Luc dunum a écrit voici un an :

Citation :

d'après ma longue expérience (je ne suis pas non plus très jeune-mais ça m'empêche pas de surfer ) c'est pas le nbre de Nas qui compte pour les perm des petites et grandes vacances, mais le nbre de personnels de catégorie A et B en poste dans la boite (y compris les CPE, les cat B du secrétariat du chef d'établissement, mais non compris le chef de travaux).à partir de 5 la règle c'est de couvrir toute les périodes : dans le pire des cas, ça peut donner 16 semaines de congés scolaires officiels à se partager en 5 soit pas loin de 3 semaines 1/2 chacun à faire rentrer dans les 1607 h of course... et c'est de pas de la perm chez soi mais de la présence sur place j'ai connu ça dans certain LP où je me suis égaré , et je suis loin d'être le seul cas. Bien sûr cette règle supporte de nombreux aménagements et dérogations : les CE ne sont pas tous dingues et demandent le plus souvent l'autorisation de fermer la boite de 3 à 6 semaines pendant les vacances d'été et parfois aussi pdt les autres périodes, ça fait moins de jours à se partager.
d'autre part il ne faut pas confondre pemanences et astreinte (qui peut aussi concerner le personnel non logé-dans ce cas il y a récupération des heures) Pour moi, c'est clair, je refuse les astreintes pendant mes congés, si le CE veut une présence dans le bahut, à lui d'organiser les permanences, au moins ça compte dans le temps de travail.

Mon Principal ne fait pas de permanence pendant les petites vacances (entre septembre et juin, donc). Il me dit que c'est justifié lorsqu'il n'y a pas deux personnels de dir (pas d'adjoint) ou pas plus de deux membres d'équipe de dir. (lui et moi) .

Quel texte précise cela ?

Nous sommes trois logés, deux toss et moi. La cpe n'est pas censée faire de perm, du coup c'est moi qui vais les faire (ça ne me gène pas trop, je rattraperai le reste de l'année), sans trop de zèle.

Donc, c'est toi le Boss avec tes deux Toss...

La circulaire d'avril 96 précise bien que: "

Lorsque, dans un établissement, l'effectif cumulé des personnels de direction (chef d'établissement et adjoint),des personnels administratifs de catégories A et B et des personnels d'éducation (conseiller et conseiller principal) est inférieur à 5, une réduction du service de vacances défini au 3.1, et donc des périodes d'ouverture

pendant les congés d'été, peut être proposée par le chef d'établissement à l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'Education nationale, en fonction des particularités locales et des caractéristiques du collège ou lycée considéré. Le chef d'établissement informe le conseil d'administration des modalités

envisagées. "

On peut donc en déduire que: Réduire le service ne veut pas dire le
supprimer.
Les CPE font bien évidemment des
permanences administratives.
Le fait d'être logé n'a rien à y voir.

Certains collègues ont ici-même contesté la validité de la circulaire de 96. Pour autant et malgré l'ARTT, elle n'a jamais été abrogée et peut donc, comme le souligne Nanard sur le site, rester applicable. Pour information, la circulaire de notre IA sur le service des vacances d'été rappelle qu'elle est toujours en vigueur et que les personnels concernés "sont tenus de remplir les obligations qu'elle précise".
Accessoirement, je continue à penser que la notion de S+1/R-1 est d'une part pertinente sur le plan fonctionnel et d'autre part permet de "borner" notre année, surtout quand les Per.Dir. qui eux sont censés faire une semaine de plus (quand ils la font) cherchent à s'"entourer" parce qu'ils se sentent perdus tous seuls au milieu de leur grand établissement enfin silencieux...

l'établissement fonctionne comment, sans permanences ?

il y a ici le Ce, la CPE, moi, la secrétairetous les assistants d'éducation (tri, nettoyage des dossiers, des manuels scolaires), les TOS,
et puis préparation de la rentrée, les emplois du temps, les résultats d'examen, les dossiers à envoyer,
jusqu'au 13 juillet, et on revient tous le 27 août. l

Colombane a écrit:

l'établissement fonctionne comment, sans permanences ?

il y a ici le Ce, la CPE, moi, la secrétairetous les assistants d'éducation (tri, nettoyage des dossiers, des manuels scolaires), les TOS,
et puis préparation de la rentrée, les emplois du temps, les résultats d'examen, les dossiers à envoyer,
jusqu'au 13 juillet, et on revient tous le 27 août. l

Il s'agit des permanences des petites vacances; j'en parle maintenant parce que je prépare les EDT de l'an prochain en ce moment.

Mais on est tous là en ce moment, jusqu'au 11 juillet, reprise le 27 août.

Sinon, ici le CG n'a pas encore pris de décision quant aux astreintes des personnels logés.
La chef de service du service "gestion admin des EPLE" au CG me conseille de ne pas me faire de bile à ce sujet (dois-je le prendre comme une incitation à me la couler douce ? Ce n'est pas tombé ds l'oreille d'un sourd)

Tétard a écrit:

Sinon, ici le CG n'a pas encore pris de décision quant aux astreintes des personnels logés.
La chef de service du service "gestion admin des EPLE" au CG me conseille de ne pas me faire de bile à ce sujet (dois-je le prendre comme une incitation à me la couler douce ? Ce n'est pas tombé ds l'oreille d'un sourd)

Soyons clair, le CG ne peut prendre de directives que pour SON personnel logé : les TOS ; et en aucun cas pour les personnels de l'EN.

Sans chercher à tirer des plans sur la comète, j'ai des doutes sur la légalité d'une circulaire concernant les horaires d'ouvertures d'un établissement public.
Hormis le maire, seul le chef peut décider quand ça ouvre et quand ça ferme.

Si on peut penser quand même qu'un IA, Recteur, Ministre puisse avoir un pouvoir sur ses fonctionnaires de façon à influer sur les jours d'ouvertures, j'ai doutes sur des fonctionnaires territoriaux ou des salariés de droit privé employé par le dit établissement.

Je ne serais pas surpris de voir certaines CT lever les doutes de Jean-Mic. Propriétaires des locaux, elles demanderont simplement, par exemple, qu'une présence continue soit assurée, notamment pendant les vacances d'été, période pendant laquelle se réalisent tous les gros travaux, financés par leurs bons soins d'ailleurs. Cette obligation déterminera, dans le cadre légal, les permanences des personnels Tos gérées par elles, et de manière concomitante les nôtres, en généralisant les astreintes, par exemple, sauf à considérer que la présence des cat. A n'est pas (plus ?) obligatoire.

En bon gestionnaire cela m'étonnerait beaucoup, sauf si l'établissement est employé pour une autre affectation pendant ce temps.

Financièrement, cela a un coût de payer un ou une personne pour garder un établissement pour rien. L'argument des travaux est variable selon les collectivités. Chez nous, pas de travaux, hormis cas de reconstruction, pendant les vacances.

N'oubliez pas que le temps travail est de 1607h. Et que 3 ou 6 semaines en été c'est autant de temps en moins en présence élève.

Après les gestionnaires bonnes poires, malheureusement ça existe.

Cela dit, mauvaise langue que je suis, je me demande si les documentalistes pourraient pas s'en charger. Tant qu'à être payer pour ne rien faire. Ou sinon les TZR sans affectation.

Citation :

Après les gestionnaires bonnes poires, malheureusement ça existe.

L'avenir des gestionnaires face aux CT ?

http://www.sociocritique.com/fr/image/image_0804.htm

Et oui, "les gestionnaires poires" existent bien, surtout qu'en ces temps de doutes, un certain nombre de nos collègues font des appels du pied vers les CT. Ce qui a pour conséquence immédiate l'acceptation de toutes les exigences des CT. Il est important de rappeller que les GM ne sont pas encore personnels territoriaux; alors chers collègues évitons la confusion des genres.

Vos réactions sont un peu surprenantes.
Qu'on le veuille ou qu'on ne le veuille pas, la décentralisation et ses conséquences s'imposent à nous. Et de plus en plus.
Puisque la loi a confié aux CT des responsabilités de plus en plus importantes, il faudrait être naïf pour imaginer qu'elles ne vont pas les exercer. C'est déjà le cas, et de façon bien pire que de simples exigences sur les permanences des Tos passés CT; Nanard ici-même montre comment dans le Loiret on a confié l'entretien d'un nouveau Collège directement au privé. Le discours sur le statut et ses 1607H va faire un peu "décalé", dans ce contexte...
On ne peut plus raisonner comme auparavant en se drapant noblement dans notre autonomie. C'est aller dans le mur, ou au clash avec les CT. Or, à se les mettre à dos ou ne pas collaborer avec elles, les temps deviendront très durs pour exercer correctement notre métier. Mieux vaut, comme le disait VI quelque part, montrer que nous sommes des pros dans la gestion de nos établissements que nous connaissons en détail et que nous sommes de ce fait incontournables.
Ce qui ne veut pas dire tout accepter. Statutairement nous relevons de l'Etat, et notre passage aux CT ne se fera que par la volonté de l'Etat, à la suite logique des Tos. Les quelques collègues qui se sont placés dans les CT ont agi à titre individuel, et ça ne concerne tout au plus qu'un ou deux postes par CT, et encore...
Mais de là à penser que considérer cet état de fait fait de nous des bonnes poires et pas des réalistes, libre à chacun de le penser.