absolument pas la même économie. L'analyse financière telle qu'elle est préconisée est inadaptée à nos besoins et avoir des présentations de compte financier qui se contentent de reprendre les quatre indicateurs de base, sans aucun contrôle de la véritable performance (au sens de la LOLF), c'est sans intérêt.

Je mets un billet sur le fait que les choses vont changer à ce niveau, et comme tu le dis, en nous rapprochant de ce qui se fait dans les entreprises ...

Tout ce qui a pu être fait depuis 30 ans pour "rapprocher" le fonctionnement des services de l'Etat de celui du monde de l'entreprise s'est invariablement traduit par une dégradation du service public, de ses conditions d'exercice et de celles de ses agents (enfin, ceux dont les postes n'ont pas été supprimés dans l'intervalle).
L'éducation, la santé, les transports, l'équipement, l'action publique en général se trouvent dans leur état pitoyable actuel pour cette raison.
Avant de penser qu'un logiciel ou un outil informatique (qui participe lui-même de cette démarche) va pouvoir sensiblement améliorer les choses, ou comme d'aucuns nous promettre une révolution copernicienne chaque semaine (pauvre Copernic !), il serait bon de garder ça en tête.

Nicolas a écrit:

Xena a écrit:

Pour ce qui est de l'analyse financière, je trouve qu'utiliser les mêmes indicateurs que les entreprises pour un eple, relève de la plus grande escroquerie intellectuelle. Nous n'avons absolument pas la même économie. L'analyse financière telle qu'elle est préconisée est inadaptée à nos besoins et avoir des présentations de compte financier qui se contentent de reprendre les quatre indicateurs de base, sans aucun contrôle de la véritable performance (au sens de la LOLF), c'est sans intérêt.

Je mets un billet sur le fait que les choses vont changer à ce niveau, et comme tu le dis, en nous rapprochant de ce qui se fait dans les entreprises ...

L'exemple le plus parlant est celui de la disparition de la RPP des comptables qui était un frein aux décisions contraire à la réglementation des CE. Aujourd'hui seules les malversations et les fautes particulièrement graves seront sanctionnées... éventuellement.

Le ALO va certes bouffer davantage de budget, mais on observe que les plateformes type ADAGE dédiées à l'AP ont déjà émergé pour financer les besoins pédagogiques : achats de produits culturels, voyages, sorties, prestations diverses... Hier le président évoquait 500 M pour financer des projets innovants : je gage que tout l'AP va finir par fonctionner sur ce mode, les budgets seront alloués d'office Si et seulement SI un projet a été déposé et retenu, il n'y aura plus d'arbitrage financier au CA pour répartir les montants entre les services, sauf à vouloir organiser des actions en dehors du cadre des financements prévus - et à la condition qu'il y ait encore un peu de fonds de roulement.

JMP a écrit:

J'avais dit au chef de tout dire au CA et au pire le CA ne voterait pas la convention. Comme ca pas de convention = pas de cantine.

Voilà une réaction tout à fait subversive à l'heure où l'autorité fonctionnelle des CT sur les AG va requérir de ces derniers une obéissance aux premières le doigt sur la couture du pantalon. Je suggère une sanction exemplaire à l'endroit du collègue.

Oxiane Recouvreur a écrit:

Le ALO va certes bouffer davantage de budget, mais on observe que les plateformes type ADAGE dédiées à l'AP ont déjà émergé pour financer les besoins pédagogiques : achats de produits culturels, voyages, sorties, prestations diverses..

Et pour les matières d’œuvre en LP, on fait comment ? Au-delà des OC (quand il y en a) et de la taxe (quand il y en a) ? Je ne parle même pas de l'entretien des machines...

néthou a écrit:

Tout ce qui a pu être fait depuis 30 ans pour "rapprocher" le fonctionnement des services de l'Etat de celui du monde de l'entreprise s'est invariablement traduit par une dégradation du service public, de ses conditions d'exercice et de celles de ses agents (enfin, ceux dont les postes n'ont pas été supprimés dans l'intervalle).
L'éducation, la santé, les transports, l'équipement, l'action publique en général se trouvent dans leur état pitoyable actuel pour cette raison.
Avant de penser qu'un logiciel ou un outil informatique (qui participe lui-même de cette démarche) va pouvoir sensiblement améliorer les choses, ou comme d'aucuns nous promettre une révolution copernicienne chaque semaine (pauvre Copernic !), il serait bon de garder ça en tête.

Je te connais et t'estime suffisamment pour te dire qu'à la fois je suis pleinement d'accord, notamment sur un positionnement syndical mais que par ailleurs il faut intégrer que l'exécutif  n'est plus sur ce logiciel, cf aussi message d'oxiane.

Et si je suis prêt à défendre un service public avec des moyens conséquents, je n'ai pas envie de me gâcher mon dernier tiers de carrière à m'aigrir en serinant tout fout le camp, c'était mieux avant. Sinon, je fais comme l'IZ, je préfère partir.

Je pars du principe que ce n'est pas moi qui décide, et que je ferai toujours au mieux là où je suis, avec les moyens qui me sont donnés, avec la réglementation comme cadre et les valeurs républicaines en guise de boussole. Il me semble que c'est l'essence du 'civil servant' ou fonctionnaire. Le reste ce sont des positionnements personnels et politiques il me semble.

Citation :

Oxiane Recouvreur a écrit:

Le ALO va certes bouffer davantage de budget, mais on observe que les plateformes type ADAGE dédiées à l'AP ont déjà émergé pour financer les besoins pédagogiques : achats de produits culturels, voyages, sorties, prestations diverses..

Et pour les matières d’œuvre en LP, on fait comment ? Au-delà des OC (quand il y en a) et de la taxe (quand il y en a) ? Je ne parle même pas de l'entretien des machines...

Il faudrait des volontaires pour coucher et décrocher un peu de TA par ici car c'est la misère  
Plus sérieusement, qu'est-ce qui s'oppose à ce que la dotation pour l'achat de matière d'œuvre se fasse aussi par dotation sur projets ? ou que la TA soit ramassée par un service centralisateur puis redistribuée en fonction de critères décidés au niveau national, puis académique ?
On s'éloigne de l'esprit dans lequel volcan avait ouvert ce fil, mais en ce qui me concerne j'ai tendance à penser que les problèmes qui s'annoncent génèreront leurs propres solutions - un peu comme c'est le cas en période de pénurie : la courgette remplace le beurre dans certaines recettes pâtissières, et on s'en accommode.

Oxiane Recouvreur a écrit:

Plus sérieusement, qu'est-ce qui s'oppose à ce que la dotation pour l'achat de matière d'œuvre se fasse aussi par dotation sur projets ?

Rien.

Oxiane Recouvreur a écrit:

ou que la TA soit ramassée par un service centralisateur puis redistribuée en fonction de critères décidés au niveau national, puis académique ?

La réglementation actuelle sur la TA.

A ce propos, et bien que les délais soient dépassés depuis un bon moment, je touche encore de la TA... Certes, ce ne sont pas les contributeurs en k€ (qui n'existe quasiment plus d'ailleurs) mais c'est la première année, où ça arrive. Je ne pense pas que ce soit bon signe non plus.

volcan a écrit:

Oxiane Recouvreur a écrit:

ou que la TA soit ramassée par un service centralisateur puis redistribuée en fonction de critères décidés au niveau national, puis académique ?

La réglementation actuelle sur la TA.

 Mais comment ça, la réglementation actuelle ?? C'est plutôt le far west à l'heure actuelle, oui : faut tapiner, et ensuite - éventuellement - les virements sont directement effectués par les entreprises sur le compte du bahut. Je ne connais rien d'autre qui ressemble à quelque chose d'organisé, avec un arbitre capable de fixer les règles d'une redistribution équitable.

Moi, ça ne me gêne pas. Je trouve ça plutôt mieux que lorsque les OPCA décidaient quoi nous envoyer en prenant une marge en plus.
J'ai essentiellement des PME qui versent mais ce sont vraiment toutes les entreprises du coin, les voisins des profs, la cousine du cuistot, mais ça fait tourner le réseau.

De la TA, j'en ai reçu jusqu'en janvier pour l'année précédente...

J'en ai beaucoup de la TA, mais elle ne compensera pas avec Adage, l'ensemble de mon AP (89k€ de TA - sans coucher -, 170k€ d'AP, dont 40k€ sur un séjour et le mobilier, le matériel info passe en ALO...).

Nos indicateurs devront être suivis de prêt pour anticiper. Les ER vont devoir avoir un oeil plus serré et prévoyant sur leur consommation de crédits budg. Notre copilotage va devenir plus fin.
Mais je ne compte pas partir sous prétexte qu'il n'y a plus un rond. Ce n'est pas moi qui dépense. Je ne ferai que le constat de la situation sans me mettre la rate au court-bouillon, c'est mon job, en AC autant qu'en GM, en situation normale comme en situation inflationnaire. Et je laisse le "c'était mieux avant" aux conservateurs et aux nostalgiques.
Les profs diront qu'ils ont besoin d'acheter, je leur répondrais que je le sais et que ce n'est pas la peine qu'ils me le répètent. qu'ils me disent plutôt où trouver les pépettes...

Oxiane Recouvreur a écrit:

On s'éloigne de l'esprit dans lequel volcan avait ouvert ce fil, mais en ce qui me concerne j'ai tendance à penser que les problèmes qui s'annoncent génèreront leurs propres solutions - un peu comme c'est le cas en période de pénurie : la courgette remplace le beurre dans certaines recettes pâtissières, et on s'en accommode.

Avec 80 % d'une DGF bouffée par le seul poste de gaz ?
Il faudra plus que des pulls pour remplacer le chauffage. Il va falloir devenir TRÈS raisonnable (litote) sur toutes les dépenses avant de s'accommoder de quoi que ce soit !
Et ce n'est que pour la part budgétaire. Les ruptures d'appro, les difficultés de recouvrement, les pénuries de personnel - les nouvelles s'améliorent tout de même par chez moi (3 contractuels pour 4 GM manquants...) -, tout cela va se cumuler.
Et le beau temps ne reviendra sans doute pas de sitôt même si les marchés se restabilisent un peu.

PBonjour 
C’est quoi ADAGE en AP ?

Goldored a écrit:

Avec 80 % d'une DGF bouffée par le seul poste de gaz ?
Il faudra plus que des pulls pour remplacer le chauffage. Il va falloir devenir TRÈS raisonnable (litote) sur toutes les dépenses avant de s'accommoder de quoi que ce soit !

J'ai pas encore payé le gaz au prestataire et envoyé à la place un mail et un RAR de contestation. Ces goinfres me dégoûtent, ils n'ont qu'à s'adresser à leurs prores racketteurs-fournisseurs au lieu de piocher dans les budgets des EPLE pour entretenir leurs grosses bedaines. J'ai vaguement vu passer sur chorus des avoirs, je me pencherai dessus la semaine prochaine à l'occasion du mandat, on dirait que les arguments ont porté quelques fruits.

Anonymous a écrit:

PBonjour 
C’est quoi ADAGE en AP ?

ADAGE est une application qui permet de déposer des projets culturels en vue d'obtenir leur financement. Les dotations relatives à ces projets devraient donc être traitées dans le cadre du service dédié aux activités pédagogiques.

Oxiane Recouvreur a écrit:

volcan a écrit:

Oxiane Recouvreur a écrit:

ou que la TA soit ramassée par un service centralisateur puis redistribuée en fonction de critères décidés au niveau national, puis académique ?

La réglementation actuelle sur la TA.

 Mais comment ça, la réglementation actuelle ?? C'est plutôt le far west à l'heure actuelle, oui : faut tapiner, et ensuite - éventuellement - les virements sont directement effectués par les entreprises sur le compte du bahut. Je ne connais rien d'autre qui ressemble à quelque chose d'organisé, avec un arbitre capable de fixer les règles d'une redistribution équitable.

Ben oui il y a une réglementation.
Le solde de la TA - ou plutôt de la CUFPA - (les 13%) peut être donné aux établissements listés par l'article L6241-5 du code du travail et aux organismes listés par l'annexe de l'arrêté du 22 décembre 2020 modifié.
Sauf erreur il n'est pas prévu par un texte de pouvoir créer un service centralisateur pour collecter et redistribuer le solde de TA.

volcan a écrit:

Ben oui il y a une réglementation.
Le solde de la TA - ou plutôt de la CUFPA - (les 13%) peut être donné aux établissements listés par l'article L6241-5 du code du travail et aux organismes listés par l'annexe de l'arrêté du 22 décembre 2020 modifié.
Sauf erreur il n'est pas prévu par un texte de pouvoir créer un service centralisateur pour collecter et redistribuer le solde de TA.

Les entreprises donnent à qui elles veulent, et c'est bien cela que je regrette. Cette année avec 2 dons nous atteignons une somme à 4 chiffres, dont le premier commence par 1. Nous avons donc en 2022 multiplié par 20 la TA reçue en 2021... Alors où part le pognon qu'on ne touche pas ?

C'est une rentrée épouvantable, le pouvoir en place met à la porte Bertrand Renard :


https://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/actu-tele/une-situation-d-une-rare-violence-bertrand-renard-et-arielle-boulin-prat-denoncent-leur-mise-a-l-ecart-de-des-chiffres-et-des-lettres-20220823 


Cette attaque contre un symbole de la culture française est une preuve de plus du délitement organisé de la société