pseudo-gestionnaire a écrit:

Après réception d'un DDS (...)

Toujours avec du champagne quand on a la chance de recevoir un ancien CASU.

pseudo-gestionnaire a écrit:

Après réception d'un DDS, un/e gestionnaire confirmé/e s'irrite de l'absence dans le mail des listes mentionnées dans le DDS (du type "créances selon liste jointe" issues de son logiciel de cantine) puis demande à ce que l'agence comptable les lui fournisse...

Bien fait ! Je ne mets jamais cette mention "selon liste jointe". A la place j'indique "conforme à la liste Turbise fournie le xx/xx par le gestionnaire". Et si le montant a changé et que malgré mes demandes je n'ai pas reçu de liste à jour, je mets une 2e ligne avec la différence, ainsi décrite : "évolution depuis le xx/xx LISTE TURBISE A FOURNIR B***L !"

delacôte a écrit:

"Ben non, c'est l'IBAN complet qu'elle a inscrit. Le vrai numéro de compte, quoi, avec tous les chiffres..."
"Ah mais ça va pas, c'est pas possible, il faut un RIB, je peux pas vous retrouver !"
Et allez, c'est parti pour 20 minutes de tergiversations et de recherches.

Alors, comment le dire avec diplomatie tact : la DGFiP satisfait à l'obligation d'emploi de personnes inadaptées et incapables, et tu te retrouves face à un fonctionnaire des services financiers qui ne sait pas qu'un RIB, c'est un IBAN dont on ôte le FR et les deux chiffres derrière. Mais toi...

Moi oui, je le savais, mais le monsieur ne voulait rien entendre !
Il voulait son extrait de RIB avec ses chiffres que pour lui !!!

Je ne pouvais pas sauter par-dessus le comptoir et faire la saisie à sa place.

Hier soir à 20h44 j'ai un fournisseur qui me fait un caca nerveux car j'ai osé mettre en concurrence l'achat de lessive/éponges/lingettes. 
Menace de me reprendre les distributeurs " à moins que je ne change d'avis"

Fougère a écrit:

Hier soir à 20h44 j'ai un fournisseur qui me fait un caca nerveux car j'ai osé mettre en concurrence l'achat de lessive/éponges/lingettes. 
Menace de me reprendre les distributeurs " à moins que je ne change d'avis"

Le vrai bétisier étant de signer ce genre de contrat où le fournisseur obtient l'exclusivité au motif qu'il pose gratos ses distributeurs.

il n'y a pas de contrat signé et on a acheté bcp de distributeurs donc je pige pas sa menace.

Fougère a écrit:

il n'y a pas de contrat signé et on a acheté bcp de distributeurs donc je pige pas sa menace.

Merci

Je savais que ça allait faire rire   n'empêche que j'ai bien envie de lui maraver sa goule ! (pardon  )

Un établissement rattaché vient de me transmettre une facture émise par un célèbre organisme de vérification des installations techniques.

A l'appui le contrat qui précise :

"Le présent contrat prend effet à la date de la signature pour une durée indéterminée. Il est ensuite renouvelable par reconduction tacite d'année en année."

On est pas bien là ?

C'est un CDI !

ATCQ a écrit:

Un établissement rattaché vient de me transmettre une facture émise par un célèbre organisme de vérification des installations techniques.

A l'appui le contrat qui précise :

"Le présent contrat prend effet à la date de la signature pour une durée indéterminée. Il est ensuite renouvelable par reconduction tacite d'année en année."

On est pas bien là ?

Chapeau l'artiste !! Elle mérite la préface "des impensables vol2" celle-ci.

Dommage que le bouquin soit déjà sorti, c'est un collector!

Dans quelques années on aura de quoi faire un tome II.

ATCQ a écrit:

Un établissement rattaché vient de me transmettre une facture émise par un célèbre organisme de vérification des installations techniques.
A l'appui le contrat qui précise :
"Le présent contrat prend effet à la date de la signature pour une durée indéterminée. Il est ensuite renouvelable par reconduction tacite d'année en année."
On est pas bien là ?

J'ai trouvé un contrat reconduit dans mon établissement d'année en année depuis le siècle dernier

Alomero a écrit:

Dans quelques années on aura de quoi faire un tome II.

Femme de peu de foi, dans quelques mois

univers a écrit:

J'ai trouvé un contrat reconduit dans mon établissement d'année en année depuis le siècle dernier

Vécu : en 2010, je me suis avisé que le contrat de vérification des extincteurs de mon bahut datait de... tadamm... 1989 ! (ce qui ne fait pas mieux que toi univers). Là où j'ai fait mieux, oui, c'est que j'ai publié un marché, et que après ça a coûté 40 % plus cher pour une presta dont on n'était pas très contents !

J'ai un contrat à reconduction tacite sans limite de durée, signé en 1994 pour l'entretien du lave-vaisselle, une énorme bête. C'est le seul contrat que je n'ai jamais dénoncé, le passage à l'euro, les prestations incluses et la formule de révision de prix étant particulièrement avantageux. Pourtant, le prestataire a tout essayé pour me faire conclure un nouveau contrat. Un jour ils vont me le déboulonner en douce, l'agent de maintenance est prié d'être présent à chaque fois qu'ils interviennent

On me dit dans l'oreillette qu'un jeune retraité de Montluçon est, depuis la lecture des derniers posts, reclus chez lui en position foetale. 

Le contrat date de 1994 et est de moins de 2 000 €. L'obligation de mise en concurrence a démarré en 2004 à 4 000 €, puis 15 000, 25 000, 40 000 et on parle de l'augmenter encore avec la loi ASAP. Quant à l'interdiction de conclure des contrats avec tacite reconduction, ça date aussi de 2004, n'était pas rétroactif et la possibilité a été réintroduite en 2006, certes avec une limitation de durée mais là encore ceci n'ayant pas un caractère rétroactif.

En toute franchise, je considère qu'en n'ayant jamais dénoncé ce seul contrat (tous les autres y sont passés et sont remis en concurrence tous les 3 à 5 ans), j'ai bien géré les fonds publics sans déroger à la réglementation. Le prestataire en mange d'ailleurs son chapeau

Une gestionnaire transfère une DBM pour vote.

Déjà on  réclame les actes...

Ensuite à la réception, il y a une discordance entre le fichier de transfert et la DBM.
On ne réceptionne pas vu les incohérences.
Incohérences dues à une histoire de validation de DBM qui a du se croiser avec une autre DBM.

Bref, depuis que j'ai dit qu'on ne réceptionnait pas ce transfert, il n'y plus d'opérations budgétaires.

Je pose la question, réponse : Ben, comme le transfert n'a pas été réceptionné, je pensais qu'il était impossible de poursuivre le train des opérations budgétaires.

Attachée, 25 ans d' expérience...  
 

Alomero a écrit:

Le contrat date de 1994 et est de moins de 2 000 €. L'obligation de mise en concurrence a démarré en 2004 à 4 000 €, puis 15 000, 25 000, 40 000 et on parle de l'augmenter encore avec la loi ASAP. Quant à l'interdiction de conclure des contrats avec tacite reconduction, ça date aussi de 2004, n'était pas rétroactif et la possibilité a été réintroduite en 2006, certes avec une limitation de durée mais là encore ceci n'ayant pas un caractère rétroactif.

Sauf que les seuils se calculent sur l'ensemble du marché initial, reconductions incluses. Donc, 26 ans x 2000 € = 52000 €. T'es grave au-dessus des seuils !

La jurisprudence est maintenant clairement fixée. La clause de tacite reconduction est légale mais sa réalisation doit obligatoirement s’insérer dans une durée maximale contractualisée (en principe 4 ou 5 ans max). Cela se justifie pour que la clause de reconduction tacite ne fasse pas obstacle à une remise en concurrence périodique et donc, à la réalisation des obligations de publicité et mise en concurrence. Une tacite reconduction qui dure au-delà du délai raisonnable de remise en concurrence contrevient au principe constitutionnel de la liberté d'accès à la commande publique.

Dupond&Dupont a écrit:

Alomero a écrit:

Le contrat date de 1994 et est de moins de 2 000 €. L'obligation de mise en concurrence a démarré en 2004 à 4 000 €, puis 15 000, 25 000, 40 000 et on parle de l'augmenter encore avec la loi ASAP. Quant à l'interdiction de conclure des contrats avec tacite reconduction, ça date aussi de 2004, n'était pas rétroactif et la possibilité a été réintroduite en 2006, certes avec une limitation de durée mais là encore ceci n'ayant pas un caractère rétroactif.

Sauf que les seuils se calculent sur l'ensemble du marché initial, reconductions incluses. Donc, 26 ans x 2000 € = 52000 €. T'es grave au-dessus des seuils !

Pas du tout, attends six mois et tu verras que je suis bien en-dessous

Si ça peut te rassurer, j'ai une fois lancé une mise en concurrence sans avoir dénoncé le contrat puis j'ai annulé la procédure avant attribution. Je sais, c'est moche. Mais ça m'a permis de voir à quel point le nouveau contrat serait plus cher, y compris de la part du prestataire actuel qui n'avait rien de plus à proposer mais croyait son heure venue

Franchement, tout ça n'est pas à prendre pour modèle et je ne me pose pas comme tel mais je fais part de mon expérience et jamais je ne regretterai ce seul écart au code de la commande publique, écart grâce auquel je ne suis pas dans la situation de l'IZ et grâce auquel je fais réellement économiser de l'argent au contribuable, sur le prix du contrat mais surtout sur le coût d'un nouvel appareil qui ne résisterait pas longtemps à une mauvaise maintenance.

Ce matin le collègue animateur des réunions de bassin nous a parlé d'un problème chez les agents que je ne connaissais pas encore : les troubles musculo-soviétiques. J'adore.

Moi j'ai entendu un de mes élèves dire à ses potes :

Citation :

J'AI VIEILI AVANT L'ÂGE

C'est peut-être le petit-fils de VI !?

L'intendant zonard a écrit:

Ce matin le collègue animateur des réunions de bassin nous a parlé d'un problème chez les agents que je ne connaissais pas encore : les troubles musculo-soviétiques. J'adore.

Rigolez pas, paraît que ceux qui ont ça, ils en ch.... comme des Russes...

Fallait pas bouffer une poutine!

L'intendant zonard a écrit:

Ce matin le collègue animateur des réunions de bassin nous a parlé d'un problème chez les agents que je ne connaissais pas encore : les troubles musculo-soviétiques. J'adore.

Cela a du sens dans notre département...

Une "anecdote"qui nous place moins dans le bêtisier que dans le khonneriesier :
Soit un prof qui se sait malade du Covid19, après presque une heure de route de son domicile à son collège il appelle, enfin !, le principal et lui signal qu'il est à 3 minutes du collège et lui demande ce qu'il doit faire...  
Ben, crétin, tu viens bosser et tu essaies de contaminer quelques collègues, quelques gamins, pardi !

Mais le crétin ne s'arrête pas là : il ne signale pas qu'il a un de ses collègues parmi ses cas contacts... Ledit collègue, un champion lui aussi, appelle le principal et lui signal qu'il est contact et donc en quarantaine. Mais, il omet volontairement de signaler que ce contact, c'est un prof du bahut ! Dès fois que ce pourrait une information essentielle au CE...

Le CE, gentil avec ses profs, se contente de bouillonner.
J'aurais, à sa place, demandé des sanctions disciplinaires. Des éducateurs aussi bêtes... Bêtes à bouffer du foin, comme disait mon arrière-grand-mère. Une telle khonnerie, c'est presque criminel quand toute une planète affronte une épidémie de cette ampleur !

Tu es un peu naïf, Goldored (en toute amitié, hein...).

Je connais au moins un cas dans lequel un prof est venu bosser sans rien dire alors-même qu'il savait être positif... (bon, c'était pendant le déconfinement, autant dire au siècle dernier. Et aux dernières nouvelles, pas de sanction ni rien)

Et je ne parle pas des cas-contacts dont la définition varie selon les académies, les collectivités responsables, le moment...

Et je ne parle pas du traitement de ces cas-contacts qui varie selon...  je ne sais pas quoi en fait ! tellement c'est flou, selon si tu es symptomatique ou asymptomatique, le jour où tu as ressenti (ou déclaré ?) les symptômes en question, etc, etc...

Ces incohérences, ce flou, ces contradictions, ne sont que le reflet de la maîtrise réelle de la situation par les pouvoirs publics. Pour faire court.
Et pendant ce temps-là, comme depuis longtemps, finalement, Covid ou pas, on bricole localement...