Bon je change de chef, à voir pour la rentrée prochaine.

Moi je change de bureau....

Vantard ! Il pleut tout le temps à Montluçon !

Dupondt canal historique a écrit:

Vantard ! Il pleut tout le temps à Montluçon !

Non il peut avoir de la neige aussi !!!

 

Été 2019, Montluçon, 1er jour de retraite pour Volcan.

Je suis quand même très surpris par l'extrême mobilité des Perdir.

Dans mon académie, ils ne restent que 2/3 ans sur un poste et hop obtiennent une mutation dans un collège ou un lycée du département.

Comment peut-on faire du bon boulot en restant aussi peu longtemps dans un EPLE ?

Autant je désapprouve la quasi inamovibilité des AC-GM sur leur poste, j'en connais qui sont restés 30 ans au même endroit, autant je pense qu'un Perdir devrait rester au moins 5 ans sur place.

Je constate aussi que les autorités académiques ne sont pas perturbées de laisser partir simultanément les 2 CE d'un EPLE alors que pour un administratif, c'est souvent TRES difficile de muter.

L'article 22 de leur très beau statut (décret n° 2001-1174) prévoit une stabilité de trois ans sur poste et une mutation obligatoire à neuf ans, sauf exceptions à chaque règle.

T'as raison, Tavi, Re-Init, il est pas club: 5 ans, pour certains d'entre nous, c'est une éternité...

Je comprends que ça puisse être difficile de bosser 5 ans avec un CE pénible, je l'ai vécu.

Mais tous ne le sont pas, il y en a beaucoup qui sont très bien et je regrette juste le fait qu'ils mutent aussi rapidement et facilement alors que c'est parfois très difficile pour un GM.

L'extrême mobilité que tu décris n'est pas une règle universelle, on peut dans d'autres secteurs avoir plutôt un phénomène inverse de CE qui sont assez statiques et vont au bout de leurs 9 ans voire demandent dérogation pour rester 10/11 ans parfois quand ils sont en fin de parcours. Et dans certains bahuts avec certains chefs, 11 ans ça fait de sacrés ravages.

Je connais le cas d'un CE resté plus de 25 ans - et décédé - sur son poste.

Le Forgeron a écrit:

Je connais le cas d'un CE resté plus de 25 ans - et décédé - sur son poste.

Vingt-cinq saisons, c’est trop long. N’importe quel coach, même un cador, peut, sans honte, quitter son poste bien avant une aussi longue mission. Un groupe de joueurs a besoin d’un nouveau discours pour avancer, progresser, rester motivés.

Mais c'est quand même un peu l'exception.
Avec la règle des 3 ans et des 9 ans maxi, la mobilité est un élément du parcours de carrière normal d'un CE; comme il est normal qu'un adjoint, hors toute idée d'"ambition professionnelle", souhaite passer chef à terme, ou souhaite passer du niveau collège au niveau lycée, qui peut paraître plus intéressant professionnellement.
Ce mouvement perpétuel est bien dans l'"air du temps" managérial, mais ne manque pas de pertinence pour la pratique professionnelle. En 5 ou 6 ans on peut s'installer, changer des choses et en impulser d'autres. Après le risque est de s'installer dans ses habitudes et surtout de ne plus pouvoir ensuite s'en départir. Principe mouvant bien sûr, selon les collègues (certains s'enquiquinent déjà au bout de 2 ans, d'autres restent "inventifs" et se remettent à jour après plus de 10 ans ou même tout le temps), l'environnement, etc...

Et on en parle des profs qui restent 30 ans dans le même bahut à produire les mêmes effets, parfois pervers, en étant indéboulonnables ? Ils abîment les élèves année après année et usent les équipes de direction les plus motivées. Les ravages peuvent être bien pires me semble-t-il. Evidemment, ces profils de profs, GM ou CE inamovibles se trouvent moins dans la Zone qu'en Rupinie.

Je suis pas sûr qu'un "mauvais" prof puisse faire long feu en Rupinie.

Pour avoir  bossé dans un bahut CSP++, je peux te dire que la pression est forte sur l'équipe de direction et que certains parents ont le bras long......donc un prof qui ne fait pas l'affaire est gentiment mais fermement poussé vers la sortie.
Idem pour un CE évidemment.

Malheureusement, la réciproque n'est pas vraie en REP- même si on y trouve quelque fois des perles.

néthou a écrit:

c'est moi ou le dernier post respire le soulagement comme peu le font ?

Ouais. Comme disait l'autre, "on sait ce qu'on perd" et....

...ben on sait ce qu'on perd et on est bien content...

Ouais, une CPE m'avait dit ça l'année dernière lorsqu'on "perdait" notre chef.

Moi je pensais, comme Tavi, qu'à un certain degré d'incurie on espère juste que la roue tourne.
Cette année j'ai une chef charmante, bienveillante et mesurée dans ses propos.

Ça fait tout drôle!

Stoïk a écrit:

... on espère juste que la roue tourne.
Cette année j'ai une chef charmante, bienveillante et mesurée dans ses propos.

Ça fait tout drôle!

J'aimerais aussi que cela me fasse tout drôle...mais pas encore.
"charmante, bienveillante et mesurée dans ses propos"...si seulement.