Gestionnaire EPLE : obligation d'occuper un logement, mobilité

cleo a écrit:

Je ne voulais pas créer de polémique.

T'inquiète, pendant les vacances ça part tout seul.

La mi-novembre, ça marche pas mal aussi.

Je suis intriguée par le sujet de ce post…
Quelqu'un a-t-il un exemple d'un collègue qui aurait été officiellement sanctionné pour n'avoir pas occupé son logement de fonction ?
Si oui, je serait curieuse de connaître quel type de sanction peuvent être appliquée : mutation d'office ?

Personne n'est obligé d'accepter un poste logé ; il y a suffisamment de postes non logés. C'est comme les gestionnaires qui refusent d'être régisseurs.
A un moment donné faut assumer les choix qu'on fait.

Depuis le temps que je fréquente ce fofo, il me semble constater une constante dans l'opposition à la NAS. Les collègues qui rêvent de la voir disparaître ont presque systématiquement une analyse très individualiste et très égoïste de la situation. Rarement y paraît un élément d'analyse comme ceux soutenu par Dupont.
Alors qu'il suffit de ne pas occuper ledit logement...

paty54 a écrit:

Je suis intriguée par le sujet de ce post…
Quelqu'un a-t-il un exemple d'un collègue qui aurait été officiellement sanctionné pour n'avoir pas occupé son logement de fonction ?
Si oui, je serait curieuse de connaître quel type de sanction peuvent être appliquée : mutation d'office ?

Pas à ma connaissance d'ailleurs je ne pense pas qu'un gestionnaire pourrait être "sanctionné" sur le simple fait de ne pas occuper le logement, en revanche un gestionnaire qui n'effectuerait pas correctement la mission ne pourrait utiliser l'argument du temps de trajet pour régler des soucis matériels importants s'il bénéfice d'un logement de fonction.

Citation :

Depuis le temps que je fréquente ce fofo, il me semble constater une constante dans l'opposition à la NAS. Les collègues qui rêvent de la voir disparaître ont presque systématiquement une analyse très individualiste et très égoïste de la situation. Rarement y paraît un élément d'analyse comme ceux soutenu par Dupont.
Alors qu'il suffit de ne pas occuper ledit logement...

Pas d'opposition de mon côté, juste j'essaye de comprendre la logique de votre ministère.   Je ne comprends toujours pas que si l'occupation du logement est marqué comme une obligation dans la fiche de poste, on puisse ne pas l'occuper sans avoir une dérogation. Mais bon le principal c'est qu'on peut trouver des postes sans logement obligatoire ou passer outre.  A vrai dire, cela devrait être plutôt une possibilité offerte aux gestionnaires et non obligation mais je suppose qu'après cela pose des problèmes avec les collectivités territoriales.
Non promis pas de croisade contre la NAS.

Je ne parlais pas de vous.
Occuper un logement en NAS ne signifie pas que vous soyez obligé(e) d'y dormir, d'y manger...
Cela ne vous oblige qu'à en faire votre résidence fiscale.
Et encore, certains collègues ont réussi à ne pas payer d'impôt sur cette résidence en NAS, n'en payant que sur leur "vrai" logement.

@cleo : je ne sais pas d'où tu viens (l'Intérieur?), mais si tu parviens à comprendre la logique de l'éducation nationale, tu seras bien aimable de me faire part de tes découvertes... parce que moi, j'ai toujours pas compris!

Je vais peut-être relancer le débat mais je suis comme Volcan: si un logement par NAS est affecté à un poste  il faut l'occuper sinon on ne demande pas le poste; bien sûr, il peut y avoir des dérogations mais elles doivent être particulières; le problème, notamment dans les anciens établissements où il y a bcp de logements, c'est qu'on a désigné trop de logements en NAS alors que les personnes qui les occupent pourraient très bien exercer leur fonction sans cela.

Comme d'hab, le problème c'est quand on ne respecte pas la loi : le nombre de NAS accordées aux personnels d'État est déterminé par le code de l'éducation en fonction des effectifs de l'établissement. Il s'agit à la fois d'un minimum et d'un maximum. Mais si on ne respecte pas soi-même ce texte, on aura du mal à demander aux CT de la faire.

Je comprends ceux qui fustigent les NAS : certains pour des raisons purement égoïstes mais il y en a aussi d'autres qui se posent plus fondamentalement la question de leur raison d'être. Je ne crois pas qu'il faille aborder cette problématique sous cet angle. Objectivement, et quelle que soit la situation personnelle des uns et des autres, la NAS est un avantage en nature, donc un complément de rémunération. Il est donc de l'intérêt collectif de ne pas chercher à le remettre en cause.

Quant à ceux qui me rétorqueront qu'ils préfèreraient une meilleure rémunération en espèces sonnantes et trébuchantes, je leur répondrai : certes. Mais :
1- la différence entre l'IFSE accordée à un personnel logé et celle accordée à un personnel non logé ne couvre pas la valeur de l'avantage en nature logement
2- plus pragmatiquement, faut pas trop rêver non plus.