Je n'ai pas le souvenir d'avoir vu ce genre de préconisations.
Cependant, le bon sens le conseille.
Dans les grandes lignes, il faut pour un voyage :
- respecter le code de la commande publique, en se rappelant que le seuil des 25 000 € est indicatif et que le juge pourrait bien estimer que même sensiblement en-dessous on aurait tout de même dû appliquer la procédure de mise en concurrence
ad hoc ;
- se rappeler que le non respect de cette procédure peut être constitutif d'un délit de favoritisme, relevant du pénal (délit pouvant concerner le CE, le gestionnaire et les profs organisateurs) ;
- il faut prévoir une assurance annulation collective parce que s'il y a un attentat un peu costaud, les zautorités zacadémiques pourraient bien décider comme il y a quelques années d'interdire tous les voyages scolaires ; que dans ce cas, s'il faut rembourser les familles et payer les factures quand même, on est mal ;
- se souvenir que si on a monté soit-même le voyage, cette question de l'assurance annulation collective est autrement plus complexe à gérer - et que forcément, c'est encore ce couil
lon de gestionnaire qui va devoir s'y coller ! - avec 5/6 prestataires que si on était passé par un prestataire unique ;
- bien penser qu'on s'enquiquine nettement moins avec un bon petit mapa disant tout ce qu'on veut et en laissant bosser les voyagistes ;
- avoir conscience que s'il y a des petits changements à faire (visites, effectifs...), ils savent bien gérer ça ;
- bien rappeler qu'une (ou deux ou trois selon les acomptes) facture(s), c'est plus simple à gérer que toute une flopée (surtout avec des prestataires à l'étranger...), des régies maousses parce qu'il faut régler plein de trucs sur place...
- et surtout insister sur le fait que ceux qui veulent économiser trois sous en ne passant pas par un voyagiste sont rarement ceux qui vont se faire
ch suer à monter le bouzin et dépatouiller le
merd bazar en cas de pépin...
Bref, un petit mapa et on gagne nettement en tranquillité, y compris le CE et les profs, le voyagiste étant responsable de tout - ou presque - et on arrive même à avoir, en septembre,, en dressant un peu son petit monde, le recensement des besoins de chaque voyage et à passer son mapa tout début octobre le tout étant ficelé au plus tard début décembre, avec prévision des crédits dans le budget n+1. Et la vie devient belle pour tout le monde, y compris le gestionnaire.