Oui, je l'ai constaté aussi. Le chef dit souvent que lui, le principal adjoint et moi, nous sommes unis comme les trois doigts d'une main...

Trois doigts ? Et il utilise lequel pour se gratter le fondement ?

Celui qu'il veut.

Oh, un CE ancien menuisier, c'est pas courant ça.

Lilirose a écrit:

Je préfère en rester à mes missions et à mes responsabilités. Je me tiens à cette ligne de conduite depuis hier : j'ai refusé d'aider une CPE qui, une nouvelle fois, faisait le siège de l'intendance et me demandais de remplir une partie de ses missions, des trémolos dans la voix. Même chose ce matin avec l'infirmière qui me soumet des demandes farfelues. J'en ai assez de cette mentalité "Il y a un problème ? La gestionnaire va le régler !". Je commence dans le métier et apprécie mes fonctions. Je ne veux pas en être dégoutée à cause de ce type de personnages.

Cela fait partie du métier, et à mon avis c'est une donnée à intégrer et à ne pas prendre à la légère.

Relativement protégés que nous sommes des élèves, nous pouvons aussi considérer que nous avons un rôle de 'soupape' auprès du reste de la communauté éducative ...

Cela ne fait pas partie de nos missions officielles et pourtant il me semble que nous avons un rôle à jouer en matière de climat éducatif et à double titre : celui de membre de l'équipe de direction et celui de service d'appui ... car effectivement vous verrez que souvent viennent s'échoir ou s'épancher à l'intendance, des collègues qui n'arrivent pas à résoudre leurs difficultés ... collègues que nous pouvons écouter et aider avec un petit geste ... avec s'il le faut un petit rappel des règles ou des missions qui ne fait jamais de mal ...

Je me permets de vous dire tout cela car si on me l'avait dit un peu plus tôt, j'aurais certainement évité des incompréhensions ...

Bon courage !!!

Et félicitations pour votre implication, ça fait plaisir de voir que les nouvelles/nouveaux ont plein d'énergie

Nicolas a écrit:

Et félicitations pour votre implication, ça fait plaisir de voir que les nouvelles/nouveaux ont plein d'énergie

Ouais, elle est bien cette petite. De temps en temps on en voit une comme ça qui n'est pas passée par l'IRA de Boz', et donc pas traumatisée avant même d'avoir commencé...
Et pis elle a même commandé un exemplaire du Nanardisme. Est-il bien arrivé ?

Je vais peut être être traumatisée par la lecture du Précieux que j'ai reçu ce matin... Merci !!!! Une donation a, bien sûr, été faite via les technologies modernes...

Lilirose a écrit:

Quand le chef ou son adjoint sont absents, ce n'est pas le gestionnaire (ou l'intendant, terme que je préfère) qui les remplace mais un autre personnel, nommé par les autorités académiques:n'est ce pas contradictoire avec le texte cité ? J'ai l'impression d'avoir plutôt le même statut que les CPE. Faire partie de l'équipe de direction (et j'en suis) n'est pas être un personnel de direction.

De même que quand le/la gestionnaire est absent, l'adjoint pédago ne le remplace pas non plus.
Non, nous ne sommes pas personnels de direction, ce qui est un corps (Dup' l'a dit, mais il vaut mieux enfoncer le clou, tant nous avons des collègues qui se loupent sur ce coup !). Mais nous sommes, nous devons être, nous devons nous imposer comme membre de l'équipe de direction (dont les CPE ne font pas partie sauf "équipe de direction élargie") qui est un mode d'encadrement.
Le problème est qu'il faut parfois le faire contre son/sa CE.

Mais refuser de se positionner comme tel, c'est se mettre soi-même des bâtons dans les roues.

J'ai connu une CE qui passait dans mon bureau en me disant qu'elle cherchait son "adjoint préféré" (sic)... Qui n'était pas moi. La même disait - souvent - qu'elle s'était retrouvée sans adjoint, parce que son adjoint préféré était en formation... Moi j'étais là pendant ce temps. Je lui ai fait remarquer la 1ère fois, que non, elle n'était pas sans adjoint, elle a continué. J'ai pas insisté, je savais que nous ne travaillerons pas longtemps ensemble.
Je l'ai quitté sans remord. J'ai quitté mon poste en laissant une situation propre, je n'ai rien saboté. Mais partant en cours d'année, j'ai tout fait pour faire accélérer mon départ sachant bien que pour le coup, il lui manquerai réellement un adjoint pendant plus d'un mois. Elle a souffert, grand bien lui en a été fait.
Elle m'a appelé pour me demander de l'aide sur certains dossiers, je l'ai envoyée balader. Pour sa prédécesseure, j'aurais fait la route si elle me l'avait demandé.
Elle, quand je la recroise, je l'évite.
Avec des bestiaux pareils, je conviens donc qu'il n'est pas aisé de se positionner. Mais l'ayant fait avec sa prédécesseure, elle m'a "vendu" comme tel en passant le relais, avec moult compliments (jamais devant moi, mais l'adjoint préféré étant un bon copain, il a cafté ). Sans quoi, la nouvelle m'aurait fait, sans hésiter - et plus par incompétence, d'inexpérience et un peu de bêtise que par méchanceté -, sans doute bien des misères (j'ai senti la tentation monter quelques fois...).

Il faut donc parfois mettre le pied dans la porte et ne jamais être un "électron libre".
Un/e gestionnaire ne travaille toujours - ou presque - qu'au nom du/de la CE.