Bonjour

Je vais potentiellement accueillir un tournage dans mon établissement. Ma chef souhaite facturer l'occupation mais on ne sait pas trop sur quelle formule.

Pour les collègues qui ont déjà effectué cet exercice, vous procédez comment ? Un forfait, une facturation au m²,... ?

C'est aussi pour avoir une idée des prix pratiqués.

Merci pour vos réponses.

C'est quand le casting ?

Que dit la CT, propriétaire des lieux ?

univers a écrit:

Que dit la CT, propriétaire des lieux ?

Effectivement, c'est ce que j'allais écrire : compte tenu que ce n'est pas franchement une activité répondant à notre spécialité, et compte tenu que nous ne sommes pas propriétaire des lieux, il faut conventionner en tripartite.

Xena a écrit:

univers a écrit:

Que dit la CT, propriétaire des lieux ?

Effectivement, c'est ce que j'allais écrire : compte tenu que ce n'est pas franchement une activité répondant à notre spécialité, et compte tenu que nous ne sommes pas propriétaire des lieux, il faut conventionner en tripartite.

Je confirme.
J'ai eu à louer notre salle de sport.
Une convention est à mettre en place et à faire voter en CA avec le tarif entre l'établissement la collectivité territoriale et l'usager.
Pour le tarif en fonction du nombre de M2 je ne saurai pas t'aiguiller.

Pour la Convention, il y aura bien sur un acte du CA avec la convention tripartite du CD. Cette dernière prévoit la possibilité d'établir une facturation mais la somme reste libre.

La question porte réellement sur la mécanique de facturation et faire un parangonnage sur les prix pratiqués par d'autres établissement et/ou collectivités.

Pour l'instant on en est qu'au stade des pourparlers.

La vraie question est de savoir si c'est Spielberg le metteur en scène ou Madame Moudugenou.
Dans le premier cas, tu peux facturer un max...dans le deuxième cas, tu seras content de récupérer les fluides...
 

Dans la convention, il faut penser à :
- assurance
- contrôle de l'image de l'EPLE réel (si c'est pour filmer la loose de la zone violente, autant qu'on ne reconnaisse pas trop la baraque...)
- garantie de retour des lieux en l'état ou bien avec des améliorations validées (des fois que le décorateur ait envie de changer des choses...)
- nuisances de voisinage (et notamment pour les personnels logés : il peut notamment y avoir des tournages de nuit)
- utilisation de la DP voire de la cuisine pour le catering
- formalisation des relevés de compteurs
- repentirs pour des bouts de tournage tardifs s'il apparaît un problème au stade du montage
- proposer (ou au contraire, interdire formellement si vous avez peur qu'ils se comportent mal) que des élèves soient prioritairement recrutés comme figurants - et les personnels itou
- proposer un partenariat pédagogique avec quelques interventions en classe : le scénariste et/ou le décorateur notamment si c'est un film en reconstitution historique, voir le réal si vous avez une section cinéma, voire l'éclairagiste ou l'ingé son en cours de physique...
- prévoir une séance d'avant-première avec un cinéma du coin qui sera offerte à la communauté scolaire

Si la DAAC est en forme chez vous, elle pourra peut-être faire des propositions intéressantes dans le genre, mais je crois avoir formulé le plus gros.

Ensuite sur le tarif, eh bien... Il faut osciller entre le coût réel (les fluides + epsilon) et la maximalisation du profit. A titre d'exemple, j'ai eu un EPLE qui a accueilli un gros tournage voilà une dizaine d'années, presque la majorité des scènes du long-métrage étaient dans les murs, le bahut a été dévolu à cela tout l'été : je crois que ça a été fixé à 50 ou 60 k€. Dans un autre bahut, peu après, un tournage plus léger avait rapporté 8 k€.

Merci pour ce retour. Il s'agit d'un tournage pour OCS (donc je pars du principe qu'ils ont du pognon !). A priori, ce sera pendant les vacances scolaires pendant max une semaine car j'ai des travaux qui vont démarrer.

Le plus simple à mon avis est de définir dans la convention les locaux utilisés et de définir un prix par journée ou demi-journée. Le cas échéant on prévoit une facturation complémentaire pour le nettoyage, les dépassements éventuels de viabilisation et les dégradations.

Pendant les vacances ? Ajouter les émoluments du gestionnaire qui s'occupera d'ouvrir et de fermer et de rester disponible au cas où durant la journée !!

Si l'on considère cela comme une composition "artistique", le gestionnaire peut aussi tenter de cumuler un cachet de figurant à son traitement, avec l'accord de sa hiérarchie.
Peut être le début d'une prometteuse carrière de comédien pour Shinji...

Calice a écrit:

Peut être le début d'une prometteuse carrière de comédien pour Shinji...

Oui, mais c'est pas gagné pour le lapin énervé....

Calice a écrit:

Si l'on considère cela comme une composition "artistique", le gestionnaire peut aussi tenter de cumuler un cachet de figurant à son traitement, avec l'accord de sa hiérarchie.
Peut être le début d'une prometteuse carrière de comédien pour Shinji...

J'ai déjà donné de ce côté dans ma prime jeunesse ^^

Blague à part, quand j'étais en mairie, on a autorisé un tournage dans une salle de sport municipale. Le responsable de la salle donnait des cours de boxe à l'intérieur (c'était sa fonction en + de responsable d'équipement) et on a mis dans la convention le coaching des acteurs et la valorisation des compétences métiers dans les crédits de fin. 

Mais là aussi, il fallait une autorisation de cumul d'emploi pour le cachet.

  Il n'y a pas besoin d'autorisation pour exercer une activité artistique ou de création à condition de respecter les règles relatives aux droits d'auteur et les obligations  classiques des fonctionnaires.