bonsoir,

à partir du moment où on a été retenu sur un poste par le service d'accueil (ministère éduc ou autre), est-ce que le rectorat peut nous bloquer (et si oui, combien de temps) dans la mesure où on est en début d'année scolaire et qu'on a pas une ancienneté importante sur le poste (moins de 2 ans)? je ne connais pas le niveau de réactivité des rectorats pour effectuer des remplacements au pied levé de gestionnaire en cours d'année...

bien sûr, en principe il ne bloque pas mais concrètement...?

merci pour vos retours d'expérience,

Bonjour,

le preneur a priorité.
le rectorat se débrouille ensuite.

Un peu de recherche sur le forum et tu aurais eu une réponse plus précise.
Ce post démontre une fois de plus l'aspect consummériste dénoncé par Volcan. Enfin...
Si tu est un Attaché tu fais partie du Cigem et si ta future administration a adhéré au Cigem ta mobilité est facilitée puisqu'il n'y a plus de détachement.
En principe il y a un préavis de 3 mois maximum et l'administration d'origine ne peut s'opposer à ton départ sauf nécessités de service.

merci pour vos remarques.
j'ai effectivement connaissance de tout ce que vous indiquez.
ma question portait sur le "concrètement"
tout le monde sait qu'on peut ou non invoquer "la nécessité de service" selon des stratégies ou orientations définies préalablement, au sommet de la pyramide rectorale (DRH) notamment.

si je comprends vos remarques, les rectorats appliquent donc cette notion de "NS" a minima. Ce qui confirme qu'il n'y a pas outre mesure de frein.
Reste donc à savoir si les gestionnaires sont facilement remplacés en cours d'année. et à ce sujet, je n'en ai aucune idée... TZR or not

bonne soirée,

Je vous souhaite bonne chance et je ne veux pas doucher vos espoirs mais...

Ce qu'affirme Peky me semble trop radical. Vous avez peu d'ancienneté sur le poste mais quand bien même. Si vous postulez via la BIEP loin de l'Education nationale, en effet, personne ne vous bloquera. Si vous postulez entre administrations qui se connaissent et se fréquentent (ex : d'un EPLE ou d'une DSDEN vers le ministère de l'EN), c'est bien avant qu'on ne vous recrute que les choses se passent. Lors d'un coup de fil vespéral entre SG. Vous pouvez être "bloqué" avant d'avoir entendu le "oui" qui vous sauverait. Et là, foin des règles et vous penserez toujours ne pas avoir été retenu(e).

Il faut parfois s'y prendre à plusieurs reprises avant de pouvoir exercer ce type de mobilité. Et c'est plus sûr après trois ans d'exercice sur une même affectation.

Grincheux, mon ami, vous portez bien votre nom!

J'espère, toutefois, que vous avez tort et que les temps ont changé. Effectivement, je suis passé par le BIEP.

Je vous dirai ce qu'il en est... s'en aller par trop dans le détail, j'ai plusieurs opportunités mais n'ayant qu'une confiance modeste dans les nouvelles modalités de mobilité (CIGEM), je privilégie une mobilité interne (EPLE/MENESR).

Vous avez bien raison, il faut tenter et retenter. En la matière le pire n'est jamais sûr. Je vous ai répondu car vous souhaitiez obtenir des retours d'expérience et que, en l'occurrence, j'ai expérimenté mille déboires. Il semble que, par chez moi en tout cas, un certain nombre d'AAE et de SAENES soient remplacés par des contractuels, faute de combattants. Alors espérer qu'on vous laissera partir en septembre est hardi mais pas impossible, jamais impossible.


J'ai bien fini par réussir à bouger !

Pour te faire part de mon expérience personnelle récente:

J'ai postuler sur une offre publiée sur la BIEP en octobre 2014, pour une prise de fonction en début d'année 2015 en outre-mer.
Ma candidature a été acceptée début novembre et le Rectorat informé officiellement peu après.
Celui-ci n'a pas attendu les 3 mois de préavis.
Concrètement cela s'est très bien passé malgré le stress d'un déménagement à 6 700 km de l'hexagone.