Alomero a écrit:

J'allais pour organiser ce contact entre le nouveau CE et l'AC quand ce dernier a pris les devants. Sans sembler en être traumatisé. A tort ou à raison, peut-être le CE se repose-t-il sur le GM pour faire le lien ?

Je ne suis pas traumatisé, juste agacé.  
Entre le CE de l'établissement siège qui est, je dirais, "perfectible" (résumé de ma pensée le concernant:  mais nous en avons parlé une fois de vive voix ) et ceux de certains de mes ER qui n'ont rien à f..... de leur compta pourvu qu'on continue de payer et d'encaisser, je m'estime moyennement loti actuellement.

Soyons honnête, une gestionnaire d'ER m'a fait passer le bonjour de son CE tout à l'heure... mais il s'agit d'un ancien proviseur-adjoint de l'établissement siège de l'agence comptable, ce qui induit une relation un peu différente avec lui.

Certains CE ne sont pas bons. Il est de bon ton de contacter différentes personnes en arrivant sur un tel poste, dont l'AC. Difficile de le savoir mais si ça se trouve, il a également manqué cette étape avec d'autres. Ce n'est peut-être pas un traitement de "faveur" qui t'es réservé.

Et le tien ne va pas finir par partir ?

volcan a écrit:

L'intendant zonard a écrit:

- le comptable est au service de l'ordonnateur

Je suppose que c'est de l'ironie.

Pas du tout. Je le répète à longueur de posts sur ce forum : je reçois des ordres de la part d'ordonnateurs. Je dois les exécuter, ou alors justifier des motifs sérieux qui m'amènent à refuser de le faire.

L'agent comptable est un service de l'établissement, au service de la communauté scolaire et de son chef incontesté. Je me considère, pour chaque établissement de mon agence, comme un membre de la communauté scolaire, et à ce titre je me soumets à l'autorité du chef d'établissement.

La seule part d'autonomie du comptable réside dans la décision de prise en charge ou de rejet. Pour ne rien oublier, j'y ajoute la capacité à émettre un rapport séparé sur le compte financier. Tout le reste n'est qu'égo enflé, mauvais positionnement et billevesées qui ne feront qu'alimenter frustration et amertume, donnant envie de se venger sur ces pauvres gestionnaires en les enquiquinant avec des tampons sur les factures et la communication de dizaines de pages de SDE qui ne nous concernent pas.

Citation :

Tout le reste n'est qu'égo enflé, mauvais positionnement et billevesées qui ne feront qu'alimenter frustration et amertume, donnant envie de se venger sur ces pauvres gestionnaires en les enquiquinant avec des tampons sur les factures et la communication de dizaines de pages de SDE qui ne nous concernent pas.

Tiens, vous connaissez mon agent comptable ?

Citation :Tout le reste n'est qu'égo enflé, mauvais positionnement et billevesées qui ne feront qu'alimenter frustration et amertume, donnant envie de se venger sur ces pauvres gestionnaires en les enquiquinant avec des tampons sur les factures et la communication de dizaines de pages de SDE qui ne nous concernent pas.
Tiens, vous connaissez mon agent comptable ?

Et le mien aussi ?

(Vive la campagne "Je suis GEST.")

L'intendant zonard a écrit:

volcan a écrit:

L'intendant zonard a écrit:

- le comptable est au service de l'ordonnateur

Je suppose que c'est de l'ironie.

La seule part d'autonomie du comptable réside dans la décision de prise en charge ou de rejet. Pour ne rien oublier, j'y ajoute la capacité à émettre un rapport séparé sur le compte financier. Tout le reste n'est qu'égo enflé, mauvais positionnement et billevesées qui ne feront qu'alimenter frustration et amertume, donnant envie de se venger sur ces pauvres gestionnaires en les enquiquinant avec des tampons sur les factures et la communication de dizaines de pages de SDE qui ne nous concernent pas.

Je ne sais pas si j'ai un ego enflé et un mauvais positionnement, même si mes relations avec les chefs d'établissement sont excellentes et que je n'ai jamais eu le moindre souci avec eux. Je suis parfois amer et sans doute frustré mais jamais à cause des chefs d'établissement - sauf parfoisdans le passé à cause des miens mais pas dans mes fonctions de comptable. Par contre, ce dont je suis certain, c'est que je n'enquiquine pas mes collègues (et amis) gestionnaires et que je justifie toutes mes demandes par les textes ou la jurisprudence.
Après je ne me considère pas en qualité de comptable comme le valet du chef d'établissement et j'ose même dire que je me considère sur un pied d'égalité avec lui dans mes fonctions de comptable. Je ne pense pas que le TPG se considère autrement vis à vis d'un maire. J'ose même dire que pour moi le chef d'établissement ne personnifie par l'EPLE et que si je veux bien être au service d'un établissement, je ne le suis pas pour une personne... surtout lorsqu'elle est incompétente ou odieuse comme ca arrive parfois. Pas certain que cela fasse de moi un abruti prétentieux.

Dommage qu'on en arrive à un point où le dérapage nous affecte jusqu'à faire semblant de croire que des attaques sont possibles entre collègues.
Comptables entre eux, gestionnaires contre comptables...
Bon, on passe à autre chose ?

Je crois qu'on peut dire, pour reprendre l'échange entre l'IZ et volcan, que le chef d'établissement et le comptable sont au service de l'institution l'un et l'autre.

J'adhère 100% au propos de l'IZ selon lequel le comptable ne dispose finalement que d'une marge étroite - le mandat est régulier et le comptable doit payer, le mandat n'est pas régulier et il doit rejeter - qui s'inscrit plus dans une logique de devoir que de pouvoir, la seule part d'autonomie qui lui est conférée tient au fait que c'est lui qui apprécie la régularité.

Ceci étant posé, la politesse s'applique à tous, je prends la peine de me présenter à mes interlocuteurs lorsque j'arrive sur un poste, j'aimerais que les CE fassent de même...

volcan a écrit:

(...) je ne me considère pas en qualité de comptable comme le valet du chef d'établissement et j'ose même dire que je me considère sur un pied d'égalité avec lui dans mes fonctions de comptable. Je ne pense pas que le TPG se considère autrement vis à vis d'un maire.

Hoho, le citoyen républicain en moi s'insurge contre cet amalgame : un fonctionnaire ne saurait être l'égal du représentant élu de la population ! Le fonctionnaire est là pour rendre possible l'exercice de la démocratie, pas pour l'exercer.

Sur ce qui serait du pied d'égalité du comptable et de l'ordonnateur, c'est idiot : l'ordonnateur est parfaitement irresponsable en fait, et le comptable lui doit faire attention à ses fesses. Le comptable, es qualités, gère des chiffres sagement étalés sur du papier et encadre parfois jusqu'à trois personnes, alors que le CE administre toute une communauté scolaire dont le soviet de la salle des profs et plusieurs centaines de clients potentiels du conseil de discipline.

volcan a écrit:

J'ose même dire que pour moi le chef d'établissement ne personnifie par l'EPLE et que si je veux bien être au service d'un établissement, je ne le suis pas pour une personne...

J'y vois une tentative (bien compréhensible) d'échapper à ce qui fait le fondement de l'EPLE : le chef est tout, sait tout, décide tout. Il est l'air que nous respirons et le soleil qui nous éclaire. Il a tous les pouvoirs, il n'existe aucun contrepouvoir, et il ne se trompe jamais. Il n'a tort que lorsqu'il a violé non pas un mais plusieurs élèves ET qu'il y a des preuves accablantes. Tout administratif du MEN travaillant de près ou de loin des EPLE qui n'agit pas en fonction de cet ordre des choses aura tôt ou tard de graves ennuis.

Stoïk a écrit:

(...) la politesse s'applique à tous, je prends la peine de me présenter à mes interlocuteurs lorsque j'arrive sur un poste, j'aimerais que les CE fassent de même...

Je suis fonctionnaire, habitué au mépris même du président de la République pour laquelle je travaille (qui estime qu'il faut me virer et que ça ira beaucoup mieux après), et qui plus est gestionnaire, donc avec le cuir tanné à représenter le Mal pour une meute d'une centaine de profs. Alors franchement la notion de "politesse" dans le cadre professionnel ne me touche plus beaucoup.

Cela dit, il arrive que certains de "mes" ordonnateurs me fassent des démonstration de considération, voire me traitent comme un partenaire de confiance, ce qui me touche beaucoup. A l'égard de ceux qui ne le font pas, je ne peux que montrer moins d'empathie lorsque je les vois transpirer devant leur CA.

volcan a écrit:

Je ne sais pas si j'ai un ego enflé et un mauvais positionnement, même si mes relations avec les chefs d'établissement sont excellentes et que je n'ai jamais eu le moindre souci avec eux. Je suis parfois amer et sans doute frustré mais jamais à cause des chefs d'établissement - sauf parfoisdans le passé à cause des miens mais pas dans mes fonctions de comptable. Par contre, ce dont je suis certain, c'est que je n'enquiquine pas mes collègues (et amis) gestionnaires et que je justifie toutes mes demandes par les textes ou la jurisprudence.
Après je ne me considère pas en qualité de comptable comme le valet du chef d'établissement et j'ose même dire que je me considère sur un pied d'égalité avec lui dans mes fonctions de comptable. Je ne pense pas que le TPG se considère autrement vis à vis d'un maire. J'ose même dire que pour moi le chef d'établissement ne personnifie par l'EPLE et que si je veux bien être au service d'un établissement, je ne le suis pas pour une personne... surtout lorsqu'elle est incompétente ou odieuse comme ca arrive parfois. Pas certain que cela fasse de moi un abruti prétentieux.

+1 rien à ajouter

J-M a écrit:

J'ai cru que tu voulais faire voter au Ca le principe de la présentation du CE à l'AC!

 

Très beaux échanges
J'adore ce forum.   Sincèrement !

V.M.B a écrit:

J'ai cru que tu voulais faire voter au Ca le principe de la présentation du CE à l'AC!

Non. Il sous-entendait qu'il fallait faire voter au CA le fait d'acheter des pop-corn pour accueillir les nouveaux CE.
Moi, je pense que dès lors qu'on en sert comme menu principal à la Montagne aux Singes à Kintzheim, on peut se passer d'un vote du CA en s'appuyant sur cette jurisprudence (mais je ne suis pas juriste et je ne suis même pas sûr que cela puisse constituer une quelconque forme de jurisprudence et en fait, j'ignore même ce qu'est une jurisprudence... ).

On se demande bien qui avait pu le lui conseiller !
J-M, inutile de te cacher derrière le sapin de Nowel ! On sait que c'est toi qui officiait là-bas à l'époque !

néthou a écrit:

Déconne pas, je connais un AC qui a exigé un acte du CA pour les cahouettes de fin de CA au motif que cet achat ne figure pas normalement dans les dépenses d'un EPLE...

Facile il suffit de le demander à la fin du CA : "qui veut des cahouètes ?" OK, 28 pour.

chez nous c'est champagne, ou pizzas beaujolais, ou crêpes Montlouis, ou pain surprise Vouvray, ....
ca dépend des jours.

RETU a écrit:

néthou a écrit:

Déconne pas, je connais un AC qui a exigé un acte du CA pour les cahouettes de fin de CA au motif que cet achat ne figure pas normalement dans les dépenses d'un EPLE...

Facile il suffit de le demander à la fin du CA : "qui veut des cahouètes ?" OK, 28 pour.

Ouais, mais attendre 15 jours pour que ça soit exécutoire, c'est un peu long...